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15/12/2015

VACARME FAMILIER 1

au magma présent de l'écriture,

 

VACARME FAMILIER

1

C'est la nuit, sans doute le sait-elle aussi.
Mais elle ignore à quel point il a mal.
Torturé par son comportement envers elle.
Elle qui pourtant lui offre tout de cet absolu
Que jusqu’alors il n'avait jamais rencontré.
Elle qui l'aime, le lui dit, le lui prouve aussi.
Elle qui l'a investi et qui le comble en entier.
Elle est cet amour dont il s'enivre, dont il exulte.
Chacune de ses fibres ne spirite plus que par elle.
Elle est ce souffle de vie qu'il n'a jamais entrevu.
Elle est l'âme même du mot amour qu'il aime tant.

Il cherche une explication à sa minable attitude.
Pas juste pour en trouver l'hypothétique genèse,
Mais plutôt pour tenter de comprendre l'obscur.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

14/11/2013

UN FUTUR ÉTOILÉ 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN FUTUR ÉTOILÉ

2


Depuis, tu ne peux imaginer le dense trésor qui m’est offert.

Il n’est qu’à penser l’intensité de ce qui en mon âme bouillonne,

Éclate parfois au reflet d’un miroir juste parce que tu existes !

Grâce à l’amour que je te porte et à la certitude que j’ai de toi,

Tu es devenue l’unique réalité en laquelle au quotidien je puise.

 

Je reçois tellement de toi lorsque ta chaleur s’inscrit en moi !

Tu es le souffle de vie partagé au sensuel des baisers échangés,

Tu es l’inespéré cadeau qui me hisse haut vers un futur d’étoiles,

Lorsque tous les possibles sont accessibles, palpables presque.

 

Au cœur d’un temps élargi d’or, l’amour exulte de ta présence.

Ainsi, marcher, vivre, se taire, sourire, c’est t’habiter toujours.

Au tintamarre fou de mes caresses, entends-tu combien je t’aime ?

(FIN)

 

P. MILIQUE

24/03/2013

MORGANE

OASIS.jpeg

 

MORGANE

 

Manifestement écrire à tout d'un vice car des mots naissent

un matériau formidable de mystère d'utilisation malaisée.

 

Oser s'y confronter est d'évidence déraisonnable mais, cependant,

je prends plaisir à le faire avec une légèreté sereine un brin désinvolte.

 

Rayons d'une incandescence illuminant une vie bien basse de plafond,

Gésine apaisante tel le chant subtil d'un murmure souffle de vie.

 

A voir le monde si laid, seul le merveilleux à le droit d'existence.

Il devient alors impératif de se comporter en éveilleur de rêves,

De se sustenter des bonnes vibrations émises par les autres

Et de semer des graines de poésie afin d'atteindre l'oasis espéré.

 

Nous savons que le bonheur ne pend qu'à des branches d'illusions,

Mais la réalité n'est-elle pas toujours ce que l'on fait d'elle ?

 

Et, même si le fier fleuve de la vie n'est que tumultes redoutables,

Il faut ne jamais oublier d'être par simple inquiétude du peut-être!

Ce serait là l'erreur fatale prompte à enfouir sous la cendre chaude....

 

P. MILIQUE

06/03/2013

COMMENT J’ÉCRIS ? 2

ECRITURE.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



COMMENT J’ÉCRIS ?

2


 

Alors, je couche sur le papier le fruit de mes annotations diverses,

Seulement vaincu par l'irrépressible tentation de faire des phrases.

A cet instant-là, il ne s'agit le plus souvent que d'une suite flashes

Provoqués par la rencontre fortuite avec l'évidence quotidienne,

Ainsi que d'un souffle de vie, souffle de mort arrachés à l'ersatz de vie.

En de tels moments, le papier se fait tout naturellement mon ami.

Il sait recevoir mes larmes, mes plaintes et parfois mes colères.

 

Je crois qu'il m'est indispensable d'écrire pour ne pas me perdre,

Où risquer de m'égarer davantage dans les méandres de l'existence.

Et il est fréquent que cette irrésistible nécessité-là m'obsède.

 

C'est pour cela que j'écris. Pour obéir à ma pénombre. Pour rien.

Simplement pour quelques mots, quelques phrases. Pour être un peu.


(FIN.)

 

P. MILIQUE

04/07/2012

LIGNES DE VICE

Oasis_in_Libya.jpg

 

 

LIGNES DE VICE

 

 

Nul ne le contestera: écrire est un vice

 

Et les mots un matériaux fort mystérieux

 

Qu'il est bien difficile de travailler.

 

 

 

Oser s'y confronter est déraisonnable,

 

Mais il me plait cependant de m'y adonner

 

Avec une gaîté un peu désinvolte.

 

 

 

Rayons dardés d'un soleil incandescent

 

Qui illumine une vie bien trop basse de plafond.

 

Gésine aussi apaisante qu'un chant subtil

 

Dont chaque murmure serait souffle de vie.

 

 

 

A voir le monde si laid,

 

Seul le merveilleux à droit d'existence.

 

Il est alors impératif de se comporter en éveilleur de rêves,

 

De se nourrir des vibrations des autres

 

Et de semer des graines de poésie

 

Pour fleurir l'oasis tant espéré.

 

 

 

Nous savons bien que le bonheur, souvent,

 

Ne tient accroché qu'a des branches d'illusions.

 

Mais la réalité n'est toujours que ce que l'on fait d'elle!

 

Et même si le fleuve de la vie n'est que tumultes redoutables,

 

Il ne faut surtout pas s'empêcher d'être

 

Par simple inquiétude du peut-être.

 

Surtout pas!

 

 

 

P. MILIQUE

 

27/04/2012

LE VICE ET L’ECRITURE

SOLEIL.jpeg

 

LE VICE ET L’ECRITURE


Manifestement, écrire est un vice
Et les mots un matériau mystérieux
Et difficile à travailler.

Oser s’y confronter est tout à fait déraisonnable,
Mais je m’y applique cependant
Avec une gaieté sereine
Et un peu désinvolte.

Rayons d’un soleil incandescent
Qui illumine une vie
Bien trop basse de plafond.

Gésine apaisante comme un chant subtil
Dont chaque murmure serait un souffle de vie.

A voir le monde si laid,
Seul le merveilleux à droit d’existence.
Il est alors impératif de se comporter
En éveilleur de rêves,
De se nourrir des bonnes vibrations des autres
Et de semer des graines de poésie
Pour atteindre à l’oasis tant espérée.

Nous savons bien que le bonheur souvent
Ne tient qu’à de frêles branches d’illusions.
Pour autant, la réalité ne sera toujours
Que ce qu’on aura su faire d’elle!

Et même si le fleuve de la vie
N’est que tumultes redoutables,
Il ne faudra surtout pas oublier d’être
Par simple inquiétude du peut-être.
Surtout pas!


P.  MILIQUE