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06/10/2017

COMBAT ACHARNE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

COMBAT ACHARNE

2

 

Il conviendra pourtant rester très vigilant,

Car les blessures supportées sont profondes

Et sont de celles vite impossibles à cicatriser.

Je sais qu'elles ne le seront jamais vraiment.

 

Notre échange nocturne fut le bienvenu:

Il m'a réchauffé le cœur en profondeur.

Je me suis soudain éprouvé moins seul,

Aidé, assisté, soutenu dans mon effort

A supporter, au profond de ma tête,

L'accablant fardeau d'une détresse

Mise en avant par la misère alentour.

 

Cet échange-là, tout à fait opportun,

S'est révélé porteur de l'unique onguent,

Indispensable et potentiellement efficace,

En sédatif des cicatrices hémorragiques.

 

Ton attention accordée n'a rien d'une surprise.

Tu avais toute ma confiance. Je ne suis pas déçu.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

06/03/2014

EN COULÉE D'ENCRE DE SANG

sang.jpg

 

EN COULÉE D'ENCRE DE SANG

 

Le cri de rage est là, qui git sur la page....

 

Mais y a-t-il vraiment dans les mots tout ce que l'on veut dire?

Pourtant, il lui faut bien tenter d'effacer

L'impression si profondément gravée en son centre,

Afin d'atténuer aussi peu soit-il l'extrême douleur

Qui le poursuit jusqu'au plus profond de ses cauchemars.

 

L'acuité du regard intérieur éprouve

Des blessures au cœur impossibles à cicatriser.

Amour passionné qui se flétrit et s'assèche

Jusqu'à ne plus être que l'inéluctable ombre,

Incertain reflet pâle d'un eux qui s’efface.

 

Le cri de rage est là, qui git sur la page,

Comme strié par une coulure d'encre de sang

Qui restitue de mémoire le texte de sa vie.

 

Cependant, dans ce vent qui respire encore,

Lesté d'écharpes de brouillards de remords accumulés,

Il espère encore trouver le surplus d'énergie nécessaire

Qui lui permettre de rejoindre le point d'aurore

Tapi au plus secret d'un ciel noir encore tiède.

 

P. MILIQUE

19/11/2013

CHIMÈRE DISCORDANTE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


CHIMÈRE  DISCORDANTE

2


Il y a cet accablement à observer ces forces

Qui décroissent et provoquent

Une tempête de sentiments amers et lucides tout à la fois,

Ainsi que de véritables fractures d’incompréhension.

 

Il y a, au cœur même de souvenirs inexpliqués,

Toute une mémoire à cicatriser.

Et puis cet avenir indiscernable

Ou alors sous la seule forme

D’un futur incertain et velléitaire.

 

Tout cela ne peut que rendre

Sombre, perplexe, orageux et pessimiste.

Au final, on se retrouve personnage en marge,

En quête d’amour, en recherche de sens.

 

Par bonheur, il existe presque toujours

Une apaisante accalmie après les bourrasques

Comme une victoire, éphémère peut-être, mais réelle

Sur la violence des conflits intérieurs, sur l’ombre et le chaos.

 

Ne reste plus alors qu’à s’ensonger

Au creux de chimères discordantes.

(FIN)

 

P.  MILIQUE

 

09/10/2013

CHIMERE DISCORDANTE

homme déprimé.jpg

Sculpture de Ron Mueck

 

CHIMERE  DISCORDANTE



Il arrive que l’être humain parfois s’enraye
(comme on le dirait d’une arme)
Pourquoi ?

Est-ce à cause de cette aptitude manifeste
A remettre régulièrement en question
Ce qui paraît pourtant comme acquis ?

Quelquefois s’impose le sentiment d’une vie flouée,
Fuite sans fin d’illusions révélant soudain la tragique réalité.
Le fil des jours s’amincit aux soupirs d’un mal-être latent,
Ainsi que tout ce qui se vit dans la douleur et le rejet,
Provoquant l’ultime d’inguérissables déchirures.

Il y a cet accablement à observer ces forces
Qui décroissent et provoquent
Une tempête de sentiments amers et lucides tout à la fois,
Ainsi que de véritables fractures d’incompréhension.
Il y a, au cœur même de souvenirs inexpliqués,
Toute une mémoire à cicatriser.
Et puis cet avenir indiscernable
Ou alors sous la seule forme
D’un futur incertain et velléitaire.

Tout cela ne peut que rendre
Sombre, perplexe, orageux et pessimiste.
Au final, on se retrouve personnage en marge,
En quête d’amour, en recherche de sens.

Par bonheur, il existe presque toujours
Une apaisante accalmie après les bourrasques
Comme une victoire, éphémère peut-être, mais réelle
Sur la violence des conflits intérieurs, sur l’ombre et le chaos.

Ne reste plus alors qu’à s’ensonger
Au creux de chimères discordantes.


P.  MILIQUE

13/08/2013

L'HUMAIN ENRAYÉ

ciel sombre.jpg

 

L'HUMAIN  ENRAYÉ

 

Il arrive que l'être humain s'enraye

Comme l'on dirait d'un révolver.

Quelle en est la possible raison?

Est-ce à cause de l'aptitude manifeste

A remettre régulièrement en question

Ce qui paraît pourtant durement acquit?

