Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/12/2013

LA MEMOIRE ET L'AMER

AMERTUME.jpg

 

LA MÉMOIRE ET L'AMER

 

Même dans le jaillissement d'une pensée affranchie,

Les mots indisciplinés font barrage à l'émotion.

 

Après avoir lutté, obstiné, jusqu'à la rébellion finale,

L'homme aime à briser les ultimes chaines de son aliénation.

 

Comment peut-on survivre à ceux qui nous abandonnent?

 

Lui qui n'est plus, était un rempart contre mon néant!

Et je m'éprouve désormais livré à la hargne du quotidien.

 

Structure éclatée espace de la désolation,

Le tragique s'enracine dans l'intime d'un impossible non consolé

De ses luminescences de chair et de sang que les instants ont figés.

 

Aussi ne reste-t-il que la mémoire et l'amer,

Goutte d'improbable suivant le corridor temporel

De cette réalité avérée éphémère qu'est la vie.

 

P. MILIQUE

11/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 2

RETROUVAILLES.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

2


Il monte en lui, irrépressible et de plus en plus oppressante, une grosse mauvaise humeur. Et il a beaucoup de mal à juguler cet hurlement de colère qui a pris naissance au plus profond de ses tripes et qui encombre son cœur, sa gorge, ses lèvres dans l'attente d'une éructation libératrice. Et puis d'abord, pourquoi le retient-il? Pourquoi ne se laisserait-il pas aller à l'exprimer cette hargne? A l'expurger, à la vomir même! C'est bien après lui qu'il en a, non? A cet instant, il se déteste.

 

 

 

Du monde dans la rue, surtout en fin de semaine, il y en a toujours beaucoup. Mais bon sang, à cet endroit précis, à cet instant précis, on dirait qu'il y en a trop. Beaucoup trop. Décidé à prendre le métro, il accélère le pas et fend la foule d'un pas décidé, se faufilant au mieux pour enfin arriver devant les grilles de la station étonnamment fermées. Fermées? A cette heure-ci?

(A SUIVRE...)