22/02/2017
ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... XYLOPHONE
Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!
(Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)
XYLOPHONE
En premier lieu, il est nécessaire de préciser que certains exégètes obscurs et pointilleux prétendent que le xylophone se nomme ainsi pour l'unique raison d'avoir expressément sa place dans un très hypothétique Enchaînement Lexical et Tendancieux. Dont acte! Mais je me dois de répliquer à une si basse et ignominieuse insinuation que c'est très exagéré et que, pour tout dire, il n'en n'est rien.
Le silence restant le péril majeur de toute ambiance sonore, il est toutefois bon que puisse se produire l'improbable rencontre avec cet instrument atypique, par ailleurs tout à fait mélodieux pour peu que l'on sache en percuter les lames de bois de façon harmonieuse et inspirée avec les mailloches de bois appropriées.
Pour exemple, une envie quasi irrépressible de dormir pour repousser la fatigue psychique provoquée par de vilains rêves? Qu'à cela ne tienne: le xylophone est là, disponible pour établir l'indispensable apaisement recherché!
Langage sublime et frémissant de nostalgie amusée, fleuve épique et universel au discours bouleversant de musicalité, il est acoustiquement apte à ouvrir de nouveaux espaces sonores hors des sentiers battus et, de fait, originaux parce que trop souvent inexplorés. Le xylophone est vivant et d'une fraîcheur musicale comparable à celle des fleurs d'une prairie lorsque le printemps s'installe, ravive l'espérance et provoque de frissonnantes émotions.
Enfin, tout en persistant à proposer tout ce qui vient d'être dit en préambule, il a cette authentique pudeur, incroyable d'intelligence et de folle culture, d'arracher l'auditeur à l'hostile difficulté d'une transition malaisée – dont nul ne saurait faire l'économie – en lui permettant de relier exquisément le W à l'Y à l'abri du plus intime en déroutant quelques regards appuyés, autrement dit, en l'installant à l'ombre fraîche et cristalline de certains yeux.
P. MILIQUE
YEUX
09:23 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, xylophone, en premier lieu, nécessaire de préciser, exègète obscure et pointilleux, prétention, dénomination, unique raison, express, avoir sa place, hypothètique, dont acte, répliquer, bassesse, ignominie, insinuation, exagération, silencieux, péril majeur, ambiance sonore, pouvoir se produire, improbable rencontre, instrument atypique, mélodieux, savoir percuter des lames de bois, inspiration, mailloche de bois, appropriation, envie irrépressible, envie de dormir, repousser la fatigue psychique, provocation, vilain rêve, disponibilité, établir l'indispensable, apaisement recherché, langage sublime, frémissant de nostalgie amusée, fleuve épique, universalité, discours bouleversant, musicalité, acoustiquement apte, ouvrir de nouveaux espaces, hors des sentiers battus, originalité, trop souvent inexploré
05/01/2017
CÉCITÉ MENTALE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CÉCITÉ MENTALE
2
Je n'en peux plus de ces modifications successives,
De cette série de discordances, de ce silences lourd
Qui se développe chaque jour un peu davantage,
De ces détériorations irréductibles et parasites.
Je n'en peux de toute cette médiocrité ordinaire
Tout comme de leurs effets négatifs tant amplifiés.
Je n'en peux plus de tout ce fiel qui s'accumule,
Et je dois d'urgence faire cesser ces bassesses
Avant qu'elles ne s'effondrent dans le dédain
Inévitablement initié par les effets de l'habitude.
La tolérance flirte bien souvent avec l'indifférence,
Et je ne suis plus qu'un désenchanté dans le morose.
C'est ce morose-là qui dirige le cours de mes pensées.
Je dois, il n'est nulle autre alternative
Cesser de tenir mes fêlures au secret,
Porter un combat pour ma différence,
Emprunter des chemins dédaignés de tous
Qui me conduiront loin de cette vie brûlée,
En m'écartant de ce monde autiste et morcelé.
Demain sera ça: une ultime tentative
Pour échapper au silence et à la nuit
Jusqu'à ce que jaillisse enfin l'étincelle
Tant désirée: celle de l'espoir enfin obtenu.
