22/07/2016
DELIT DE FEMMES
(Si vous avez eu la belle idée d'écouter l'intense mis en musique par Valhère, concentré d'intense que j'ai partagé avec vous il y a peu, peut-être aurez-vous la curiosité de lire ce que je lui ai écrit pour lui exprimer ma perception de ses magnifiques mots.)
http://valhere.blogspot.com/
DÉLIT DE FEMMES
Dans le petit matin, aux heures où la ville fait sa toilette.
C'est le moment où l'homme se soustrait à l'autre Dame
Pour revenir, un peu piteux, auprès de la sienne.
Il se sait un peu usurpateur
Et de ce fait n'est pas fier de son délit.
Mais enfin...
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
Les lèvres qui reconnaissent sa peau l'enlace et l'étreint.
Irrépressible élan qui offre l'intimité fougueuse
De baisers non soustraient à l'autre, pense-t-il.
Baisers voraces et terriblement charnels.
De là naît la musique lumineuse de jours à venir
Où l'existence, revigorée, se farde de beauté.
L'homme s'était fondu à sa Dame.
Après avoir humé une dernière fois
Le parfum unique exhalé des corps repus,
Il consent à revenir auprès de celle
Qui aura passer la nuit sans lui.
La porte s'est fermée, étouffant ainsi
Le dernier cri du corps qui l'aurait fait rester.
Il songe à toutes ces heures déployées dans l'infini nocturne,
Au voile épais de la lune en deuil des étoiles.
Au pli de sa mémoire à vif, il s'invente
D'autres routes de braises où s'incendient les sens.
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
Il tourne le dos et s'en va là où il doit aller.
Il le fait doucement, avec précaution.
Il ne faudrait pas que ses rêves se brisent
Dans les spasmes de l'obscurité qui s'éteint.
Cependant l'homme, dans sa faiblesse,
Ne résiste pas aux remords qui pointent.
Au sortir de la nuit trop blanche,
Le regard incertain confirme l'aube blafarde.
Et il comprend soudain, avec netteté,
Que le sens n'existe jamais qu'au travers de la quête.
Il n'est pas fier de son délit,
Car il se sait misérable imposteur.
Il s'allonge auprès de la femme,
La légitime. La sienne. Du moins le croit-il.
Au vrai, mais bien sûr il l'ignore,
Il vient de trouver une place encore chaude
Auprès de la maîtresse d'un autre
Qui, dans la fusion des corps
Savait si bien, avec délicatesse, la redessiner.
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
P. MILIQUE
11:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, valhère, délit de femmes, faire sa toilette, se soustraire, revenir, piteux, usurpateur, fier, le cri, râle, aube, amant, chasser, heures mortes, lit, lèvre, peau, enlacer, étreint, irrpressible, élancer, intimité, fougueuse, baiser, soustraire, voracité, terrible, charnel, musique, lumière, revigoré, farder, humer, parfum, corps repu, étouffer, deuil, braise
23/04/2016
VENIMEUSE PROXIMITÉ 3
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
VENIMEUSE PROXIMITÉ
3
Piteusement incapable de dépasser les contradictions, il ne parvient pas à concevoir qu'il s'agit pourtant des siennes.
Il lui suffirait pourtant d'élargir un tant soit peu un horizon pour que cela, d'un coup, lui devienne possible et lui permette, ce faisant, d'exposer clairement les impasses tragiques de l'idéalisation et de ses mirages.
De livrer la vérité simple des comportements humains dans ce qu'ils sont vraiment.
D'évoquer, même si cela doit se faire avec un certain dégoût, la réalité des tentations charnelles qui souvent l'assaillent.
Au lieu de cela...
Son existence maintenant s'étiole au fur et à mesure du temps qui passe.
Le voilà prêt pour à s'élancer pour sa destination idéale, toujours embourbé dans son conforme rigide et son immobilisme idéologique, il reste sans faillir, inflexible et sectaire, jusqu'au dernier combat.
Négligeons-le ce pauvre hère!
Lui qui se présente devant la mort mal protégé par son masque frauduleux.
Misérable rat d'église désormais en partance pour cet ailleurs qu'il aura passé sa vie à tant vanter.
