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04/09/2017

A MA FILLE

au magma présent de l'écriture,

 

 

A MA FILLE

 

Une vie d'homme

Est souvent marquée

Par l'image unique,

Toujours très belle,

De la petite enfance.

 

En ce qui me concerne,

L'image gravée, éternelle,

Restera celle de l'émerveillement,

Du mystère et de la pureté,

Celle de l'enchantement,

De la magnificence,

De la grâce et des douceurs,

Du secret où miroitent

La pétulance des promesses,

Des rires fastueux, des misères,

De la crépusculaire tristesse,

Des accès de tendresse enfin.

 

Cette image trop belle

Aux fragrances d'irréel,

Je la perçois au quotidien.

 

Elle se concrétise par un beau visage

Paré de longs et fins cheveux blonds,

Paré de perles bleues qui disent l'amour,

Bref, une frimousse à la douceur exquise

Et au sourire délicat, quasi angélique.

 

Angélique est justement son gracieux prénom,

Et je le trouve enjôleur le prénom de ma fille.

Cet enfant cadeau de beauté a maintenant six ans,

Et ça fait déjà six ans et neuf mois que je l'aime.

 

P. MILIQUE

22/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 15

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

15

 

Peut-être aussi que la douleur, la haine, les souffrances, les cris, les sentiments bas, le mutisme et le désespoir en tumulte à travers toi me traverseront.
Mais qu'ils le fassent ou pas, que nul ne compte sur moi pour te surprotéger:
Parce que je t'aime!
Et je ne te laisserai pas t'épuiser dans ta souffrance.

Je te soustrairai à l'isolement dans lequel tu seras, peut-être, tentée de te réfugier.
Et je stopperai du mieux que je peux ton inévitable fuite en avant.
Cela se fera dans la pureté du mot.
Cela se fera avec incommensurable amour.

Et puis il y a les amis.
Nombreux.
Ou pas.
Invariablement, il y a ceux qui partent, et ceux qui restent.
Ces derniers vont, avec leur sensibilité propre, te prêter main forte dans ta recherche de stabilité.
A chacune de vos rencontres, ils te proposeront quelques éclats de vie.
En leur présence tu pourras te laisser aller à pleurer et à redouter l'avenir.
Parler de la mort pour en rire.
Ils ne seront pas choqués de ça.
Car ce sont tes amis et que pour toi, ils ne veulent que la vie.
 
(A SUIVRE...)
 
P. MILIQUE

14/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

4

 

Le sentiment d'être trompé par les apparences est un leurre.

La perception de cela peut certes se révéler confuse, elle en est néanmoins largement suffisante pour susciter un début de défiance.

C'est pour cela qu'il convient de ne pas verser dans l'irrationnel et de percevoir les choses telles qu'elles sont, pas plus, pas moins.

 

Il convient aussi de conserver par-devers soi un minimum de lucidité pour repousser la toute-puissance revendiquée des situations dont on a objectivement  le plus grand mal à discerner l'essence originelle.

Il est inutile de rester figé plus que ça sur l'attente illusoire d'une construction robuste puisqu'elle n'est que fragmentée par l'insaisissable roi.

L'attitude à adopter tient de celle-ci: il faut se refuser à croire ce qui est dit puisque cela n'aboutit aucunement à découvrir ce qu'on ignore.

Les apparences ne font, on le voit bien, que détourner de ce qu'elles prétendent énoncer et révéler.

Par conséquent elles sont, au final, beaucoup moins trompeuses parce que vite démasquées, que peut l'être le légitime sentiment d'être trompé par elles.

Car elles ne peuvent induire une erreur qu'en renseignant ouvertement sur le subterfuge proposé. Aussi n'ont-elles pas pour exact souci de rester évasives, quitte à revendiquer même un goût certain pour l'exagération.

Et c'est peut-être cette démesure-là qui nous sauve de quelques mortels conformismes ambiants.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/10/2016

LA HONTE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA HONTE

2

 

Mes mots éructent fréquemment à chocs répétés.
Ils ne sont pourtant que projections fantasmées,
Tant il m'est impossible de rester encore locataires
D'insurrections en marche, grondantes. Et ça épuise.
Je suis tant à la recherche d'une réalité matérielle,
De paysages habités par l'illusion d'une présence.