(FIN)
P. MILIQUE
10:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, pleutre, modification, successif, développer, châtier, détérioration, irréductible, parasite, médiocrité, ordinaire, effet, négatif, amplifier, fiel, accumulation, devoir, urgence, fiacre, cesser, bassesse, éffondrer, dédain, inévitable, initier, artefact;habitude, tolérance, flirt;souci, indifférence, désenchanté, morosité, dirigeable, coursive, pensive, nulle, alternative, ternir, fêlure, secret, combat, différence, emprunter des chemins, dédaigner, conduire, brîler, écarter, monde, autiste, morcelé
20/11/2016
LORSQUE JAILLIT L’ÉTINCELLE 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
Tout comme de leurs effets négatifs tant amplifiés.
Je n'en peux plus de tout ce fiel qui s'accumule,
Et je dois d'urgence faire cesser ces bassesses
Avant qu'elles ne s'effondrent dans le dédain
Inévitablement initié par les effets de l'habitude.
La tolérance flirte bien souvent avec l'indifférence,
Et je ne suis plus qu'un désenchanté dans le morose.
C'est ce morose-là qui dirige le cours de mes pensées.
09:56 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, pleutre, médiocrité, vivarium, orphéon, effet, négatif, amplifier, fiel, accumuler, urgence, faible, cesser, bassesse, effondrement, dédain, inévitable, initier, habitude, tolérance, flirter, habitat, désenchantement, morose, dirigeable, le cours de mes pensées, étudiant
30/04/2016
CALAMITE DÉGRADANTE 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
CALAMITE DÉGRADANTE
4
Au plus profond de son intime ça ne parle plus, ça éructe et ça vocifère.
Ça sculpte avec ténacité la douleur au creux des viscères.
Calamité supérieurement dégradante.
Il est persuadé que tout le monde n'a de cesse de se catapulter en lui.
Que chaque être rencontré lui veut le plus grand mal et entreprend de l'assujettir par de multiples bassesses inquisitrices.
Paranoïa sous-jacente, voix d'ailleurs diverses et étrangères, claustration hermétique, prostration soumise et, parfois, violence explosive.
Et puis, toute cette machinerie en apesanteur qui, imperturbables, ont pris possession de son cerveau, lui broyant sans ménagement la raison, le remplissant de mort noire et glaciale...
Pour aller à sa rencontre, il n'emprunte plus que d'étroites et délirantes passerelles sensées le mener , du moins le croit-il, à d'ultime refuge.
Il y façonne sans discontinuer d'effrayantes bestioles, et aussi d'improbables et inquiétants personnages à becs d'oiseaux.
Ce ne sont plus qu'inclassables constructions fruits de sa définitive mise en dérangement.
Sculptures bancales en gésine qui le laissent en proie à ses démons et à sa frayeurs de tous les instants.
Cri ultime précipité à la gueule du monde, celui proféré par un homme à jamais cadenassé par sa maîtresse folie.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
12:55 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, éructation, vociférer, sculpter, ténacité, douleur, creux, viscère, calamité, supérieur, dégradant, persuasion, catapulter, rencontre, mal, entreprendre, assujettir, multiplier, bassesse, inquisitrice, paranoïa, sous-jascent, voix, diversité, étrangère, claustration, hermétique, prostration, soumission, violence, explosif, machinerie, apesanteur, imperturbable, prendre possession, cerveau, broyer, ménagement, remplir, mortier, noir, glacial, étroitesse, délirer, passerelle, sensé, façonner, discontinuer, effrayer, bestiole
18/01/2016
SAISON DE GLACE
SAISON DE GLACE
Comme si les feux ne pouvaient
Que brûler bas dans le brouillard,
Mêlant la grisaille a la morosité,
Voilant la face d'un soleil lunaire.
Comme si dans l'arbre de l'abrupte rive
Grondait le décharné d'un éternel hiver.
Les femmes de retour dans les cuisines
Y parlent bas en un quasi chuintement,
Serrant leurs châles sombres contre elles,
Contre ce corps délaissé que nul amour
N'embrase ni ne dévêt. Saison de glace
Qui se murmure au tréfonds obscurci
De ce cœur si lourd battant la brume.
Ne reste plus qu'à tenter le mot lumière,
Le mot mémoire et puis le mot tentation,
Valeureux cavaliers lancés contre le froid.
