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25/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 13

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

13


«Tout à notre dialogue, il m'avait échappé que son attitude, peu à peu, s'était modifiée. Je l'observais quelques instant et me rendis compte que, le regard comme absent, elle ne m'entendait plus. Elle faisait mine d'écouter, certes, mais elle n'entendait plus.

A force de déplacements furtifs, elle s'était subrepticement rapprochée des limites du quai. Une nouvelle rame entrait en station dans le chuintement sifflant feutré de ses pneumatiques. Au moment où je m'approchais d'elle une fois encore, elle porta sa main à son visage et, après une brève hésitation, enleva ses lunettes m'offrant ainsi, pour la première fois, l'image troublante de son regard. Un regard d'un azur soutenu, sincère et passionné. Terriblement déterminé aussi, jusqu'à devenir d'acier. Pendant un court laps de temps, j'ai pu observer la profondeur des ses grands yeux, bleus et étincelants, qui me dévisageaient fixement sans, j'en suis convaincu, la moindre peur naissante. Puis, d'une rotation du corps brusque et saisissante de promptitude, et tout en proférant des paroles que je ne parvins pas à comprendre et qui me resteront à jamais inaccessibles, elle se précipita sur la voie. Sa silhouette disparu comme au ralenti sous le monstre d'acier accompagnée par les hurlements d'effroi d'une foule comme pétrifiée par l'horreur absolue et définitive de l'acte qui venait d'être perpétré là, sous ses yeux. Déjà il était trop tard. Un trop tard irréversible. Mortel.»

(A SUIVRE...)

 

 

18/11/2012

LES PRIX LITTERAIRES: "Le Goncourt à Erik ORSENNA"

 

 

Le Goncourt à Erik ORSENNA

Soir 3

14/11/1988 - 01min55s

 

Interview du lauréat du prix Goncourt Erik ORSENNA pour son livre "l'exposition coloniale" où l'on parle beaucoup de caoutchouc :" il se trouve que je suis fou de bicyclette, fou d'automobile. Sans pneumatiques, pas de bicyclette, pas de course automobile. Le caoutchouc est un peu le rebondissement et un roman sans rebondissement ce n'est pas grand chose. Il y a un rebondi et je me suis toujours trouve les joues assez rondes. Les grands émaciés sont mes ennemis intimes (TERZIEFF, les PITOEFFf). J'ai voulu faire un gros roman pour montrer que les rebondis peuvent aussi séduire ...".

 

 

 

Production

 

France Régions 3

Générique

 

Kiledjian, Elisabeth