Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/03/2017

AU SANG DU RÉEL

RADEAU.jpg

 

 

AU SANG DU RÉEL

 

A la faveur d'un accès de perception aigüe

Saisi entre l'incommensurable et l'intime,

Il plonge dans un univers aux couleurs sombres

Qui offre à l'interprétation le champ inépuisable

Dans lequel s'articule alors de confuses sensations.

 

Le voilà entrainé comme un radeau balloté par la tourmente,

Par le cadre instable d'un contenu à filer entre soi et soi

Au sang d'un réel qui disloque plus encore les moments forts

De ces ravages dénoncés qui déchirent son sommeil.

 

Désormais, en ces périodes majeures du temps de tâtonnements

Empreintes d'un vif assentiment à confirmer ce qui est,

Se dilate en lui tout l'indissociable d'une histoire personnelle.

 

P. MILIQUE

21/02/2017

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... WEEK-END

Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

dictionnaire.jpg

 (Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)

 

 

WEEK-END

 

Week-end: suite de moments rien moins que privilégiés, dont la dénomination clairement anglo-saxonne implique la concentration en fin de semaine dont tout un chacun -- nul n'est parfait – peut, à certaines périodes données, éprouver la tenace nécessité.

C'est une occasion hebdomadaire offerte d'emprunter la barque nébuleuse qui naviguera au plus moelleux d'un sommeil douillet, ou encore d'arpenter, un sourire confiant aux lèvres, les petites rues champêtres et débordantes de charme exquis, en retrouvant les sensations si vite oubliées d'un épanouissement naïf et heureux.

C'est ainsi que le week-end propose sa précieuse contribution à une mise entre parenthèses, voire à la libération complète de toutes les réalités d'une vie souvent absurde, abstruse et contingente.

C'est également cette période de tranquillité sereine pendant laquelle on peut s'adonner au plaisir sain de la lecture, afin de se promener main dans la main avec les mots dans les allées complices d'un pittoresque jardin littéraire aux lignes courbes dessinées au pinceau de couleurs.

Bien sûr, il n'échappera à personne que, dans l'incontrôlable euphorie des sens initiée par l'attendu week-end en question, une rare opportunité est offerte, à chacun d'entre-nous qui en émettrait le désir légitime, de réaliser enfin ce très obsédant rêve d'enfant: apprendre à jouer de cette architecture improbable et vibrante proposée par le xylophone.

P. MILIQUE

 

XYLOPHONE

16/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 9

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

9

 

Le cancer est une maladie faite d'attentes, d'incertitudes et d'évolutions.
Avec elle, le contrat à durée indéterminée est garanti: quand on est malade, on l'est pour longtemps, tout le monde sait ça!
Il n'empêche que l'urgence de la guerre qu'il faut impérativement déclarer au fourbe envahisseur est d'emblée éprouvante et rebutante.

Je me souviens parfaitement ce jour où tu m'as fait part de ton cataclysme intérieur.
Il restera à jamais gravé au marbre de ma mémoire.
En faisant de moi ton confident privilégié, tu m'as accordé l'offrande d'un formidable témoignage de l'amour que tu me portes.
Pour cela, je me dois d'être à la hauteur de l'entière confiance que tu as placée en moi.
En remerciement, je me dois de te donner raison.
Je dois mériter de toi.
Je dois te mériter.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/07/2016

PARTIR AU CRÉPUSCULE

LARMES.jpg

 

PARTIR AU CRÉPUSCULE

 

Quelque chose de saisissant entretient l'interrogation

De l'instant tragique et anodin de la chute.

 

Confrontés au désordre de cette journée fatidique,

Les mains se tordent et le regard dérape

Dans les derniers lambeaux d'une pensée qui se dissipe.

 

Le pathétisme tranquille de son choix d'acceptation

Le propulse avec logique dans le trou du silence.

 

Il a exprimé sa volonté de partir au crépuscule

Pour offrir à la vie une ombre supplémentaire.

 

Désormais une larme coule, nacrée, sur sa joue,

Puis d'autres encore, douces et silencieuses.

 

P. MILIQUE

18/03/2016

MAIS COMMENT VIVRE? 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MAIS COMMENT VIVRE?

