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12/06/2017

DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT

3

 

Il se sent en colère, furieux oui, mais aussi pitoyable parce que trop diminué.

Il ne peut qu'accuser le coup de cet échec qui le ronge, intolérable.

Il ne peut qu'en prendre note.

Il ne peut que subir.

 

C'est ainsi donc: il subit, avec violence, le contrecoup des lendemains qui déchantent.

Il réside dans un mal-être permanent, exclusif.

Celui d'un homme épuisé qui ne comprend plus rien à ce qu'il lui arrive.
Qui s'interroge, hébété, sur son incapacité chronique à emprunter le véhicule qui lui permettrait de suivre docilement le chemin stipulé par les rails de la vie.

La tragédie du quotidien s'amplifie, hors-norme.

Le laissant avec le regard vide, exténué, de celui que le sommeil ne visite plus jamais.

Son existence se révèle désormais gravement altérée par le manque.

Un manque ostentatoire.

Jusqu'à être dangereux.

A ce moment-là, seul le fatalisme peut l'habiter.

Pour cette raison, il y règne en maître.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/05/2017

LE MARBRE DU TRAGIQUE

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LE MARBRE DU TRAGIQUE

 

C’est à la fois le refus et la peur

Qui réfute en elle l’improbable confident.

 

A qui confier le malaise exacerbé de colère

Au cœur d’une horreur absolue aux arômes délétères?

 

Tâche intime, noire et terrible,

Hurlant la détresse vive qui fouille sans cesse

Le traumatisme suffocant d’une telle abomination.

 

Les murmures lointains d’une vie après cet outrage

Gravé dans le marbre du tragique et de l’irréparable

Imposent la froideur écorchée et méthodique

Du destin à venir qui organise sa survie.

 

P. MILIQUE

19/01/2017

PARTIR AU CRÉPUSCULE

au magma présent de l'écriture,

 

PARTIR AU CRÉPUSCULE



Quelque chose de saisissant induit le questionnement
Sur l'instant tragique et anodin de la chute à venir.

Confrontés au désordre de cette fatidique journée,
Les mains impatientes se tordent et le regard dérape
Dans les derniers lambeaux d'une pensée éparpillée.
Le pathétisme tranquille de son choix d'acceptation
Le propulse d'emblée dans un maelstrom de silence.

Il a exprimé sa volonté d'un jour partir au crépuscule
Histoire d'offrir à la vie une ombre supplémentaire.
Désormais, une larme coule furtivement sur sa joue,
Puis d'autres encore, aussi brûlantes que taciturnes.

P. MILIQUE

03/09/2016

QUI LE RONGE A L'ABSENCE...

au magma présent de l'écriture,

 

QUI LE RONGE A L'ABSENCE...



C'est la période de ces première révoltes flamboyantes
Qui traînent les êtres dans la seule spirale traumatique
D'une épreuve initiatique et quasi mimétique de la mort.

Tentative exploratoire qui passe au crible outrancier
La scène fondatrice et créatrice de ressources dérisoires,
Le regard définitivement hagard de l'irréel et de l'opaque
D'âmes et de corps empoisonnés par le chaos événementiel.
Ce qui s'installe se confronte au jugement de ses sentiments
Alimentés par le tourbillon du chemin qui reste à découvrir.

La cicatrice s’entrouvre et les masques tombent
Au regret enchevêtré de tragique et d'halluciné
Qui le ronge, à l'absence d'elle qu'il a tant aimé,
Seule capable d'exorciser la nostalgie de son passé
Dans l'attente d'un destin, d'une fatalité sensée
Indiquant le jusqu'au bout, et pimente l'étendue
D'une jolie suavité saillant de tendresse exquise.

P. MILIQUE

03/04/2016

OMBRES MENAÇANTES

au magma présent de l'écriture,

 

OMBRES MENAÇANTES



Qu'elle semble indue, mais curieusement familière,
Cette incapacité avérée faite d'effort et de volonté
A reprendre quelques nobles valeurs à son compte,
A investir cet espace peuplé d'ombres menaçantes,
Qu'il se résigne à laisser couler des larmes lourdes
Voltigeant, ailes plombées, sur le tragique de la vie.

P. MILIQUE

11/01/2016

MALADIE SANS NOM

au magma présent de l'écriture

 

MALADIE SANS NOM



Ce pourrait être la chronique d'une déchéance,
Une longue course à l'abîme et ses conséquences
Entre déréliction massive et autodestruction.

Il affiche un parcours douloureusement chaotique
Et, balayé par les tourments de son âpre histoire,
Guère désireux de s'immiscer dans le troublant
De cet ailleurs considéré en sa pitoyable errance.

On reste tout de même assujetti à l'absurdité
D'une destinée glauque, avérée inhumaine,
De toute façon marqué au sceau de l’insigne
Par cette humiliation dont il est la victime.

Le voilà atteint d'une maladie sans nom
Dont il sait déjà qu'il ne se relèvera pas.

Il décide alors de solder ce qu'il lui reste de vie,
D'autres n'hésitent pas à se projeter dans le vide
Tant l'indocile raison propose de se laisser aller...



P. MILIQUE

24/12/2015

DANS L'ESCARCELLE DU TEMPS

au magma présent de l'écriture,

 

DANS L'ESCARCELLE DU TEMPS

Cesser d'essayer de devenir ce qu'on ne sera jamais
Et se donner le droit d'être celui qu'on a toujours été!

