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11/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 8

 

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

8

Oui: le silence! Il n'y a rien d'étonnant à cela tant, je le sais, elle a toujours préféré le retrait et la pudeur aux vantardises et autres exhibitions obscènes. Mais le seul, ça n'a pas beaucoup de sens. C'est vrai qu'elle touche au cœur, parce qu'elle éprouve l'intense besoin de communiquer ses émotions. En fait, elle parle en se taisant.
Alors elle tranche dans le vif le carcan des structures en mettant en avant son amour des mots. Elle écrit. Car l'acte d'écrire est une des seules façons de s'exprimer en se taisant. L'écriture est cette voix aphone issue d'une âme qu'un seul regard parfois empêche d'asphyxier. C'est ainsi que tu as le privilège de la lire dans l'exposé douloureux mais sincère de ses quêtes inabouties.


Je comprends Eliott, je comprends.


Il faut dire aussi que, même sans vouloir s'engager dans une logique de catastrophe, force est de constater que la réalité ouvre à des situations aussi étranges que paradoxales. En perpétuelle transformation, elle est capable de stupéfiantes métamorphoses. Tout cela nourrit l'évidente incertitude proposée par l'inévitable rencontre avec toute une série d'obstacles. C'est une situation difficile peu compatible en apparence et, pire encore, ouvertement antagoniste parfois.
Alors, de traumatismes incessants en brutales oppositions, les conséquences engendrées ne peuvent être que destructrices. Ce parcours chaotique laisse, cela arrive, d'indélébiles stigmates.
Mais j'ai pour elle une irrésistible envie d'espérance, plus forte encore que tout autre sentiment: que l'intensité du réel présent lui soit génératrice de l'exacte énergie du demain. Tu sais, la beauté a pour caractéristique essentielle de savoir jaillir soudain du fugace. Je sais que Nancy sera à l'endroit juste au moment précis.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

01/09/2015

PASSAGER CLANDESTIN 1

au magma présent de l'écriture,

PASSAGER CLANDESTIN

1

Il est important de bien vivre avec son âge,
Il l'est tout autant de ne pas se méprendre.

Même si on met en avant un point d'honneur
A en faire considérer la majorité des rouages,
La vie semble ne transiter qu'en contrebande.

Par la faute de limites pour le moins fluctuantes,
On se retrouve contraints à éparpiller une à une
Quelques racines dans le monde habité du réel.
On est dans un temps imprécis où on continue
D'envoyer des signaux en acceptant d'en recevoir.

Dans ce temps, on prend l'imprécise mesure de ses confins,
Mais pas celle de ses capacités d'épanouissement freinées
Comme telles par de nombreuses erreurs parfois grossières.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/06/2015

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES

6

 

J'aperçois déjà se dessiner quelques rictus moqueurs sur le visage de certains, aux concepts bourgeois.

Que m'importe, puisqu'il ne sont pas, ne seront jamais, de mon monde, et d'ailleurs, j'ai en moi beaucoup de facilités à échapper à toutes les mauvaises raisons que tous ces tristes sires ne savent que mettre en avant.

Il m'est ainsi facile d'accueillir et de faire face à  ces contradicteurs-là.

 

J'affirme pour ma part que la joie est parfois d'une simplicité déconcertante.

Tout homme présent au monde peut adhérer et vivre au cœur de cette réalité-là qui lui permettra d'être le contemporain du si beau ressenti qu'exacerbe la joie.

Sentiment de bien-être absolu que celui d'observer la joie ensoleiller les yeux alentours.

(A SUIVRE)

P. MILIQUE

19/03/2013

ÉCHEC PARTAGE

REVOLTE.jpeg

 

ÉCHEC PARTAGE

 

Une révolte légitime a généré de récentes péripéties

Accompagnées d'encore trop nombreuses maladresses.

 

Menacée par le possible d'une répression collective,

L'obligation nécessaire à d'essentielles alliances

A mis en avant l'exigence des combats communs.

 

Lui, à la fois rêveur et redoutablement pragmatique,

A puisé en son tréfonds l'initiative d'une relance

Dans la compréhension vitale de l'intangible urgence

A dépasser la querelle née d'un échec à partager.

 

Quelle autre explication plausible opposer à tout cela?

 

Il doit, l'impératif l'exige, sortir l'avenir de l'oubli

Pour lui offrir bien davantage qu'un long soupir.

 

P. MILIQUE

21/07/2012

Vincent NORMAND: "Le dormeur du val" (Arthur RIMBAUD)

Vincent NORMAND:

"Le dormeur du val" 

(Arthur RIMBAUD)

 

"Ce poème est composé de quatre strophes.

Dans la première strophe, l’auteur décrit une atmosphère paisible dans un petit val: c’est pour cela que j’ai voulu mettre en évidence cette ambiance douce à travers une musicalité feutrée du charango et d’une guitare acoustique.

Dans la seconde strophe, nous découvrons le corps d’un jeune soldat, inerte au sol et gisant dans ce paysage qui semblait si calme au début: afin d’illustrer les tumultes lointains de la guerre, la musique apparaît plus intense avec l’introduction d’une basse et d’un jeu plus rythmique de la guitare et du charango.

Dans la troisième et la quatrième strophe, les antithèses évoquées par l’auteur viennent souligner le paradoxe entre la douceur du décor et la détresse du personnage: la substitution du charango par une mandoline permet ainsi de donner un ton bouleversant à l’histoire. Quant à la voix, elle s’intensifie davantage dans le but d’exprimer la colère de l’auteur.

Le dernier vers relate explicitement la mort du soldat et nous noie dans une profonde tristesse.L’absence de musique permet non seulement de marquer cet arrêt mais également de mettre en avant le contraste entre l’annonce funeste et le décor d’un éden qui semblait si invulnérable au mal."