P. MILIQUE
09:05 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, saison, glace, seins de glace, feux, pourriture, brûler, bassesse, brouillard, mêler, grisaille, morosité, voiler la face, soleil, lunaire, arbre, abrupte, rivage, gronder, décharné, éternel hiver, femme, retour, cuisine, perler bas, quasi, chuintement, serrer, châle, sombre, contrarier, corpus, délaisser, nullité, amour, embrasement, dévêtir, murmure, tréfonds, obscurcir, coeur lourd, battre, brumisateur, tenter, mémoire, tentation, valeureux, cavalier, lancer, froideur
14/11/2015
TOUT LE MONDE Y SONGE
TOUT LE MONDE Y SONGE
Tout le monde y songe
Les hommes, les anges, les vautours…
Les hommes suffoquent d’angoisses rances et cherchent des réponses
A toutes ces initiatives malheureuses qu’ils n’expliquent pas
Et dont ils empoisonnent l’univers, au fil abyssal de leurs bassesses.
Eux qui prétendaient avoir soif à pleurer d’un monde moral
Se sont toujours employés à ne vivre que de refus réitérés.
Leur patente sottise qui a nourri de cruauté les jours chagrins
Les a incité à se hisser au sommet de la montagne obscure
Pour qu’enfin, dansant sur le bord béant d’un gouffre d’avenir,
Ils perçoivent l’évidence d’avoir déjà perdu ce qu’il n’avait pas encore trouvé.
Les anges eux, n’habitent qu’un agréable oubli du corps
Et semblent, dans leur défi à l’être même, ne souffrir de nulle part.
Ils sont d’énergies différentes, on les discerne sans vraiment les situer,
Beaux minéraux éthérés sur le blond d’une plage
Ou fragments d’émeraudes au cœur de grands espaces arborés.
Tout ce qui les transporte est halo de lumière vive
Permettant d’espérer encore à l’existence vraie d’un palais de l’amour.
Où trouvent-ils la force de chanter encore à l’oreille du mal
Que tout ce qui n’est pas bien n’est pas foncièrement désespérant?
Les vautours enfin, s’avèrent écrasés par la fatigue du temps
Après avoir longuement tournoyé dans le vent asséché de poussières.
Les pattes agriffées sur les reliefs acérés du sol lunaire,
Ils paraissent s’être absentés dans d’infimes strates de perceptions,
Le regard figé, scrutant nous devinons trop bien quoi.
Ils observent avec acuité les dégâts indignes de l’intelligence,
Et leur immobilité est celle d’un bien compréhensible mépris
Lorsque d’obscures flammes animent l’impossible mystère
Qui suinte de la mort. Et déjà s’esquisse en creux le sourire du diable.
Tout le monde y songe
Les hommes, les anges, les vautours…
Triade d’entités parfaitement dissemblables d’une même galaxie
Avec cependant, ancrée au tréfonds de chacun, la même taraudeuse interrogation:
Se peut-il qu’il y ait vraiment quelqu’un qui m’aime… quelque part?
P. MILIQUE
18:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : homme, ange, vautour, suffoquer d'angoisses, rance, chercher des réponses, initiatives malheureuses, explication, empoisonner l'univers, fil abyssal, bassesse, l'oubli du corps, défier l'être, ne souffrir de rien, énerfie renouvelable, discerner, sans vraiment le situer, écrasé de fatigue, tournoyer dans le vent, assécher, poussière, relief acéré, sol lunaire, triade d'entités, parfaitement dissemblables, même galaxie, ancré au tréfonds, interrogation, tarauder, qulqu'un qui m'aime
04/04/2015
DES SOLEILS BAS SUR L'EAU
DES SOLEILS BAS SUR L'EAU
Quoi de plus élémentaire dans l'existence,
Et de plus éprouvé, que le vent qui s'apaise.
Plus sûrement qu'une réflexion enfantine,
Le poète à dit la nuit et les ondes de l'eau.
Il semble désormais qu'avec un peu d'attention
Il pourrait participer à nombre d'effeuillages.
Car il a connaissance d'une multitude de brises
Dont la nudité fait rougir des soleils bas sur l'eau...