Il est bien là le privilège obtenu des années ajoutées
A la fois tragiques et légères, essentielles et futiles,
Qui incitent à se faire frondeur, révolté et indocile,
Apte dans la fragile rencontre de certaines perceptions
A déceler l'intrus que chacun se révèle être à soi-même.

Ainsi, au cœur embrasé d'un calme atteint qui exulte,
Se prend du plaisir à tester le goût des choses simples
Dans la beauté fragile d'incertains recommencements.

Il s'agit d'une année additionnée dans l'escarcelle du temps
Qui offre l'occasion de repousser les frontières de la durée.
Est-il bonheur plus pur que d'à chaque fois les transgresser?

P. MILIQUE

02/06/2015

MIROITEMENT DE SURFACE

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MIROITEMENT DE SURFACE

 

Le fondamental est que chaque individu

Pense être détenteur de la vérité.

Voilà ce qui est bon, voilà ce qui est mauvais!...

 

Dans la quintessence d'un temps sinistre,

Il subit une violent exclusion à se coltiner au réel

D'un quotidien injuste et nauséabond

Laissant transparaître la souffrance vive

D'humains assujettis en révolte contre le hideux.

 

Toute créativité doit affronter cette terreur-là

Avec pour seul destinataire identifié l'écho de sa propre voix.

 

Observateur silencieux d'un monde à l'obstiné de l'étroit,

Qui de gris barre la route des merveilles,

Il découvre l'inaccessibilité prévisible à côtoyer

Le presque rien de la vie de tous les jours.

 

Alors, acceptant enfin le tragique illusoire

D'un miroitement de surface sous lequel gît un gouffre,

Il se réfugie confiant derrière ce qui lui reste d'enfance,

Au plus profond d'un silence protecteur,

Seul comportement qui communique encore...

 

P. MILIQUE

25/03/2015

POUVOIR TOUT ÉCRIRE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

POUVOIR TOUT ÉCRIRE

5

On peut écrire les engouements inhérents
Aux folles extravagances nées de l'excès.
Dire l'indicible concentré dans les marges
De l'impensable avéré ou du hors-limite.
Évoquer les vies dévastées ou désertées
Dans des textes assombri et décadents
Peuplés d'ombres tristes et de fantômes.
Il y a le dire et la pleine légitimité du dire
Lorsque, face au condensé de certitudes
L'auto-portrait en cours s'exige sourdine.
Exhibition obscène de nos âcres révulsions
Dans la réalité tragique tissé d'inéluctable
Qui confirme l'extrême élasticité supposée
De la frontière érigée entre le bien et le mal
A l'instant où, en un scandale mystérieux,
Elle s'affirme d'une rare beauté sollicitée
Pour offrir dans l'instant les retrouvailles rebelles
D'un latent lumineux qui fait l'amour à la mort.
L'amour annule la distance entre deux êtres.

C'est établi dans l'ordre des choses, on peut tout écrire.
Si l'on a pour unique sens de n'en jamais trahir l'essence.

(FIN)

P. MILIQUE

20/10/2014

AU SAVOIR DE SES BRISURES 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU SAVOIR DE SES BRISURES

1

C'est une perte de l'esprit d'appartenance
A une quelconque communauté humaine.

Il vit dans des conditions de dénuements inouïs
Dont l'enchevêtrement est une succession logique
D'événements à l'implacable force d'intimidation.

Sous la sombre menace, la question reste posée
Qui fait place au sentiment irrémédiable de la perte.
Sa conscience assombrie multiplie les provocations,
Arme invincible en son être profondément tragique.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/03/2014

OMBRES MENAÇANTES

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OMBRES MENAÇANTES

 

Elle semble si impossible, si sectaire,

Tellement familière et cependant étrange

Cette incapacité avérée d’effort et de volonté

A reprendre quelques nobles valeurs à son compte,

A investir cet espace peuplé d’ombres menaçantes

Qu’il se résigne à laisser couler, lourdes, les larmes

En voltige d'ailes plombées par le tragique de la vie.

 

P. MILIQUE

26/02/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LA MELANCOLIE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

  "LA MÉLANCOLIE"

 

Il y a des jours avec…

Il y a des jours sans…

Que l’incompréhensible soit,

Ce sera toujours répréhensible.

De ne pouvoir vivre avec

De ne pouvoir vivre sans

Avec Dieu, c’est sans risque,

Sans Dieu, c’est avec le danger.

C’est dangereux d’être heureux

C’est malheureux de craindre le danger

Je tourne en rond dans mon pré carré

Avec ou sans conviction

Car je ne crois ni aux amours, ni aux amis

Les paris, c’est fini.

C’est infini la solitude… l’infinitude

Rien dedans… rien autour… rien au dessus

Dedans il fait froid même quand il fait chaud dehors

Autour, des hommes qui me font la cour

Au-dessus des stars ou des tsars qui ne brillent plus

Tout effort est un acharnement thérapeutique

Toute force est d’une faiblesse tragique

Entre le jour et la nuit, j’ai choisi :

Je vais mettre fin à mes jours et vivre la nuit

Ne pouvant me débarrasser de ceux qui me regardent

Je vais cesser de les regarder :

Je vais me mettre un bandeau sur les yeux

Et ne plus rien voir… et tout revoir

Tout re-concevoir avec un œil au noir

Et une tête qui s’entête

Avec ses sempiternelles pirouettes :

Qui perd gagne…

Un de perdu…

Rien ne se perd…

C’est moi qui transforme tout…

Toute lassitude en solitude.