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14/05/2017

BOURGEONS RADIEUX

au magma présent de l'écriture,

 

 

BOURGEONS RADIEUX

 

S'abandonner à l'existence

Sur ses rives nonchalantes,

Sans se soucier de l'inconnu,

Rêver toujours plus en grand

Les émerveillements imprévus.

 

Aurores cosmiques

Et instant de cristal,

Bourgeons radieux

Qui rallument le ciel,

Mélodies intérieures

Émotions novatrices,

Oratorio d'un monde

Qui courtise la grâce.

 

Le temps qui passe ne se négocie pas
Pas plus que l'eau coulant sous nos pas
Ne saurait éroder les multiples manières
Dont chacun dispose à se respecter droit,
Pas même les cent et plus anniversaires

Seront pour nous un acceptable exploit.

Pas vrai ?

 

Patrick MILIQUE

25/05/2016

T'APPROCHES PAS DU FEU 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

T'APPROCHES PAS DU FEU

2

C'est ainsi qu'auprès de toi naîtra sa légitimité
D'homme exclusif préposé à te maintenir en vie.
Tourmentée auprès de lui, tu partiras en dérive
Sur le chaos d'une souffrance qui submerge tout,
Jetant ton cœur en sang dans les entrailles fétides
De, l'insatiable blessure de tes questions multiples.

N'oublie jamais cela:
T'approches pas du feu
Tu vas t'abîmer les yeux
Plus t'es loin du brasier
Mieux tu vois le danger.

Et voilà qu'elle dit les douleurs enflammées
De ce qui est, qui n'aurait jamais dû exister,
Que, c'est sûr maintenant, elle regrette déjà.

(FIN)


P. MILIQUE

29/12/2014

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD

2

Un pénible sentiment de frustration éclot les fleurs du regret,
Des nouvelles portées par le vent attisent l’obscur du vivre
Et incitent le merveilleux à trouver refuge au cœur des rêves.

Nous avons le cœur assez têtu pour tenir tête aux maux,
Pour briser la fatalité qui nous pille le corps jusqu’à l’assujettir.

Dans la nuit qui peu à peu déchire le jour s’exalte l’instant nu
Lorsqu’aux lumières de l’aube scintillent des larmes de rosée
Et que le soleil donne consistance à un écrin de perles de jade
Excluant d’une rigueur tenace l’absurde phrase inachevée.

(FIN)

P. MILIQUE

11/12/2014

UN MAL PROVISOIRE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN MAL PROVISOIRE
3

 

De fait, la nostalgie ne secrète qu'un faux problème :

Jamais ne se produira d'essentiel retour

Puisque nul n'est jamais vraiment parti !

 

Il croyait qu'elle avait toujours un coup d'avance.

Désormais, il sait qu'elle induit la fin  du voyage

Encore que, lorsqu'elle parvient à son terme,

La nostalgie n'en est jamais qu'à son début.

Et s'il semble que rien n'est nouveau sous le soleil,

En réalité que, comme à l'accoutumé, tout à changé.

De sorte que, plus que la souffrance de cette acuité-là,

C'est l'ample tristesse d'avoir simplement vécu

Qui remplace la bonne vieille douleur d'attendre.

 

Il ne reste plus qu'à regretter au fil du silence

Les heures surannées où nos larmes coulaient.

(FIN)

 

P. MILIQUE

29/03/2014

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT: NELSON MONFORT

 

DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT

  NELSON MONFORT

 

 

Ça n'étonnera personne, Nelson Monfort lit en version originale. En Anglais. En Espagnol. Mais pas en Russe, il le regrette d'ailleurs, car le journaliste est un grand admirateur de la littérature russe : Dostoïevski, Pouchkine.  

Récemment, il s'est plongé dans 'These few precious days : the final year of Jack with Jackie'. Le journaliste américain Christopher Andersen y évoque les derniers mois du couple Kennedy, avant l'assassinat du Président JFK, il y a bientôt 50 ans.

Nelson Monfort reconnaît qu'il ne lit pas trop les grands succès de librairie : "j'ai un peu de mal quand je vois des centaines d'exemplaires du même livre sur une plage : j'ai tendance à penser que la prose sent l'ambre solaire." 

23/12/2013

MEXICO EN UNA LAGUNA MEXICAN: SONG BY FANTAZIO « ME ESPINE LA MANO »

 

MEXICO EN UNA LAGUNA
MEXICAN SONG BY FANTAZIO

(3’24’’)
« ME ESPINE LA MANO »


Une chanson traditionnelle mexicaine des années 30 interprétée par Fantazio. A chanter le matin pour rétrécir le monde et le tenir dans la main.


Enregistrement : 17-19 avril 13
Réalisation : Arnaud Forest
Cuarto & voix : Fantazio

12/12/2013

ESSAIM DE COCCINELLES A TAXCO (MEXIQUE) LE 13 NOVEMBRE 2013

(Captation Personnelle)

 

ESSAIM DE COCCINELLES

A TAXCO 

(MEXIQUE) 

LE 13 NOVEMBRE 2013

08/11/2013

VISITE DE LA GROTTE DU DRAGON A BONIFACIO (CORSE DU SUD) OCTOBRE 2013

(Captation Personnelle)

 

VISITE DE LA GROTTE DU DRAGON

BONIFACIO

(CORSE DU SUD)

  OCTOBRE 2013

14/08/2013

LA FOLIE

 

La-Folie.jpg 

 

LA FOLIE

 

La folie, c'est un renversement de tendance.

Une rupture. Ou un accomplissement. C'est selon.

Mais c'est à l'évidence inscrit dans le destin de chacun.

