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11/09/2016

UN AMOUR INACHEVÉ 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AMOUR INACHEVÉ

2

 

Parvenu au bout d'un nécessaire voyage intime,
Et après avoir commué les ternes couleurs du quotidien
Par celles tellement plus chatoyantes de l'imaginaire,
Surgit soudain, magique, un éden d'une saisissante beauté.

Cela ne fait aucun doute, les dés sont jetés: cap sur l'exaltation!
Au cœur d'un ciel devenu d'azur, s'élèvent des chants d'amour.
Rapidement, on est enivré de bonheur. De bonheur étourdissant.

Mais tout cela ne serait-il au final que banale illusion?
Et n'a-t-on jamais aimé quelqu'un pour ses seules qualités?
Alors que, de toute éternité, nous savons que l'être humain,
Dans chacune de ses réactions, présente toujours une énigme.

(A SUITE...)

 

P. MILIQUE

21/07/2012

Vincent NORMAND: "Le dormeur du val" (Arthur RIMBAUD)

Vincent NORMAND:

"Le dormeur du val" 

(Arthur RIMBAUD)

 

"Ce poème est composé de quatre strophes.

Dans la première strophe, l’auteur décrit une atmosphère paisible dans un petit val: c’est pour cela que j’ai voulu mettre en évidence cette ambiance douce à travers une musicalité feutrée du charango et d’une guitare acoustique.

Dans la seconde strophe, nous découvrons le corps d’un jeune soldat, inerte au sol et gisant dans ce paysage qui semblait si calme au début: afin d’illustrer les tumultes lointains de la guerre, la musique apparaît plus intense avec l’introduction d’une basse et d’un jeu plus rythmique de la guitare et du charango.

Dans la troisième et la quatrième strophe, les antithèses évoquées par l’auteur viennent souligner le paradoxe entre la douceur du décor et la détresse du personnage: la substitution du charango par une mandoline permet ainsi de donner un ton bouleversant à l’histoire. Quant à la voix, elle s’intensifie davantage dans le but d’exprimer la colère de l’auteur.

Le dernier vers relate explicitement la mort du soldat et nous noie dans une profonde tristesse.L’absence de musique permet non seulement de marquer cet arrêt mais également de mettre en avant le contraste entre l’annonce funeste et le décor d’un éden qui semblait si invulnérable au mal."