29/12/2013
LA MEMOIRE ET L'AMER
LA MÉMOIRE ET L'AMER
Même dans le jaillissement d'une pensée affranchie,
Les mots indisciplinés font barrage à l'émotion.
Après avoir lutté, obstiné, jusqu'à la rébellion finale,
L'homme aime à briser les ultimes chaines de son aliénation.
Comment peut-on survivre à ceux qui nous abandonnent?
Lui qui n'est plus, était un rempart contre mon néant!
Et je m'éprouve désormais livré à la hargne du quotidien.
Structure éclatée espace de la désolation,
Le tragique s'enracine dans l'intime d'un impossible non consolé
De ses luminescences de chair et de sang que les instants ont figés.
Aussi ne reste-t-il que la mémoire et l'amer,
Goutte d'improbable suivant le corridor temporel
De cette réalité avérée éphémère qu'est la vie.
P. MILIQUE
00:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jaillissement, pensée, affranchi, indiscipline, barrage, émotion, lutte, obstination, rebellion, hargne, structure, éclater, espace, désolation, tragique, intime, luminescence, chair, sang, mémoire, amer, improbable, corridor, intemporel, réalité, éphémère, particularité, éprouver, désordonner, livrer, quotidien, stucturel, tragédiengaffeur, à priori, faire pereuve d'autorité, statutairenrecord, impopulaire, réformateur, mariage pour tous, affaire cahuzac, fiscaliser, cafouillage, cafouiller, résultat, s'apprêter, réduire la voilure, cerneaux
13/01/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: " La lutte déclasse "
Femme magnifique à l'intensité hors-norme.
Superbe et talentueuse...
A l'écriture riche et précise.
Il est important de ne pas passer à côté
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Il a cru bon et utile de nous dire qu’il ne croit pas à la lutte des classes. Il n’y croit pas… il n’y a jamais cru… à la lutte des classes… à la lutte de tous contre tous… à la lutte de quelques uns contre quelques autres… à la lutte entre elle et lui.
Ce n’est pas très classe, venant de la part de quelqu’un qui prétend au rang de premier de la classe.et puis il doit tout de même savoir qu’on n’a pas besoin de voir pour être vu.
Il dit qu’il ne croit pas à la lutte des classes, mais il ne dit pas à quoi il ne croit pas: à la réalité de la lutte ou à la réalité de la classe.
Ministre du budget, il aura du mal à se défaire de l’une sans se défaire de l’autre.
Sérieux problème d’optique. Myopie et presbytie réunies. Puisque comme chacun le sait, l’évidence ce n’est pas ce qu’on voit de près… mais ce qu’on voit de loin…
Parce qu’elle s’impose à notre vue et aiguillonne notre vision.
Mais comme il n’y voit que du feu. On va essayer de corriger son point de vue.
La lutte des classes, pour ceux qui n’ont pas fait leurs classes, c’est la lutte entre ceux qui ont des intérêts à défendre et ceux qui ont surtout intérêt à se défendre. Plus prosaïquement, c’est la lutte entre possédants et dépossédés… qui constitue le fil rouge de toute histoire.
Les marxistes l’ont cru et continuent de croire à la raison économique comme seule raison pour expliquer et justifier la lutte.
Mais j’ai l’impression que la ligne de démarcation passe ailleurs…
Ce qui nous oppose en tant que classes, ce n’est pas seulement le pouvoir économique qui oppose les riches aux pauvres mais aussi et surtout le pouvoir symbolique.
Un petit exemple pour illustrer mon concept de lutte des classes : le différend entre les manifestants du 13 et les manifestants du 27 janvier.
Entre les pour et les contre “le mariage pour tous”, il y a une lutte réelle et symbolique.
16:18 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, " la lutte des classes, 58% des français, affaire cahuzac, club médiapart, démission du ministre, des mots et des choses, économique et symbolique, front de gauche, je n'y ai jamais cru.", jean-luc mélenchon, jérôme cahuzac, lejournaldepersonne, lutte des classes, manifestation du 13 et 27 janvier, mariage pour tous, marxisme, ministre du budget, vous vous y croyez toujours. moi