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05/06/2015

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES

3

 

Le refus du réel proposé invite alors à voir le monde tel qu'il devrait se traduire à l'épicentre de nos rêves.

Même s'il est à considérer que tout cela est quelque peu boiteux, pessimisme et optimisme sont jumeaux et interchangeables.

Ainsi l'espoir rend-il triste alors même que c'est de la tristesse qu'il naît. Et puis la tristesse manque terriblement sérieux quand la joie, elle, ne parvient pas à s'y prendre.

Ce qui fait que c'est une  bien chaste volupté que de consentir à la joie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/09/2014

LE RIRE AU CŒUR

au magma présent de l'écriture,

 

LE RIRE AU CŒUR



On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens
Et contempler toutes les improbables boules de cristal,
Dans ce monde hirsute il apparaîtra toujours marginal
D'imaginer l'horizon seulement coloré de pessimisme.

La perte de chaque instant vécu aux armes qui agonisent
Investit le chant tragique d'une marque indélébile
Qui ne laisse jamais de répit que de courte durée.

A constater combien nous bâtissons aujourd'hui
Les conditions de notre propre disparition,
Se mute dans la permanence le désespoir lassé
En goût acharné à ne plus être au demain ébloui.

Il lui est inutile de se laisser aller à redouter davantage
Le moment proche ou plus aucun ciel ne sera visible
Car il sait qu'a l'instant d'exécuter son apothéose,
Il trouvera la force d'y succomber le rire au cœur.

P. MILIQUE

28/04/2014

AU RYTHME DE LA COLÈRE

au magma présent de l'écriture,

 

AU RYTHME DE LA COLÈRE

 

Le plus émouvant est la profondeur du discours

Qui égrène, au fil d’une mémoire effervescente,

Les ébauches de rencontres, balises de son existence.

 

Les racines de l’arbre poussent au rythme de la colère,

Et l’hémorragie exaspère son pessimisme

Qui sonne comme un avertissement inutile

Parce que parvenant en cicatrice trop tardive.

 

Cloué dans le lit où jusqu’alors il saigne,

Il se raccroche à la vie, à sa jubilation intense.

 

Le temps presse, la médecine le vide de son être,

Et au fur et à mesure que la mort le gagne,

Il utilise ses dernières forces, condamné à écrire

A l’encre noire puisée in-extremis, le sauvetage de l’affront.

 

Ce sont les derniers mots alors qui se tracent

Car, dans l’inachèvement de cet ultime,

L’horreur se dessine bientôt, scintillante

De cet impossible décrochage avant le dénouement,

Qui, séducteur, ne présente aucune issue au sens de la vie.

 

P.MILIQUE

04/11/2013

AU RYTHME DE LA COLÈRE

au magma présent de l'écriture

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AU  RYTHME  DE  LA  COLÈRE

 

Le plus émouvant tient dans la teneur du discours

Qui égrène, au fil d'une mémoire effervescente,

Les ébauches des rencontres briseuses de son existence.

 

Les racines de l'arbre poussent au rythme de la colère,

Tandis que l'hémorragie exaspère son pessimisme

Qui sonne comme un avertissement inutile

Parce que suintant d'une cicatrice trop ancienne.

 

Cloué dans ce lit où jusqu'alors il saigne,

Il se cramponne à la vie, à sa jubilation intense.

Le temps presse, la médecine le vide de son être

Et, au fur et à mesure que la mort le gagne,

Il utilise ses dernières forces, condamné à écrire

A l'encre noire puisée tout au fond de l'affront.

 

Ce sont les derniers mots alors qui se tracent

Et, dans l'inachèvement de cet ultime,

L'horreur se dessine bientôt, scintillante

De cet impossible lâcher-prise

D'avant le prévisible dénouement

Qui, séducteur, n'offre plus aucune issue.

 

P.  MILIQUE

15/03/2013

LE RIRE AU COEUR

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LE RIRE AU COEUR

 

On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens

Et contempler toues les improbables boules de cristal,

Dans ce monde hirsute il apparaît marginal

D'imaginer l'horizon comme coloré de pessimisme.

 

La perte de chaque instant vécu aux armes qui agonisent

Investit le chant tragique d'une marque inaltérable

Qui ne laisse de répit que de courte durée.

 

A constater combien nous bâtissons aujourd'hui

Les conditions de notre propre disparition,

Se mure dans la permanence le désespoir lassé

En goût acharné à ne plus être au demain ébloui.

 

Il est inutile de se laisser aller à redouter

Le moment proche ou plus aucun ciel ne sera visible

Car il sait qu'au moment d'exécuter ce qui sera son apothéose,

Il aura la force d'y succomber le rire au cœur.

 

P. MILIQUE

03/10/2012

L'HUMAIN ENRAYE

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L'HUMAIN ENRAYE

 

Il arrive que l'être humain s'enraye

Comme l'on dirait d'un révolver.

Pourquoi?

Est-ce à cause de cette aptitude manifeste

A remettre régulièrement en question

Ce qui paraît pourtant presque acquis?

 

Il y a parfois ce sentiment aigu d'une vie flouée.

Et la fuite sans fin des illusions

Révélant soudain la tragique réalité.

Il y a le fil des jours qui s’amincit

Aux soupirs d'un mal-être latent,

Et aussi tout ce qui se vit dans la douleur et le rejet.

Inguérissables déchirures provoquées...

Il y a cet accablement à observer les forces décroître

Créant, dans une tempête de sentiments

Amers et lucides tout à la fois,

De véritables fractures d'incompréhension.

Il y a, au cœur même de nos souvenirs inexpliqués,

Toute la chair d'une mémoire à cicatriser.

Il y a cet avenir au loin, non discernable,

Ou alors sous la seule forme d'un futur incertain,

Velléitaire, parfois.

 

Tout cela qui rend sombre, perplexe, orageux et pessimiste.

Et l'on se retrouve personnage en marge,

En quête d'amour,en quête de sens.

 

Par bonheur il existe, presque toujours,

Une sorte d'accalmie après les bourrasques,

Comme une victoire éphémère peut-être, mais réelle,

Sur les conflits intérieurs, sur l'ombre et le chaos.

 

Dès lors, il ne reste plus qu'à s'ensonger

Dans une nécessaire de chimère discordante.

 

P. MILIQUE