(FIN)
P. MILIQUE
10:00 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, piteux, incapable, dépasser, contradiction, conception, élargissement, horizon, permission, exposition, clairement, impasse, tragédie, idéalisation, mirage, livrer, comportement humain, évocation, dégoût, tentation, charnel, assaillir, étioler, élance, destination, embourber, conformité, rigide, immobilisme, idéologique, faillir, inflexible, sectaire, dernier, combat, négliger, hère, mortifère, masque, frauduleux, misérable, rat, église, en partance, vantardise
20/03/2015
LE FIL CONDUCTEUR 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LE FIL CONDUCTEUR
2
Il reste à partager les sensations et les émotions,
Celles-là mêmes qui procurent la jubilatoire
Fulgurance d'instants de vie appelés à durer.
Bruissement mélodieux qui s'attache à épanouir
Avec l'amour pour fil conducteur, pour respiration.
Plus tard, bientôt nous le savons, apparaîtront
De magnifiques arrêts sur image sur les jalons
D'une vie débordante de charnelle nécessité:
La naissance d'un enfant désiré en est l'évidence.
Ce sera une radieuse journée inondée de lumière.
Une journée qui aurait pu être semblable à d'autres
Mais qui, en tout état de cause, s’avérera unique,
Essentielle comme peut l'être l'éternité prélevée.
(FIN)
P. MILIQUE
09:38 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, respiration artificielle, sensation, émotion, méritoire, procureur, jubilateur, fulgurance, instant, vitrifier, appeler, durillon, bruissement, mélodieux, attacher, épanouir, amour, réquisitoire, tard, bienfaiteur, savate, apparition, magnigficat, arrêt sur image, jalon, débordant, charnel, nécessité, naissance, enfanter, désirer, évider, radieux, journée, inondation, lumière, juxtaposition, sombrero, état de cause, avérer, unifier, essence, éternité, couteau, prélèvement, instinctif
11/02/2015
L'ANGOISSE DE DÉCEVOIR 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
L'ANGOISSE DE DÉCEVOIR
2
Mais comment s’aimer en manquant de générosité pour aimer l’autre?
Comment s’aime lorsque, confronté à la fureur de ses contradictions,
On se retrouve projeté dans l’impossibilité de distinguer son chemin?
La peur de ne pas être aimé naît de la crainte, de l’angoisse de décevoir.
Je m’enracine dans la douleur d’une situation sans passé ni présent
A laquelle se greffent à intervalles réguliers moult anciennes anxiétés.
Certaines blessures rejaillit en hoquetant un dense flux intime activé
Par une pulsion répétée, coulée sombre qui fuse, tumultes écumants.
Tout cela qui s’oppose aux vagues de désir, aux nécessités de repos.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écritureanxiogène, anxiété, amouracher, manquement, générosité, occiput, confrontation, fureur, contradiction, contradictoire, retrouver, projeter, impossibilité, distinguer, chemin, peur, étrier, naître, crainte, angoisse, décevoir, enraciner, douloureux, situation, passé, avenir, présentoir, greffon, intervalle, régulariser, moult, ancien, blessure, rejaillir, hoqueter, dense, flux, reflux, intimer, activer, pulsion, répétition;coulée, sombre, fuseau, tumultes, écume, opposer, vague de désir, nécessité, charnel
13/04/2014
DIABOLIQUE MALICE
DIABOLIQUE MALICE
Intelligent et déraisonnable manipulateur,
Il exploite l’intarissable filon
D'habiles et puissants piments poétiques.
Il en joue avec une malice diabolique
Pour l’accabler charnellement
D’un amour profus et malvenu,
Donnant au mythe une dimension supplémentaire
Jusqu’à ce que la méprise enfin démasquée
Régresse dans le repentir et disparaisse à jamais.
P. MILIQUE
09:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, diabolique, malice, intelligence, déraisonnable, manipulateur, exploiter, intarissable, filon, habile, puissance, piment, poétique, jouer, accabler, charnel, amour, profusion, malvenu, donneur, mythe, dimension, supplémentaire, méprise, démasquer, régression, repentir, disparaître
26/03/2014
HUBERT VOIGNIER: LES HAUTES HERBES « Dès le retour du beau temps… »
HUBERT VOIGNIER
LES HAUTES HERBES
« Dès le retour du beau temps… »
- les poèmes ne portent pas de titres, il s'agit des premiers mots entre guillemets -
Lu par : Thierry HANCISSE
Références:
Les Hautes Herbes, Cheyne Editeur, 2004, nouvelle édition illustrée par Estelle AGUELON 2011
Aller à la découverte des hautes herbes, au détour de paysages repeints aux couleurs de la reverdie annuelle, est un bonheur comparable à celui de se lever tôt pour constater que le soleil règne en maître absolu sur la campagne, avant que ses rayons, frappant de plein fouet les yeux du promeneur matinal, à peine éveillé, ne le jettent, l’esprit à moitié sonné, sur le carreau éblouissant des routes…
Illustration du premier mouvement du recueil Les Hautes Herbes d'Hubert Voignier Estelle Aguelon © cheyne
Hubert Voignier est né en 1964 à Lyon. Il a publié cinq livres à Cheyne et deux autres chez Deyrolle.
