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26/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 19

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

19


Peu à peu, tu as repris pied dans ta vie avec, d'abord, un sourire un peu timide, indécis et comme un peu gêné.

Et puis, grâce à ton énergie jaillie, dirait-on, d'un optimisme aussi inextinguible que fondamental, est venu progressivement un temps de gaieté vorace.

Ta gaieté peut parfois paraître exagéré.
Elle ne l'est pourtant jamais trop.
Te voilà redevenue celle que j'ai toujours connue, celle que tu n'aurais jamais due cesser d'être, gagnée par l'affolant vertige des propos frivoles et des engouements spontanés.
Avec tes bouffées d'enthousiasme aussi, ton exubérante générosité et tes fous-rires immensément jubilatoires, mémorables et, cela va sans dire, puissamment contagieux.
Te voilà redevenue toi, chaleureuse et aimante.
Et, sous l'emprise d'une extraordinaire effervescence, tu rejoins de plain- cœur l'indispensable folie qui nous autorise à vivre notre vie à deux de manière somme toute plutôt divertissante.

C'est ainsi puisque nous l'avons choisi ainsi!
Grâce à toi l'avenir ne se conjuguera que dans ta présence lumineuse.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

09/09/2013

LE TEMPS DE L’ÉCRIT DURE 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE TEMPS DE L’ÉCRIT DURE

2


Parce que l’écriture est humaine, elle est alternance de mélancolie et de gaieté. Elle prend parfois la forme désabusée d’une jubilation triste où tout est sombre et frissonnant. La voilà toute en nuances crépusculaires, plus ondulée qu’acide pourtant, pour préciser les jours rongés de solitude où brûle l’urgence de vivre. Dans ces moments-là, il ne reste que les mots pour se défendre. Des mots cernés d’ombre ou vrillés d’angoisse. Des mots froissés. Des mots chauds ou glacés. Noir boue, noir nuit. Des mots qui collent à la peau. Inexorablement.

 

Par bonheur, à force de les travailler minutieusement ces mots, ils nous aident à suivre notre étoile jusque dans les chemins de traverse célestes pour revenir sur nos pas dans les ombres du temps , et à velouter de miel la virulence de certains propos.

 

Il suffit d’un rien , d’un léger décalage de mots, pour que tout bascule dans l’absurde. Un absurde racoleur. Il sait se faire si enjôleur qu’il semble parfois plus cohérent qu’une logique incertaine.

 

Il n’est pas facile, c’est vrai, d’atteindre à la simplicité. Mais la recette existe. Elle recommande de n’user des mots qu’avec clarté, netteté. Porter un regard d’une grande perspicacité, jouer de l’ombre et de la lumière, utiliser une prose subtile et pénétrante d’une fraîcheur souveraine. Produire une écriture souple, infiniment sensible, avec des mots enfants du silence et de la pudeur. Et, au gré des hasards qui n’en sont pas vraiment, donner de la cohérence au désordre en consentant à l’inattendu.

 

Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant.

 

Et cet instant-là aura toujours un calme d’infini pour l’envelopper encore et le faire vivre à tout jamais au cœur d’une histoire inachevée.

(FIN)


 

P.  MILIQUE

06/07/2012

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "Commémorons gaiement la mort de Pasteur".

Commémorons gaiement la mort de Pasteur

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède - 25/02/1984 - 01min48s

 

Marie Curie avait la rage d'or alors que Pasteur avait la rage de dents.

 

Production

Agence, Paris : France 3


Générique

Fournier, Jean Louis
Desproges, Pierre ; Valadie, Dominique

 

04/07/2012

LIGNES DE VICE

Oasis_in_Libya.jpg

 

 

LIGNES DE VICE

 

 

Nul ne le contestera: écrire est un vice

 

Et les mots un matériaux fort mystérieux

 

Qu'il est bien difficile de travailler.

 

 

 

Oser s'y confronter est déraisonnable,

 

Mais il me plait cependant de m'y adonner

 

Avec une gaîté un peu désinvolte.

 

 

 

Rayons dardés d'un soleil incandescent

 

Qui illumine une vie bien trop basse de plafond.

 

Gésine aussi apaisante qu'un chant subtil

 

Dont chaque murmure serait souffle de vie.

 

 

 

A voir le monde si laid,

 

Seul le merveilleux à droit d'existence.

 

Il est alors impératif de se comporter en éveilleur de rêves,

 

De se nourrir des vibrations des autres

 

Et de semer des graines de poésie

 

Pour fleurir l'oasis tant espéré.

 

 

 

Nous savons bien que le bonheur, souvent,

 

Ne tient accroché qu'a des branches d'illusions.

 

Mais la réalité n'est toujours que ce que l'on fait d'elle!

 

Et même si le fleuve de la vie n'est que tumultes redoutables,

 

Il ne faut surtout pas s'empêcher d'être

 

Par simple inquiétude du peut-être.

 

Surtout pas!

 

 

 

P. MILIQUE

 

27/04/2012

LE VICE ET L’ECRITURE

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LE VICE ET L’ECRITURE


Manifestement, écrire est un vice
Et les mots un matériau mystérieux
Et difficile à travailler.

Oser s’y confronter est tout à fait déraisonnable,
Mais je m’y applique cependant
Avec une gaieté sereine
Et un peu désinvolte.

Rayons d’un soleil incandescent
Qui illumine une vie
Bien trop basse de plafond.

Gésine apaisante comme un chant subtil
Dont chaque murmure serait un souffle de vie.

A voir le monde si laid,
Seul le merveilleux à droit d’existence.
Il est alors impératif de se comporter
En éveilleur de rêves,
De se nourrir des bonnes vibrations des autres
Et de semer des graines de poésie
Pour atteindre à l’oasis tant espérée.

Nous savons bien que le bonheur souvent
Ne tient qu’à de frêles branches d’illusions.
Pour autant, la réalité ne sera toujours
Que ce qu’on aura su faire d’elle!

Et même si le fleuve de la vie
N’est que tumultes redoutables,
Il ne faudra surtout pas oublier d’être
Par simple inquiétude du peut-être.
Surtout pas!


P.  MILIQUE