4

 

Offrande d'un décor insolite d'où surgissent d'étonnants tempéraments.
Cela se sait: chaque phrase écrites implique d'infinies recherches.
Il faut évaluer, soupeser, choisir patiemment le bien-fondé et la place de chaque verbe, adjectif ou adverbe.
Rapport quasi physique, velléitaire et parfois brutal avec les mots.
Écrire comme d'autres boivent, en un corps à corps épuisant et rugueux.
C'est indissociable de l'écriture cette lutte à n'en plus finir.
C'est aussi le prix à payer pour accoster à ce territoire qui qui ne s'apprivoise qu'avec difficulté.

Dès lors le spleen, le vague à l'âme, l'ennui, l'accablement...
L'écrivain meurt au cours de la parturition du texte.
Il disparaît, n'ayant d'un coup plus rien à dire, asséché.
Luisance en attente.

Pourquoi vivre sans lire?
Pourquoi vivre sans écrire?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 10

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

10

 

Elle me confie si souvent l'actualité de ce combat qu'elle s'impose de livrer. Incroyable défi qu'elle s'offre à relever.


Je crois bien être le premier et, si j'osais le dire, le plus important de ses rares confidents.

Dans la fourmilière des motifs avancés s’exprime avec acuité ce qu'elle considère, peut-être, comme un acte de survie: redonner à son corps le destin qu'elle lui aura choisi, et non celui qu'il subit au quotidien.

Alors, elle fait front avec le plus implacable des pragmatismes et le plus problématique des gageures: celle qui nécessite le travail acharné de soi sur soi.


Il faut comprendre, le Chat, que la mise en ampleur d'un corps n'est le plus fréquemment qu'un artifice destiné à dissimuler les cicatrices destructrices. Ce faisant, on devient fragile et instable. Les colères réactives qui s'enchaînent ne sont même plus suffisantes pour colmater au mieux les afflictions. Le balancier intime n'oscille plus qu'entre inhibitions et angoisses. C'est une douloureuse aliénation qui s'insinue avec sournoisement au tréfonds de ce que l'on est. Et, fatalement, on en arrive à ne plus coïncider du tout avec ce que l'on sait de soi. Elle a...


Dis donc l'Ours, pourquoi te racontes-tu ainsi? On croirait bien que tu...

Ah ça y est, je viens de comprendre! Tu ne supporte plus ton volume toi non plus. Tu te perds dans les arguties ténébreuses de tes nuits amnésiques et tu voudrais bien entrevoir l'équilibre un jour. Tu n'en peux plus de ton mal de corps, de ta fatigue, de ton abattement. Mais, rassure-moi, es-tu bien sûr que ce n'est pas de toi-même dont tu souffres le plus, parce que...


Peut-être. Je ne sais pas. Nul, moi pas plus qu'un autre, ne peut prétendre détenir l'incontestable explication. Toutefois, je pense plutôt que....

Et puis ça suffit Eliott, ça n'a aucun sens! Tu as bien failli réussir. Il s'en est fallu de peu que je tombe dans ton piège grossier de félin extracteurs de mots. A n'en pas douter, la psychanalyse ou ses dérivés ne devaient pas t'être étrangers dans une de tes précédentes incarnations. En l'une ou l'autre de tes sept vies quoi!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/01/2016

RECONNEXION DU RÊVE

au magma présent de l'écriture,

 

RECONNEXION DU RÊVE



Avec le temps le rêve s'est rétabli
Qui fabrique quelques mystères.

Agrémenter la fleur d'amour existant
De toutes les belles créations en devenir
Offre à la vie le possible éclat d'absolu
D'une richesse de cœur pure et condensée
A parure de soie palpitante et magnifique.



P. MILIQUE

14/09/2015

AURORE PASTEL 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AURORE PASTEL

2

L'enfant... Il ne reste plus qu'à tracer vos chemins jusqu'à lui.
Âme affamée et luminescente attirance pour l'enfant souhaité
S'abandonner sans retenue à la chaleur du présent à venir
Qui donne à rêver chaque aurore pastel qui en prolongera
La délicieuse perception d'une énergie offerte aux mers d'émotions.