P. MILIQUE
10:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, soleil, bassesse, eau vive, élémentaire, existentiel, éprouvette, ventilation, apaiser, ardent, sûreté, réflexion, enfantin, poète, dictature, nocturne, ondulation, ensemble, désordonner, aviner, attention, pourriture, participer, nombre, effeuillage, pragmatique, connaissance, multitude, brise, nudité, factieux, rougir, solstice, résille, légende, haïr, dsicobole, rayure, téléchargement
05/03/2014
ÉMOTIONS PRÉSUMÉES
ÉMOTIONS PRÉSUMÉES
Il arrive qu'un état, exacerbé d'inquiétude et de curiosité,
Génère ses textes tout d'à peu près et d'imperfections
Qui, pour un temps cependant, portent en eux
L'imposant pouvoir d'enchainer la douleur au murmure.
Au plein de ce constat aussi imprévu qu'affectif,
Pérore le sentiment ambigu du ridicule évident
Affiché par de niaises prétentions intellectuelles exhibées
Dans cette écriture, authentique gourmandise de temps.
Il existe un tel décalage entre sa vie et ce qu'il écrit
Qu'il est impossible d'ignorer combien les mots le trahissent.
Mais écrire créé l'incontournable pulsion d'écrire
Jusqu'au centre de l'acte où se tient la sanguine exigence.
C'est ainsi que, dans la parturition laborieuse et multiple
De pages aux réminiscences sombres et lumineuses,
Il faudra à l'impératif protéger des bassesses paradoxales
Ainsi que des émotions présumées qui revendique la source.
P. MILIQUE
00:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : émotion, présumé, exacrbé, inquiétude, curiosité, générer, imperfection, enchainer, douleur, murmure, constat, imprévu, affectif, sentiment, ambigu, ridicule, niaiserie, prétention, intellectuel, exhiber, écriture, authentique, gourmandise, décalage, vie, ignorance, trahison, incontournable, pulsion, sang, exigence, laborieux, réminiscence, sombre, lumineux, impératif, protéger, bassesse, paradoxal, revendiquer, source
05/12/2013
GÉRER SA HONTE 1
GÉRER SA HONTE
1
Si tu m’aimes, comme tu n’as de cesse de le répéter au vent,
Accepte, le cœur large ouvert, ce modeste geste de contribution.
Accepte-le, cela me redonnera le courage de croiser ton regard,
Accepte-le afin que je revive auprès de toi l’inespéré de toujours,
Qui, au fil décanté des jours, m’aidera à oublier le rien devenu.
Certes, il est de notoriété publique que l’amour ne saurait se résumer
A de basses manœuvres de logistique ordinaire riches d’aucune valeur
Même si tout un chacun sait à combien d’obscènes guerres querelleuses,
D’actions perturbatrices et destructrices elles peuvent s’abaisser parfois.
Et voilà que tout d’un coup je m’éprouve reprendre place auprès de toi.
La maladie outrancière, l’épuisement, l’irréfragable combat morphinique,
Aura fait de moi, je m’en rends bien compte, un être confus et incohérent.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, gérer, honte, aimer, n'avoir de cesse, répéter, répétition, accepter, coeur, largesse, ouvert, ouverture, modestie, gestuelle, contribution, contribuer, redonner, courage, croiser son regard, revivre, après de toi, inespérée, toujours, au fil, décanter, décantation, journalier, aider, oublier, rien, devenir, de notoriété publique, l'amour, savoir, se résumer, bassesse, manoeuvre, logistique, ordinaire, riche, rancune, valeur, voliser, valeureux, chacun, obscène, guerre, querelleur, action
04/10/2013
LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 16/09/2013
LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
16/09/2013
13:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, calciner, diable, invoquer, dieu, personne, nommer, patronne, prophète, vertieux, équation, proclamer, formidable, victime, complice, mâle, maléfice, taliban, démon, ordinaire, faire taire, lit, cible, cruel, ôter, dentelle, brûlant, émoi, ordonner, appeler, dissonance, assonance, brigand, entre les cuisses, putain, prêtre, sans foi ni loi, prêtresse, borgia, la maman d'hitler, julette nourredine, demoiselle, abandonner, soubresaut, soupir, crime, bassesse, encourager le vice, laisser faire, tourment
24/03/2013
MORGANE
MORGANE
Manifestement écrire à tout d'un vice car des mots naissent
un matériau formidable de mystère d'utilisation malaisée.
Oser s'y confronter est d'évidence déraisonnable mais, cependant,
je prends plaisir à le faire avec une légèreté sereine un brin désinvolte.
Rayons d'une incandescence illuminant une vie bien basse de plafond,
Gésine apaisante tel le chant subtil d'un murmure souffle de vie.