Quant à la honte au souffle puissant qui me décérèbre,
Elle ne peut-être que le fruit d'une sanction immanente
Perpétrés sans retenue contre mon obscène médiocrité.

(FIN)

 

P. MILIQUE

01/10/2016

DUPES DE RIEN 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

2

 

     Une fois déstructurés, et sous les assauts ravageurs de la réalité, les convictions absolues lentement se dissolvent.

Et nous restons cois devant l'inexistence des métamorphoses. Car enfin, quelque chose vient-il soudainement de changer? Non!

Le ciel n'est toujours pas rose, tout comme l'horizon est encore rectiligne et que le soleil s'obstine à se lever.

Du coup, c'est beaucoup moins drôle qu'espéré.

L'illusion autorise au moins, elle, à quelques frasques du meilleur aloi: les étoiles se désagrèges, comètes filantes, dans le cosmos brûlant, les feuillages verdoyants chantent à tue-tête, les bruits du soir s’élèvent, inspirés, en subtiles symphonies, sans oublier les poètes subitement devenus, éberlués, les princes de la cité.

C'est dire si l'illusion est une belle et bonne chose, indéniable d'utilité publique.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

18/04/2016

ULTIME RANDONNÉE 10

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME RANDONNÉE
10

 

Greg tombe maintenant. Le cri épouvanté d'Edgardo s'estompe. Jusqu'à disparaître dans un silence épais, lourd. Un silence instantané. Un silence définitif et irrémédiable dans lesquels les rêves ne peuvent que se briser comme son corps qui chute, se fracasse en rebondissant de rochers en rochers. Dans une ultime et esthétique attitude, tel un pantin désarticulé, il termine sa fantastique cabriole ensanglanté. Déchiqueté. Sans vie. Le visage, lui, est resté étonnamment serein. Il paraît rassuré même, presque paisible. Souriant aussi. Outrageusement souriant. Il était si sûr qu'Edgardo le pousserait.

 

(FIN)

 

P. MILIQUE

12/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 9

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

9

A l'intérieur du Phare, le temps semble s'être ralenti. Il semble en apesanteur. Le flot de paroles lancées en un seul jet par Eliott s'est évanoui en murmure progressif. Ne reste plus, assourdi et régulier, que celui vibrant de l'avenue qui glisse dans le jour finissant.


Eliott est impassible. Son regard se fait comme hypothétique. Il paraît en proie à de perturbantes méditations qui le font osciller dans le vertige d'une pensée résiduelle. Sachant d'expérience qu'une pensée mal formulée est par essence confuse, il s'attache à y porter une attention toute particulière.


Pour ma part, un peu étourdi par sa longue tirade un peu exaltée et décousue, je m’éteins progressivement. Mon imagination alertée part à la dérive. Et je m'absente; je le sens bien. Il est presque impossible de faire autrement: imaginer, c'est s'absenter.


Tu sais Eliott, ta maîtresse fait vraiment montre d'une force hors du commun. La quantité de volonté investie dans le renouveau de son corps est hallucinante. Elle s'acharne sur les fondamentaux, et les résultats obtenus sont considérables. Absolument considérables.

L'issue de ce combat-là sera d'une importance infinie pour le bien-être à venir. Cependant, et je sais de quoi je parle tu le vois bien, cette démarche est tellement démesurée. D'ailleurs, parvenue à la moitié du parcours qu'elle s'est arbitrairement fixée, cela semble soudain se compliquer davantage encore.

Il est vrai, et cela participe de l'inéluctable, que désormais la fatigue s’amplifie et prend des proportions...

(A SUIVRE...)

 

P.  MILIQUE

23/12/2015

CAP SUR LE DESTIN 3

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CAP SUR LE DESTIN

3

L'avenir piétine, avide, à la porte du présent.
Le moment est venu de faire cap sur le destin,
Vers cet autre monde qui reste à découvrir,
Vers des horizons flous restés inexplorés.

