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25/01/2014

IL Y A CINQUANTE ANS: ÉDITION DU 22 JANVIER 1964

 

 

LES ACTUALITÉS FRANÇAISES

ÉDITION DU

22 JANVIER 1964

24/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "NOIR OUTREMER"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"NOIR OUTREMER"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


[citation Public Sénat]

Ils ont trouvé du pétrole
Et les appétits s’affolent
Ils ont trouvé de l’or noir
Sur un de nos territoires
Mais leurs barils sont profonds
Et pour forer, faut des fonds
Ainsi font les marionnettes,
Géants de la creusette

[citations P. Roméo – audition au Sénat]
« Je ne sais pas si vous connaissez la société Shell, mais lorsque vous vous intéresserez de près au sujet vous vous apercevrez que nous sommes une société exemplaire. Donc je n’ai aucun, absolument aucun doute sur le fait que nos engagements sociétaux historiques justifieront très largement la confiance que nous accorde le gouvernement. »

Les cétacés, les tortues
Adorent qu’on leur fore dessus
Il n’y a pas plus écologique
Qu’une petite campagne sismique
Au fond qu’à cela ne tienne
Si au large de Cayenne
Il y a des espèces menacées
On a tout planifié

« Le planning d’acquisition sismique est très largement calqué sur les tortues. Evidemment, pourquoi voulez-vous que je fasse des activités au moment où ça a le plus d’impact sur les tortues ? Je n’ai aucune raison de le faire. […] Ah mais nous serons ravis de protéger beaucoup de poissons. Comprenez bien qu’il n’y a pas d’antagonisme entre moi et les poissons, pas du tout. Notre rôle, c’est d’avoir un impact minimum et nous sommes d’ailleurs les meilleurs observateurs des espèces puisque nous sommes présents et travaillons là. Alors là je peux vous dire que les – je ne sais pas quel est le terme – les gens qui observent les poissons les plus passionnés sont chez nous, vous savez. »

Et pourquoi demanderait-on
L’avis des populations
On a déjà l’appréciation
D’un bureau de prestations
Des réunions informantes
Une étude indépendante
Le tout pris sur nos deniers
Doutez-vous de nos données ?

« D’abord, Monsieur le Sénateur, nous essayons de travailler avec des données. Pas des sentiments, des données. […] Ça c’est de la donnée, de la donnée scientifique elle est là, et je suis très heureux qu’elle soit plutôt dans ce sens que dans l’autre […] Et ce sont des faits, ce ne sont pas des choses que j’invente donc [soupir] on veut être rassuré mais faut aussi… Alors je sais qu’on n’a pas confiance dans l’expert ni dans les données, mais à ce moment là ça devient très difficile. En tout cas nous avons les données, nous avons les expertises indépendantes qui nous conduisent à proposer dans nos déclarations [mot manquant] les activités qui nous paraissent avoir l’impact minimum. » 


On rejettera, bien sûr
Des déblais un peu crados
Imbibés d’hydrocarbures
Mais c’est pas pire que de l’eau

« Et je suis très fier de vous dire qu’on va utiliser des fluides synthétiques de forage qui nous avaient été interdits il y a un an […] Il est biodégradable, il est pas bioaccumulable, etc., etc. On a vingt ans de recherches derrière qui démontrent que l’effet de ces fluides est de l’ordre de grandeur de l’effet de l’eau. »

Pour pouvoir nous arrêter
Faudrait nous indemniser
Mais c’est pas dans vos moyens
Vous comprenez ? C’est bien !

« Les services de l’Etat ont considéré qu’effectivement notre approche était la meilleure donc ils l’ont supportée. » 


Il n’y aura jamais de plage polluée
Pas de mangrove engluée
Les courants sont nos amis
Ils font tout ce qu’on leur dit
A l’horizon des eaux profondes
Juste une tache sur la mappemonde
Non, l’enfer n’est pas vert
Il est noir outremer (bis)

[citation : conférence de presse N. Vallaud-Belkacem ]
« Sur les forages pétroliers en Guyane, quel est l’arbitrage final ? Est-ce qu’ils vont reprendre lundi ou pas ?
– Euh écoutez à ma connaissance les forages reprennent, oui…
[…]
– Vous confirmez qu’ils reprendront bien lundi ?
– Je confirme qu’ils ont été autorisés, en effet. D’autres questions ? »

29/01/2013

ARRIVEE DE JANIS JOPLIN A HAIGHT-ASHBURY

 

 

ARRIVEE DE JANIS JOPLIN A HAIGHT-ASHBURY

Nocturne 

30/08/1995 - 04min53s

 

Arrivée de Janis JOPLIN à Haight-Ashbury sur une colline de San Francisco. La vie à San Francisco avec les amis femmes et hommes. Interview de Sam ANDREW, guitariste du groupe rock Big Brother, qui parle de la première audition de Janis avec le groupe en mai 1966 et de sa manière d'être très innocente à cette époque.

 

Générique

Andrew, Sam
Vacher, Jeanne Martine

25/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 13

RETROUVAILLES.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

13


«Tout à notre dialogue, il m'avait échappé que son attitude, peu à peu, s'était modifiée. Je l'observais quelques instant et me rendis compte que, le regard comme absent, elle ne m'entendait plus. Elle faisait mine d'écouter, certes, mais elle n'entendait plus.

A force de déplacements furtifs, elle s'était subrepticement rapprochée des limites du quai. Une nouvelle rame entrait en station dans le chuintement sifflant feutré de ses pneumatiques. Au moment où je m'approchais d'elle une fois encore, elle porta sa main à son visage et, après une brève hésitation, enleva ses lunettes m'offrant ainsi, pour la première fois, l'image troublante de son regard. Un regard d'un azur soutenu, sincère et passionné. Terriblement déterminé aussi, jusqu'à devenir d'acier. Pendant un court laps de temps, j'ai pu observer la profondeur des ses grands yeux, bleus et étincelants, qui me dévisageaient fixement sans, j'en suis convaincu, la moindre peur naissante. Puis, d'une rotation du corps brusque et saisissante de promptitude, et tout en proférant des paroles que je ne parvins pas à comprendre et qui me resteront à jamais inaccessibles, elle se précipita sur la voie. Sa silhouette disparu comme au ralenti sous le monstre d'acier accompagnée par les hurlements d'effroi d'une foule comme pétrifiée par l'horreur absolue et définitive de l'acte qui venait d'être perpétré là, sous ses yeux. Déjà il était trop tard. Un trop tard irréversible. Mortel.»

(A SUIVRE...)