A voir le monde si laid, seul le merveilleux à le droit d'existence.
Il devient alors impératif de se comporter en éveilleur de rêves,
De se sustenter des bonnes vibrations émises par les autres
Et de semer des graines de poésie afin d'atteindre l'oasis espéré.
Nous savons que le bonheur ne pend qu'à des branches d'illusions,
Mais la réalité n'est-elle pas toujours ce que l'on fait d'elle ?
Et, même si le fier fleuve de la vie n'est que tumultes redoutables,
Il faut ne jamais oublier d'être par simple inquiétude du peut-être!
Ce serait là l'erreur fatale prompte à enfouir sous la cendre chaude....
P. MILIQUE
09:19 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriturenmorgane de toi, manifester, écrire, vice, vertu, motiver, naître, matériau, formidable, mystère, utilisation, malaise, oser, confronter, évidence, raisonnable, prendre plaisir, légéreté, sérénité, brin, désinvolture, rayer, incandescence, illuminer, bassesse, plafonner, gésine, apaiser, chant subtil, murmure, souffle de vie, laid, merveilleux, le droit d'exister, devenir, impératif, comporter, éveilleur, rêveur, sustenter, bonne vibration, émettre, autrui, semer des graines, sépia, atteindre, oasis, espérence, bonheur, pendre
07/02/2013
TOUT LE MONDE Y SONGE
TOUT LE MONDE Y SONGE
Tout le monde y songe
Les hommes, les anges, les vautours…
Les hommes suffoquent d’angoisses rances et cherchent des réponses
A toutes ces initiatives malheureuses qu’ils n’expliquent pas
Et dont ils empoisonnent l’univers, au fil abyssal de leurs bassesses.
Eux qui prétendaient avoir soif à pleurer d’un monde moral
Se sont toujours employés à ne vivre que de refus réitérés.
Leur patente sottise qui a nourri de cruauté les jours chagrins
Les a incité à se hisser au sommet de la montagne obscure
Pour qu’enfin, dansant sur le bord béant d’un gouffre d’avenir,
Ils perçoivent l’évidence d’avoir déjà perdu ce qu’il n’avait pas encore trouvé.
Les anges eux, n’habitent qu’un agréable oubli du corps
Et semblent, dans leur défi à l’être même, ne souffrir de nulle part.
Ils sont d’énergies différentes, on les discerne sans vraiment les situer,
Beaux minéraux éthérés sur le blond d’une plage
Ou fragments d’émeraudes au cœur de grands espaces arborés.
Tout ce qui les transporte est halo de lumière vive
Permettant d’espérer encore à l’existence vraie d’un palais de l’amour.
Où trouvent-ils la force de chanter encore à l’oreille du mal
Que tout ce qui n’est pas bien n’est pas foncièrement désespérant ?
Les vautours enfin, s’avèrent écrasés par la fatigue du temps
Après avoir longuement tournoyé dans le vent asséché de poussières.
Les pattes agriffées sur les reliefs acérés du sol lunaire,
Ils paraissent s’être absentés dans d’infimes strates de perceptions,
Le regard figé, scrutant nous devinons trop bien quoi.
Ils observent avec acuité les dégâts indignes de l’intelligence,
Et leur immobilité est celle d’un bien compréhensible mépris
Lorsque d’obscures flammes animent l’impossible mystère
Qui suinte de la mort. Et déjà s’esquisse en creux le sourire du diable.
Tout le monde y songe
Les hommes, les anges, les vautours…
Triade d’entités parfaitement dissemblables d’une même galaxie
Avec cependant, ancrée au tréfonds de chacun, la même taraudeuse interrogation:
Se peut-il qu’il y ait vraiment quelqu’un qui m’aime… quelque part ?
P. MILIQUE
09:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, interrogation, songer, homme, angelot, vautour, suffoquer, angoisse, rance, chercher des réponses, initiative malheureuse, expliquer, empoisonner, univers, abyssal, bassesse, prétention, soif à pleurer, monde moral, s'employer, vivre, refus réitéré, patent, sottise, nourrir, cruauté, journée, chagriner, inciter, se hisser, sommet de la montagne, obscurité, danser, bordure, béance, gouffre, avenir, percevoir l'évidence, perurer, trouver, habiter, agréable, oublier son corps, sembler, souffrir de nulle part, énergie, différence, discerner, situation, beaux minéraux