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19/11/2013

CHIMÈRE DISCORDANTE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


CHIMÈRE  DISCORDANTE

2


Il y a cet accablement à observer ces forces

Qui décroissent et provoquent

Une tempête de sentiments amers et lucides tout à la fois,

Ainsi que de véritables fractures d’incompréhension.

 

Il y a, au cœur même de souvenirs inexpliqués,

Toute une mémoire à cicatriser.

Et puis cet avenir indiscernable

Ou alors sous la seule forme

D’un futur incertain et velléitaire.

 

Tout cela ne peut que rendre

Sombre, perplexe, orageux et pessimiste.

Au final, on se retrouve personnage en marge,

En quête d’amour, en recherche de sens.

 

Par bonheur, il existe presque toujours

Une apaisante accalmie après les bourrasques

Comme une victoire, éphémère peut-être, mais réelle

Sur la violence des conflits intérieurs, sur l’ombre et le chaos.

 

Ne reste plus alors qu’à s’ensonger

Au creux de chimères discordantes.

(FIN)

 

P.  MILIQUE

 

18/10/2013

BELLE OBSTINATION

 

pessimiste.jpg

 

BELLE OBSTINATION

 

Il y a comme une belle obstination

Du corps à être heureux.

 

Moment de feu où l'on s'éprouve enfin

Au cœur choisi d'une harmonie toute mystérieuse

Qui assume avec candeur l'avidité de ses désirs.

 

Rien de plus urgent alors que d'éviter la norme

Et, au terme d'un long et douloureux travail sur soi,

Devenir assez lucide pour être pessimiste.

 

Issue parvenue d'emblée évidente, à l'approximation grossière

Qui consumera toutes les heures d'or du matin.

 

P. MILIQUE

13/08/2013

L'HUMAIN ENRAYÉ

ciel sombre.jpg

 

L'HUMAIN  ENRAYÉ

 

Il arrive que l'être humain s'enraye

Comme l'on dirait d'un révolver.

Quelle en est la possible raison?

Est-ce à cause de l'aptitude manifeste

A remettre régulièrement en question

Ce qui paraît pourtant durement acquit?

 

Parfois existe l'aigu sentiment d'une vie flouée

Par la fuite sans fin d'illusions désabusées

Révélant de fait la tragique réalité

Dans le fil des jours qui s’amincit

Aux soupirs exténués d'un mal-être latent,

Ainsi que dans tout ce qui se vit

D'épouvantable dans la douleur et le rejet.

Inguérissables déchirures provoquées...

 

Il y a l'accablement à observer les forces décroître

Et créer, dans une tempête de sentiments

Exsudats amers et lucides tout à la fois,

De véritables fractures d'incompréhension.

Il y a, au cœur même de souvenirs inexpliqués,

Toute la chair d'une mémoire à cicatriser.

Il y a cet avenir au loin, non discernable,

Ou alors sous la forme d'un futur incertain,

Singulièrement velléitaire dirait-on parfois.

 

Tout cela assombrit le ciel de l'instant,

Le fait perplexe, orageux et pessimiste.

Et l'on se retrouve personnage en marge,

En quête d'amour, en quête de sens.

 

Par bonheur il existe, presque toujours,

Une sorte d'accalmie d'après bourrasques,

Victoire à l'éclat éphémère peut-être, mais réelle,

Sur les conflits intérieurs, sur l'ombre et le chaos.

 

Dès lors, il ne reste plus qu'à s'ensonger profond

Dans le voyage utile de chimères discordantes.

 

P.  MILIQUE