19/04/2013
DANS LE MYSTÈRE DU SENSIBLE
DANS LE MYSTÈRE DU SENSIBLE
Mon insaisissable karma fait de moi un homme prédestiné
Pour l'affleurement obstiné du bruissement intime des êtres,
Pour l'espace fluide de l'errance tendu entre le vide et le silence.
Je te parle de vifs instantanés, d'investissements fugitifs :
Un jour advint ou l'intrusion subite de la beauté dans ma vie
Provoqua la vérité fusionnelle d'un premier regard caressant
Qui fit naître l'inoubliable aux approches de un havre de paix.
Dès lors je n'ai eu de cesse que d'arpenter cet espace lumineux
Surgi d'un inespéré cosmique ensoleillé de braises somptueuses.
Je te parle d'Elle au travers de ce filtre d'improbable d'où elle parut...
A ce stade, je suis subjugué par les miroitements de l'amour absolu,
Et je ne que prendre l'aube à témoin pour dire ces mots essentiels:
Cette Femme-là a su me faire entendre le son d'un rêve arc-en-ciel
Et impulser à l'éphémère latent une rare dimension d'intemporel.
Elle est tellement cette fleur éblouissante dans le mystère du sensible...
Et si je n'étais qu'une graine de sable ordinaire sur le point d'éclore ?....
P. MILIQUE
09:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, mystère, sensibilité, insaisissable, karma, faire de moi, prédestiner, affleurement, obstiné, bruissement, intimité, espace, fluidité, errance, tendre, vide, silence, parler, vif, instantané, investissement, fugitif, jour, advenir, intrusion, subir, beauté, provoquer, vérité, fusionner, premier regard, caresser, faire naître, inoubliable, approcher, havre de paix, n'avoir de cesse, arpenter, espace lumineux, surgir, inespéré, cosmique, ensoleiller, braise, somptueux, au travers, filtre, improbable, paraître, stade
26/09/2012
DES ÊTRES INDISPENSABLES
DES ÊTRES INDISPENSABLES
Il est des êtres indispensables
Avec qui l'on s'enchaîne au plaisir
Incomparable du respect réciproque.
Sans eux, il est certain de vivre dans l'inachevé,
Lorsque la fatigue de l'existence s'accumule
Comme une poussière de résignation sous les gravats de l'ennui.
Alors, ils apparaissent à nos côtés,
Crapules, dans l'immédiat sympathiques,
Pour nous proposer d'autres interprétations
D'une même réalité.
Et nous exultons soudain
Dans la violence du changement.
Parce qu'ils possèdent cette façon magique de dire le banal,
Nous tombons sous le charme d'un étrange enchantement.
Quelques illusions consolantes,
Quelques trouvailles essentielles
Nous offrent les instants précieux et insaisissables
De l'éphémère sérénité du quotidien.
Nous sommes dans le confort inconnu de l'apaisement.
Le monde devient parfaitement frivole,
Hautement pittoresque et facétieux presque.
Avec l'enivrement supplémentaire d'une rêverie au long cours
Qui rend perceptible la mélodie bruissante
Et troublante de l'air du temps.
La sensation est brut de moments lumineux,
Source infinie d'étonnements et de voluptés,
Subtile symbiose avec une vie qui fait maintenant patte de velours.
Il est des êtres indispensables
Révélateurs de sensations enfouies.
Ce sont des complicités de toute une vie...
P. MILIQUE
10:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, être indispensable, enchaîné au plaisir, incomparable, respect réciproque, vivre dans l'inachevé, fatigue, existence, accumulation, poussière, résignation, sous les gravats de, 'ennui, apparaître à ses côtés, crapule, immédiateté, sympatjique, proposition, interprétation, réalité, exultation, la violence du changement, façon magique, dire le banal, tomber sous le charme, étrange enchantement, illusion, consolation, trouvaille, existentiel, essentiel, instant précieux, insaisissable, épéhémère, sénérité, quotidien
15/03/2012
A L'INFINITIF
A L'INFINITIF
Rester une fois encore à l'écoute de la nuit qui tombe,
Flâner, en marche pour l'insaisissable,
Tenter de se soustraire à la brutalité du monde.
Se révolter avec la délicatesse d'un espoir insensé,
Irradier de tout son éclat les noires interrogations,
Arpenter des territoires à la fois charnels et invisibles.
Se dresser face à l'absurdité dominante,
Changer le cours vertigineux de la passion,
Déchiffrer les ténèbres jusqu'à la démesure.
Explorer pour cela d'imperceptibles intérieurs,
Fragmenter les rêves trop souvent réducteurs
Et regretter encore les espérances déchues.
Perturber avec sérénité la trop parfaite harmonie,
Saigner à l'intérieur pour ne pas être vu,
Se reconnaître au loin malgré l'obscurité.
S'abolir dans la conscience d'une chape d'amertume,
Avoir le sentiment poignant d'une présence illusoire,
Dériver prostré sur un lac d'étranges impressions.
Obéir aux tourbillons sensoriels,
Partager le malaise des forces obscures,
Neutraliser les contraires d'un monde disparate.
Détester la beauté, surtout si elle est silencieuse,
Estomper les lieux aux apparences fuyantes,
Traverser la démesure ravageuse du sublime.
Aimer les tourments, les envolées émotionnelles,
Disperser les lignes de rupture des zones déjà lointaines,
Mettre en évidence la présence supposée des possibles.
Se désespérer au quotidien de la solitude tendu à l'extrême,
Être aux prises ardues avec ses propres déchirements,
Avoir, soudain illuminé, des fulgurances surréalistes.
Se faire voler la vie par inadvertance,
Proférer avec sérénité de misérables mensonges,
Respirer rien que pour soi, tout en pudeur.
Faire une troublante rencontre à l'aube d'horizons magiques,
Chercher instinctivement la douceur dans le souvenir d'une tendresse,
Se sentir aspiré par l'impétueux tourbillon des eaux troubles.
Avoir des exigences démesurées
Faire passer la vie dans les mots
Relier la totalité de tous les fils, même ténus.
Se préserver des effets pervers
D'une mémoire seulement désireuse d’oubli,
Maintenir la lumière vive de l'absent
Dans l'ombre incongrue de l'absence,
Observer avec une certain soulagement
Que les morts aimés ne meurent jamais.
Comment échapper à la pesanteur des mots?
A leur rugosité dérangeante?
Avec une ostensible inconscience,
J'ai ouvert l'armoire où je les savais entreposés
Pour les coucher, ici, drapés d'humilité.
Et maintenant, les voilà jetés....
Ils s'abiment déjà et crissent
Sous les pieds agressifs d'un temps
Qui passe au plus près d’une trace défaillante:
Celle, obsédante, du miracle précaire de l'écriture.
P. MILIQUE
06:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'éciture, à l'infinitif, la nuit tombe, reste à l'écoute, flâner, en marche pour, insaisissable, tenter de se soustraire, la brutalité du monde, se révolter, avec délicatesse, espoir insensé, irradier, éclat, noirceur, interrogation, armenter le territoire, charnel, invisible, se dresser face, absurdité dominante, changer le cours, vertigineux, la passion, déchiffrer les ténèbres, jusqu'à la démesure, explorer, imperceptible, intérieur, fragmenter, rêve, réducteur, regretter, espérance, déchu, perturbateur, sérénité, parfaite harmonie, saigner à l'intérieur, se reconnaître, obscurité, abolition, conscience, chape d'amertume, sentiment poignant, présence illusoire, dériver, prostré, étrangeté, impression