Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/05/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 16

BELLE INCONNUE.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UNE SI BELLE INCONNUE

16



Ce furent là les dernières paroles qui franchir le barrage de ses lèvres devenu dès lors hermétique. Elle s'enferma dans un mutisme infiniment douloureux pour moi. Le regard qu'elle portait maintenant sur moi se faisait sans complaisance, morgue. A vrai dire, il n'affichait plus que de l'indifférence, du dédain presque. L'affaire était entendue. La rupture devait être consommée. Je resterai donc pour toujours le protagoniste exalté et solitaire d'une histoire d'amour impossible. Brûlé vif par une sensation d'inachevé marquée au fer rouge. Qu'il est dur d'avoir à se confronter au rêve écroulé d'un amour à peine naissant et déjà dévasté. Parce que, bien sûr, il ne s'agissait que d'un songe, n'est-ce pas, n'est-il pas ? Qu'aurait-ce raisonnablement pu être d'autre ? Je suis si laid et elle était tellement belle!

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE




27/04/2012

LE VICE ET L’ECRITURE

SOLEIL.jpeg

 

LE VICE ET L’ECRITURE


Manifestement, écrire est un vice
Et les mots un matériau mystérieux
Et difficile à travailler.

Oser s’y confronter est tout à fait déraisonnable,
Mais je m’y applique cependant
Avec une gaieté sereine
Et un peu désinvolte.

Rayons d’un soleil incandescent
Qui illumine une vie
Bien trop basse de plafond.

Gésine apaisante comme un chant subtil
Dont chaque murmure serait un souffle de vie.

A voir le monde si laid,
Seul le merveilleux à droit d’existence.
Il est alors impératif de se comporter
En éveilleur de rêves,
De se nourrir des bonnes vibrations des autres
Et de semer des graines de poésie
Pour atteindre à l’oasis tant espérée.

Nous savons bien que le bonheur souvent
Ne tient qu’à de frêles branches d’illusions.
Pour autant, la réalité ne sera toujours
Que ce qu’on aura su faire d’elle!

Et même si le fleuve de la vie
N’est que tumultes redoutables,
Il ne faudra surtout pas oublier d’être
Par simple inquiétude du peut-être.
Surtout pas!


P.  MILIQUE