 

Parfois existe l'aigu sentiment d'une vie flouée

Par la fuite sans fin d'illusions désabusées

Révélant de fait la tragique réalité

Dans le fil des jours qui s’amincit

Aux soupirs exténués d'un mal-être latent,

Ainsi que dans tout ce qui se vit

D'épouvantable dans la douleur et le rejet.

Inguérissables déchirures provoquées...

 

Il y a l'accablement à observer les forces décroître

Et créer, dans une tempête de sentiments

Exsudats amers et lucides tout à la fois,

De véritables fractures d'incompréhension.

Il y a, au cœur même de souvenirs inexpliqués,

Toute la chair d'une mémoire à cicatriser.

Il y a cet avenir au loin, non discernable,

Ou alors sous la forme d'un futur incertain,

Singulièrement velléitaire dirait-on parfois.

 

Tout cela assombrit le ciel de l'instant,

Le fait perplexe, orageux et pessimiste.

Et l'on se retrouve personnage en marge,

En quête d'amour, en quête de sens.

 

Par bonheur il existe, presque toujours,

Une sorte d'accalmie d'après bourrasques,

Victoire à l'éclat éphémère peut-être, mais réelle,

Sur les conflits intérieurs, sur l'ombre et le chaos.

 

Dès lors, il ne reste plus qu'à s'ensonger profond

Dans le voyage utile de chimères discordantes.

 

P.  MILIQUE

05/04/2013

TON SOURIRE

au magma present de l'ecriture,

 

 

TON SOURIRE

 

D’abord, c’est un éblouissement

Et l’enchantement est immuable.

 

Il y a ce sourire qui éclaire ton visage

D’un mystérieux éclat saturé de tendresse.

 

Présence pure et irréelle.

Image douce et réconfortante

Qui offre des armes pour affronter l’avenir.

Elle fait don de sa beauté

Envoûtante de sensualité.

 

Un sourire étoilé, toujours à fleur de peau,

D’une sincérité fraîche et absolue,

Désarmant de naïveté et d’extrême générosité

Qui protège contre l’inattendu qui point

Et fabrique de l’amour sage et fou comme des synonymes.

 

Un sourire d’ambre et de velours

D’une justesse frémissante,

Caressante comme une main.

Il dégage autant qu’un parfum

Et affiche ta féminité essentielle :

Ta beauté de femme.

 

C’est un sourire à l’élégance intuitive,

Annonciateur d’aubes nouvelles.

 

Ce sourire-là exprime un amour puissant et lumineux.

Ce sourire-là, incomparable et complice, c’est le tien.

 

Parfois, cependant, il se retire.

Il devient d’une immense fragilité

Et peu à peu se désintègre dans l’instant.

 

Le beau sourire maintenant se voile de crépuscules subits.

Il laisse désormais transparaître

L’insondable mélancolie qui l’habite.

Il n’est plus qu’une lumière indécise

Qui dit la face sombre de la désespérance à vivre.

 

Il n’est plus qu’un sourire qui cache mal la cruauté des blessures reçues,

Parce qu’on ne dissimule pas mieux un secret qu’une cicatrice.

 

C’est un sourire qui dit l’espoir effrité,

Le regret de l’astre disparu

Et la nostalgie de l’astre aimé

Transformé en étoile.

Il s’accroche aux merveilles passées de rêves obsolètes

Et se consume au soleil noir de la mélancolie.

 

Le voilà qui entre en survivance aux racines même

De la souffrance et de la folie.

Désormais, il ne peut plus l’ignorer :

C’est un sourire plein de nuit,

Un sourire qui n’en n’est plus un.

 

Une fois devenu une absence,

Quoi de plus terrible à la fin qu’un tel sourire ?

 

La douleur est que ce sourire-là, c’est le tien !

Et il lui faut attendre blotti au plus près de lui

Que le jour se lève, ivre de majesté,

Sur la beauté crapuleuse de nouvelles illusions.

 

P. MILIQUE

02/02/2013

CHIMÈRE DISCORDANTE

PAISIBLE.jpeg

 

CHIMÈRE DISCORDANTE

 

 

Il arrive que l’être humain parfois s’enraye

(comme on le dirait d’une arme)

Pourquoi?

 

Est-ce à cause de cette aptitude manifeste

A remettre régulièrement en question

Ce qui paraît pourtant comme acquis?

 

Quelquefois s’impose le sentiment d’une vie flouée,

Fuite sans fin d’illusions révélant soudain la tragique réalité.

Le fil des jours s’amincit aux soupirs d’un mal-être latent,

Ainsi que tout ce qui se vit dans la douleur et le rejet,

Provoquant l’ultime d’inguérissables déchirures.

 

Il y a cet accablement à observer ces forces

Qui décroissent et provoquent

Une tempête de sentiments amers et lucides tout à la fois,

Ainsi que de véritables fractures d’incompréhension.

Il y a, au cœur même de souvenirs inexpliqués,

Toute une mémoire à cicatriser.

Et puis cet avenir indiscernable

Ou alors sous la seule forme

D’un futur incertain et velléitaire.

 

Tout cela ne peut que rendre

Sombre, perplexe, orageux et pessimiste.

Au final, on se retrouve personnage en marge,

En quête d’amour, en recherche de sens.

 

Par bonheur, il existe presque toujours

Une apaisante accalmie après les bourrasques

Comme une victoire, éphémère peut-être, mais réelle

Sur la violence des conflits intérieurs, sur l’ombre et le chaos.

 

Ne reste plus alors qu’à s’ensonger encore

Au creux de chimères à jamais discordantes.

 

P. MILIQUE