Confort vital qui, de sourires en sourires, tissera l'essentiel en attente.
Dans le contentement de tendres regards échangés au fil de la douceur,
Dans la respiration apaisante d'une confiance éblouie d'échos fiévreux,
Dans la tendresse diffuse qui ensemence les visages de beauté absolu.

Voilà que dans l'univers infini se joue pour toujours l'inéluctable secret.

(FIN)


P. MILIQUE

31/05/2015

AU JOUR NAISSANT 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU JOUR NAISSANT

1

Son aimée s'est arrachée tôt du sommeil ce matin.
De bonne heure, elle lui a fait le cadeau de sa voix,
L'accompagnant au jour naissant de sa seule présence.
Sa voix était douce, si suavement douce, si attendrissante,
Si mal débarrassée encore des strates froissées de la nuit.

Une nuit qu'il comprend avoir été aussi belle que possible,
Voix chrysalide qui n'attendait que la mélodie des mots
Offerts à l'autre, pour se muer avec naturel en cette voix
De papillon qui sera la sienne jusqu'au prochain demain.

Elle sait qu'elle a le pouvoir de l'émouvoir au plus intime.
Elle n'est donc pas étonnée d'avoir, en maintes occasions,
Consentis l'éclosion de larmes de tendresse à ses paupières.

Comment, ébloui d'un tel soleil, éviterait-il cette fragilité?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/05/2015

EN GOUTTES DE LUMIERE

au magma présent de l'écriture,

 

EN GOUTTES DE LUMIERE



Avoir un enfant, c'est de la vie en plus
Pour nourrir davantage chaque jour
Le soleil brûlant d'un amour échangé
Dans la confiance étonnée du quotidien.

Il y aura de la tendresse en offrande
Dans son regard émerveillé et neuf,
Étoile du midi qui d'emblée se fie
Au rire lumineux des jours éblouis.

Sa vive présence ensemencera de joie
Les éclats attendus d'un rêve fertile
Qui, au bel irisé des gouttes de soleil,
Fera danser la joie des aubes nacrées.

P. MILIQUE

24/04/2015

LUEURS IRIDESCENTES 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LUEURS IRIDESCENTES

3

Les années accumulées servent à exprimer ce que devient la vie. Elles procurent la clef d'un mystère devant lequel on reste pour le moins circonspect. Celui-ci est le moment protée où l'on commence à distinguer l'esquisse d'un autre dans le reflet de soi-même. Il nous éloigne de tout ce dont il nous rapproche et livre chaque détail d'un tout dont une partie seulement ne renvoie d'évidence qu'à soi. Étranges arcanes.

La vie, encore elle, offre une délicieuse vue sur son coucher de soleil dans la tiédeur du soir. Il s'agit de profiter au mieux de ces dernières lueurs iridescentes. De se laisser aller aussi à se laisser parcourir par les ondes persistantes du désir à être. Avec, si possible, comme une ébauche de sourire aux lèvres.

(FIN)

P. MILIQUE

28/03/2015

L’ÉVIDENCE RÉVÉLÉE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L’ÉVIDENCE RÉVÉLÉE

2

Dans cette évidence enfin révélée, ils se sont proposés de rechercher
Ensemble le vrai et le beau, l’authentique vie qui tend vers l’ouvert et l’infini,
Là où est drainée la part vive de chacun, terre d’asile où l’intériorité exulte.
Chacun de leur côté avait pris un tel retard à découvrir la part manquante
Dans ce vaste no man’s land qui filtre si sévèrement les entrées,
Que le torrent de leurs ressentis leur fit l’offrande d’une issue à la triste fatalité.
Ils vivent désormais l’infime dans la moindre de leurs sensations présentes.

Et le voilà à évoquer, comme si c’était banal, l’impudique verbe aimer.
Ce verbe aléatoire qui ne se conjugue jamais qu’au conditionnel présent
Et se fait l’ébouriffant synonyme, explosive substance, du pur bonheur.
Luxe aussi incroyable que vertigineux dans le déroulé de leurs jours communs.

(FIN)

P. MILIQUE