Le temps est émouvant qui se dilate au gré des usages,
Alors que finalement épanoui par de moult présages
Il me plaît de vous y croiser, sur le chemin de lumière,
Tendres mains nouées, dégustant avec gourmandise
L'épaisseur vive d'un temps depuis toujours espéré.

(FIN)

P. MILIQUE

 

28/10/2015

LE MIROIR SOCIÉTAL

au magma présent de l'écriture,

 

LE MIROIR SOCIÉTAL

Il n'est pas besoin d'extirper
Ces épisodes-là de leurs mémoire!

Il se sont toujours frottés à la réalité des choses
Initiatrice d'un intense sentiment de frustration
Et d'une existence étroite à l'inévitable inertie.

Point ne leur est besoin de confier leur mal-être
Ni l'évidente obscénité de leurs faibles ressources.

La misère, ils la connaissent, ils la vivent au dedans.
Malgré l'obstination affectée aux tâches immenses
Opérées par leurs mains habituées à faire le présent.

Il n'aime pas trop se prêter à l’exercice de la lucidité,
Il reste qu'il n'hésite pas à défendre les droits outragés,
A s'insurger avec toujours autant d'ostensible virulence
En prodiguant alentour de bouleversants réquisitoires
Pour redonner une valeur à ce monde qui s'y soustrait.

Aux reflets physionomistes du miroir sociétal,
En approche d'une essentielle union des esprits,
Il est impératif aux cœurs d'oublier le sang versé.

P. MILIQUE

12/08/2015

ARPÈGES DE CRISTAL 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ARPÈGES DE CRISTAL

2

Des perles d'or flamboient au frôlement du vent
Et la rose tendre du jour s'ébroue au grand soleil
Prodiguant, capiteuse, sa fragrance déjà lourde.

Les délicieux frissons des baisers enjôleurs
Portés par la danse troublante de ce qui est,
Séduisent l'immanence de nos mains siamoises.

S'offrent alors des moments délicats
Comme sortis d'un rêve patrimonial
Dont chaque aube rejoue la révélation:
Chuchotement déposé dans l'oreille
Qui me suggère de rester près de toi!

(FIN)

P. MILIQUE

04/08/2015

DISSIDENCE VERTE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DISSIDENCE VERTE

3

Alors bien sûr, le regard noir et la colère mal contenue, ça gronde à mon encontre. Leur virulence est à l'aune de leur impuissance à me convertir à La Cause Universelle. Acte de prosélytisme voué, s'il en est, à l'échec certain. Il m'est reproché, pêle-mêle, de ne rien comprendre à l'ampleur du problème en cours. De voir sans vouloir voir en quelque sorte. De ne pas opérer spontanément les liens apodictiques. De ne me livrer à aucune introspection auto-critique. Bref, de rester obstinément passif. Stupidement irréductible. C'est vrai ça, pourquoi ne me sens-je pas moi aussi écolo-responsable, ne serait-ce qu'à titre collectif, de la destruction programmées de ce qui fut jadis notre belle planète?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/07/2015

A MOTS FEUTRES

au magma présent de l'écriture,

 

 

A MOTS FEUTRES

 

Il ne sert à rien de garder longtemps la douleur fière...

 

Il est impératif de parvenir à vaincre en soi ce qui altère,

Accorder sa confiance aux valeurs infinies, belles de sagesse.

Je sais des choses restées trop peu secrètement cryptées en toi.

 

Alors, maintenant que tu connais ces indications nouvelles,

Ne vas pas, inspirée par l'envie légitime, jusqu'à l'extrême

De tes forces actives. Garde l'indispensable tonus nécessaire.

 

Il ne te restera qu'à éprouver le sentiment vif et radieux

De bonheurs faits pour vibrer et à en retirer du plaisir.

A mots feutrés s'inscrit l'évidence de prendre le temps

D'admirer, une fois pour toutes, les charmes alentour.

 

Vision éthérée des matins d'or, spacieux et à peine d'azur.
Elle est vraiment d'une merveilleuse douceur cette pensée-là.

 

P. MILIQUE