 

Nous avons tous,

Invisiblement tatouées au centre de nous-mêmes,

Des expériences impossibles à décrire,

Des déchirures personnelles qui précipitent notre naufrage

Et donnent naissance à la confusion générale,

A l'inextricable désordre.

Désormais, sous le vernis craquelé

Des signes les plus conventionnels,

Se précipite une pluie d'images mortes

Et de sanglots convulsifs.

Ce sont des larmes de l'esprit.

 

Nous venons soudain de passer d'une logique à l'autre.

Il va falloir faire face à certaines transformations irréfutables

Lorsque le langage se tarit

Et que la pensée s'atrophie,

Dans la crainte sans scrupules.

 

Par bonheur, cette nouvelle donne

Est également capable de nous ouvrir

A de formidables démesures.

A une subite, appréciable et joyeuse anarchie.

 

Grâce à elle nous pouvons sortir des chemins balisés pour oser, enfin,

Nous perdre dans des ruelles obscures et encore inexplorées:

Celles de notre inconscient !

Cela nous pousse à bousculer les conformismes

En faisant voler en éclat les carcans les plus codifiés.

Nous pouvons maintenant, et c'est bien là l'essentiel,

Nous réchauffer à la flamme prometteuse

De cette nouvelle présence.

 

C'est un endroit où il est agréable de s'épanouir.

Où la certitude disloque les futurs regrets.

Il faut vivre dans cette marge-là jusqu'à y disparaître.

 

Elle est ombre insaisissable.

Elle est nuit définitive et énigmatique.

Elle est la vie qui bégaie.

Elle est la Folie.,

Stridente d'apaisement.

 

P. MILIQUE

28/03/2013

PRINTEMPS DES POETES 2013 : Anne-Marie BERNARD " Pour la voix du poème "

 

PRINTEMPS DES POETES 2013 

Anne-Marie BERNARD

" Pour la voix du poème "

 

Lu par Maëlys Ricordeau

 

Poème inédit écrit pour le Printemps des poètes 2013. "Les voix du poème" est le thème choisi pour cette 15ème édition.

 

Edito de Jean-Pierre SIMEON, directeur artistique: "Dès sa naissance, au début des temps humains, la poésie est une parole levée. Qu'il soit murmure, cri ou chant, le poème garde toujours quelque chose de son oralité native. Il est donc peu ou prou une affaire de voix, la voix intérieure du poète répondant aux voix du monde.
Le partage des poèmes dans la cité, qui est depuis quinze ans l'ambition du Printemps des Poètes, passe nécessairement par la voix haute.
Le Printemps des Poètes 2013 fera entendre plus que jamais cette polyphonie vivante."

 

Maëlys Ricordeau Richeux © RF

 
 

 

A l'occasion du Printemps des Poètes, les Poèmes du jour sont lus toute la semaine par la comédienne Maëlys Ricordeau, membre du collectif Das Plateau.

 

***

POUR LA VOIX DU POEME

 

Ecoute

le silence est fait de paroles

à l’intérieur de soi

comme une aube venue des profondeurs

entoure d’esprit

la lumière

 

Les mots de novembre annoncent l’espace

hauteur achevée des parfums vécus

l’odeur émaillée d’une vie qui avance

avec dans la bouche matinale

le goût d’une voix

 

Ecoute

le chuchotement du premier mot

se tait à la source

pour se désaltérer dans l’ombre

et combler le vide

 

Dans ce grenier inépuisable

enfin le cri

pétrifie l’essentiel

 

Anne-Marie BERNARD
inédit novembre 2012

02/01/2013

FLOW : " SANS REGRET " (Clip Officiel)

 

FLOW 

" SANS REGRET "

(Clip Officiel)


Florence nous a offert ce précieux cadeau pour entamer la nouvelle année...


Vous ne connaissez pas FLOW ???

2013 sera pour vous l'année de sa découverte !

09/12/2012

ÉTRANGE MÉCANIQUE 4

ETRANGE MECANIQUE.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ÉTRANGE  MÉCANIQUE

4

 

L'appareil sembla hésiter, un peu circonspect pour sûr, émit un vague son mi grognement mi grincement, parut se trémousser un peu langoureusement sur son socle avant d'enfin lui rendre son ticket, dûment oblitéré cette fois. Ce faisant, le voyant vert lui intima, non sans une banale fermeté: «Reprenez votre billet!» Puis, tout en clignotant de façon un peu plus polissonne ajouta, presque lascivement: «S'il vous plaît...»
Pas mal interloqué, il crût entendre comme un profond soupir de désenchantement affligé sourdre des entrailles mystérieuses de la mécanique philanthrope. Elle regrettait déjà l'incroyable moment de faiblesse dont elle venait de faire preuve. D'autant plus qu'il se révélait responsable du crépuscule d'une relation pourtant vite devenue presque amicordiale. C'est vrai, elle avait tout fait pour l'amadouer et elle l'avait même séduit beaucoup plus facilement qu'elle ne l'avait initialement envisagé. Mais maintenant, il ne pouvait en être autrement, tout cela allait rejoindre sa quotidienne boîte à souvenir. Pourquoi faillait-il qu'aujourd'hui un peu de tristesse s'en mêle? Peut-être que tout cela était déjà terminé?

 

De toutes les façons, il n'était pas pressé...
Et ça tombait plutôt bien parce que, avait-il effectué quelques pas dans le long couloir de céramique à la couleur douteuse, que le sourire niais, augmenté de la satisfaction de celui qui a su faire entendre raison, qui éclairait depuis quelques instants son visage se désintégrer lentement, exprimant d'abord l'étonnement pour, au fur et à mesure, se figer dans l'affliction la plus contrite.

C'est que... l'information affichée, ironique, l'indiquait sans équivoque:
Il s'était trompé de station!


(FIN)

 

P. MILIQUE