Lecture charnelle du paysage qui se réveille au printemps, Les Hautes Herbes est un récit d’émotions, de sensations et d’angoisses du plein champ, c’est aussi un appel au soleil, au printemps, à la sève qui monte et à ce besoin d’ouvrir les yeux, de humer la nouvelle saison, de boire le paysage, de goûter le vert tendre pour voir s’il n’a pas changé depuis l’an dernier.
***
Extraits choisis par Laurence Courtois
Prise de son, montage : Julien Doumenc et Pierre Henry
Réalisation : Michel Sidoroff
Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet
18:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, hubert voignier, hautes herbes, thierry hancisse, estelle aguelon, découverte, détour, paysage, repeindre, couleur, reverdir, annuel, bonheur, comparable, se lever tôt, constater, soleil, règne, maître absolu, capagne, rayon, frapper de plein fouet, oeil, promeneur, matinal, peine, éveillé, se jeter, esprit, sonné, sur le carreau, éblouissant, route, charnel, printemps, sève, ouvrir les yeux, humer, saison, boire, gôuter, laurence courtois
03/03/2014
LIMBES VAPOREUSES
LIMBES VAPOREUSES
Il y a la présence d'une source, magnifique et vibrante
Qui alimente une souterraine nappe de mots.
Ramassis de perceptions dans les gouffres de l'être,
Canal d'énergie qui suinte la nuit charnelle,
Aux soubresauts geignant du tréfonds.
Respirer se conquiert parfois dans l'irrespirable,
Sauf que parfois la poésie naît au pénible
Des commotions répétées d'une vie émotionnelle
Qui impose la remise en cause de l'écriture
Dans son effort lancinant vers la forme et la beauté.
Il lui est vain cependant d'enchaîner bout à bout
Les limbes vaporeuses d'une mémoire
Dont il ne parviendra jamais à pimenter le chant.
P. MILIQUE
05:47 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : limbes, vaporeux, présence, source, magnifique, vibrant, alimenter, souterrain, nappe, mot, ramassis, perception, gouffre, canal, énergie, suinter, nuit, charnel, soubresaut, geindre, tréfonds, respirer, conquérir, irrespirable, poésie, naître, pénible, commotion, répétition, vie, émotionnel, imposer, remise en cause, écriture, effort, lancinant, forme, beauté, vain, enchaîner, bout à bout, mémoire, parvenir, pimenter, chant
19/02/2014
GEORGES SCHAEHADE: "ILS NE SAVENT PAS..."
GEORGES SCHAEHADE
"ILS NE SAVENT PAS..."
(il s'agit des premiers mots de ce poème sans titre)
Lecture par CÉLINE SAMIE
Références:
in Les Poésies
© Gallimard 2001
Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.
Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.
Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).
En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.
Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
00:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma présent de l'écriture, transformation, david, sophia, rose, rajeunir, claire hauter, recevoir, habitué, se métamorphoser, travestis, douche, épilation, maquillage, perruque, rituel, procéder, magie, illusion, client, ignorer, se cacher, derrière, la grande sophie, verger, exil, plage, familier, trise, beauté, oubli, griller, dormir, emperré, tendreté, souvenir, oiseau, charnel, montagneux, enfance, folie, cri de rage, vivaldi, faim, assassin, multimédia, grondement, volcan, dynamiter, compresser
02/02/2014
AU PAYS DU BONHEUR 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
AU PAYS DU BONHEUR
2
Tu dois désormais planter un décor définitif et inattendu
Au cœur d’un univers qui ne ressemblera à aucun autre.
Ainsi resteras-tu disponible à la fière intuition du monde
Que tu habiteras autrement en répondant à ses sollicitations.
Tu exploreras tous les possibles nourris de folles sensations
Et donneras émotion charnelle aux instants intenses saisis
Dans l’universel contenu dans le rire originel d’un enfant.
La vie sera encore donc, parfois invitation à une fête joyeuse,
Euphorisante comme une bulle de rêve dans un ciel juvénile.
Il arrive ainsi que le sublime se niche dans la grisaille quotidienne,
Mais le chemin emprunté mène inéluctablement au pays du bonheur.
Sache poursuivre le tien avec en compagnie de ton compagnon d’osmose.
Celui-là saura te faire vivre en amour à l’embrasé de ce pays-là, exclusif,
Où deux voix solitaires se reconnaissent d’emblée en un iconoclaste écho.
(FIN)
P. MILIQUE
09:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, bonheur, paysan, désordonné, désordre, planter, plantation, décor, dacoration, définitif, inattendu, coeur, univer, ressembler, autre, rster, disponibilité, fier, intuition, intuitif, monde, habiter, répondre, sollicitation, explorer, exploration, possible, nourriture, folle, sensation, donner, émotion, charnel, instant, intense, saisir, universitaire, contenir, rire, originel, enfant, ie, invitation, fête, joyeux, euphorie, euphorisant, bulle, rêve, ciel
24/01/2014
Yves JAMAIT et Daniel FERNANDEZ: "LE TEMPS DU TANGO" SALLE NOUGARO TOULOUSE
(Captation Personnelle)
Yves JAMAIT et Daniel FERNANDEZ
"LE TEMPS DU TANGO"
SALLE NOUGARO
TOULOUSE
LE 2 Octobre 2010
05:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, yves jamait, daniel fernandez, paris, brûler, fumer, empêtrer, cha cha cha, épuiser, épuisement, ogresse, ventre, charnu, horizon, béton, rythme, fougue, emmêler, déclamation, césame, amour, révolte, tendresse, rythmes africain, tombouctou, lo'jo, denis péan, subvenir, subvention, chigno, bourguignon, mémoire, étriqué, souvenir, charnel, parisianisme, ukulele, collaborer, pêter en fleur, peser, inuit, âge de raison, bas-ventre, cari, caribou, roussir, émancipation, émanciper, poisson, tempête
23/01/2014
Yves JAMAIT et Daniel FERNANDEZ " JE PASSAIS PAR HASARD" SALLE NOUGARO TOULOUSE
(Captation Personnelle)
Yves JAMAIT et Daniel FERNANDEZ
" JE PASSAIS PAR HASARD"
SALLE NOUGARO
TOULOUSE
LE 2 Octobre 2010
06:27 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, yves jamait, daniel fernandez, paris, brûler, fumer, empêtrer, cha cha cha, épuiser, épuisement, ogresse, ventre, charnu, horizon, béton, rythme, fougue, emmêler, déclamation, césame, amour, révolte, tendresse, rythmes africain, tombouctou, lo'jo, denis péan, subvenir, subvention, chigno, bourguignon, mémoire, étriqué, souvenir, charnel, parisianisme, ukulele, collaborer, pêter en fleur, peser, inuit, âge de raison, bas-ventre, cari, caribou, roussir, émancipation, émanciper, poisson
07/01/2014
COMME UNE DÉFERLANTE
COMME UNE DÉFERLANTE
Dans l'intimité et l'isolement que l'on se créé
Se cherche une sincérité et une violence qui fige.
La matière presque charnelle des mots
Compose une langue riche de sonorités
En harmonie rythmée de musicalité.
Ne pas interpréter le texte, mais le révéler.
Donner naissance comme par enchantement
A quelques rares et précieuses découvertes.
Et, en fin de souffle, proposée la déferlante
Entrevue dès la première impulsion,
Au cœur de l'émotion primitive nourrie
Des silences bavards et de paroles pudiques.
P. MILIQUE
09:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, déferlante, intimidation, isoler, isolation, isolement, créer, création, chercher, sincérité, violence, figer, marière, fécal, charnel, moteur, composer, langue, riche, sonorité, harmonie, rythme, musicalité, interpréter, texte, révéler, révélateur, révélation, donner naissance, enfanter, enchantement, rareté, préciosité, découverte, finitude, souffle, proposer, entrevue, primeur, impulsion, coeur, émotionnel, primitif, nourriture, silence, bavard, bavarder, bavardage, parolier