17/06/2017
DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT 8
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT
8
Le jeune, pour sa part, est las de ce chaos permanent dans lequel chaque début d'idée se coagule immédiatement en croûte épaisse et infréquentable.
Le plus difficile pour lui réside, sans doute, en cette conscience floue qu'il ressent de l'obligation de vivre.
Alors, il continue le chemin sur lequel le destin l'a un jour jeté.
Il persiste donc à progresser sans illusions ni repères.
Mais par malheur, tout cela reste tributaire d'une vie corrodée qui ne repose plus désormais que sur des fondations malades et marécageuses.
L'homme a accompagné du mieux qu'il a pu, de moins le pense-t-il, l'enfance de l'enfant.
Il doute cependant de la réelle validité de son attitude.
Aussi s'interroge-t-l?
A-t-il vraiment su mettre en place l'indispensable main de fer avec juste ce qu'il faut de gant de velours?
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, machiavel, querelle, faiblesse, tempête, orque, délitement, rythme, auditeur, écrasant, philosophie, déterminer, allure, gouvernail, ctualiser, tempo, synchroniser, usage, anxiogène, bamako, nitsde fourvière, arcade fire, tachycardientourner en rond
10/01/2016
LA COULEUR DE MON CIEL
LA COULEUR DE MON CIEL
Je n'ai même pas tenté de résister davantage
Tant il m'a vite semblé impératif d'être celui
A qui revient la joie de t'ouvrir au jour neuf.
Je voulais, avant de disparaître dans mon quotidien,
Que, ne serait-ce qu'une fois, tu m'entendes t'aimer.
Je ne peux oublier ta voix, encore lourde de sommeil,
Me chuchoter de ce ton naturel qui te détermine tant,
Un jovial «ah c'est toi» moucheté d'aucune surprise,
Comme si nous ne nous étions pas quittés de la nuit,
Comme si ma voix t'assurait de ma réalité à tes côtés.
Cet instant exclusif, privilégié, fut d'une douceur inouïe.
En son cocon je t'ai embrassée d'une grande tendresse
Car tu venais d'iriser mon ciel des couleurs de l'amour.
P. MILIQUE
13:28 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, léonard cohen, boomerang, augustin trapenard, couleur, ciel, vitesse, ensemble, impératif, histoire de fou, revenir, joie, ouverture, procès, neuf, disparaître, quotidien, intention, aimer, oublier, voix, sommeil lour, chuchoter, tonifier, déterminer, jovial, moucheté, surprise, génocide, quittance, nuit, conflictuel, privilège, douceur, inouï, cocon, embrassade, tendresse, minute, révolutionnaire, orgueil
25/07/2014
DEPUIS QU'IL EST PARTI... 1
DEPUIS QU'IL EST PARTI...
1
Depuis qu'il est parti, il se sent exclu du rêve.
De ce rêve foisonnant aux merveilleuses rencontres,
Cocktail jubilatoire chargé de visions délirantes,
Somme magistrale de perceptions hypertrophiées
Où l'absence de hasard détermine l'osmose.
Depuis qu'il est parti, il se sent exclu du rêve.
De ce rêve foisonnant, inestimable acquis
Mosaïque insolite aux méandres chatoyants
Accord fondamental dans l'ombre des espérances
Concentré palpitant aux résonances particulières.
Depuis qu'il est parti, il se sent exclu du rêve.
De ce rêve foisonnant aux connivences muettes
Où se tissent des liens très forts à l'éclat de beauté vaine
Quand la complicité débusque les mystères
De vies approximatives aux mille papillonnements.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
10:18 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, partir, routier, matinal, sentir, dérouté, exclure, exclusion, rêve, foisonnant, merveilleux, rencontre, cocktail, jubilatoire, chargement, vision, délirant, somme, magistral, fantôme, discipline, perception, hypertrophié, absence, hasard, déterminer, osmose, mosaïque, insolite, méandre, chatoyant, accord, fondamental, ombre, espérance, concentré, palpitation, résonance, particulier, connivence, muet, tisser, liens, fort, éclat, beauté, vaine, complicité, mille, papillonnement
20/03/2014
LE JOURNAL DE PERSONNE: "KARL MARX"
LE JOURNAL DE PERSONNE
"KARL MARX"
On n’en parle plus … depuis belle lurette !
Karl Marx… vous savez le juif barbu qui a prédit la fin inéluctable du capitalisme et l’avènement probable du communisme.
Il m’arrive encore aujourd’hui de feuilleter ses manuscrits et de rêver sur ce qui le faisait rêver… des peines capitales… des prophéties fatales…
Qu’est-ce que j’en ai retenu ?
Pour dissiper tout malentendu, Marx disait en deux mots : que le déterminisme économique est indépassable.
Et on dirait que les faits lui ont donné raison!
C’est la situation matérielle des hommes qui détermine en effet, leur conscience.
L’esprit sera toujours cette peau de chagrin qui se réduit au fur et à mesure que l’on grandit.
Autrement dit, c’est l’économie qui conditionne notre politique.
Vous ne pensez pas pareil avec 1000 ou 10 centimes en poche…
Dîtes moi de quels moyens vous disposez et je vous dirais à quelle fin vous pourrez aspirer…
On dirait un vendeur de chez Darty et ça me choque !
Ça me choque de sous entendre qu’il y a chez Marx un côté vulgaire vendeur de tapis.
Mais c’est ainsi selon lui : c’est l’infrastructure économique qui détermine notre superstructure idéologique, juridique, politique … et même artistique.
Et ça me choque !
Ça me choque de ramener toutes les toiles de Van Gogh à un contexte socio-économique!
Et si on retournait les choses ?
Et si on changeait la formule ?
En se disant : que ce sont nos visions du monde qui font que le monde est ce qu’il est.
Que ce sont nos représentations qui sont la source de toute richesse et de toute détresse.
On me traitera de vulgaire idéaliste, d’utopiste, d’artiste !
Mais je persiste et je signe, c’est ma conscience qui détermine mon existence. Et non l’inverse!
17:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, karl marx, traiter, vulgaire, idéaliste, utopiste, artiste, persiste et signe, conscience, déterminer, existence, inverser, vision du monde, représentation, source, richesse, détresse, dissiper, malentendu, déterminisme, économie, indépassable, situation matérielle, peau de chagrin, réduire, conditionner
19/10/2013
UN SON DANS LE SILENCE
UN SON DANS LE SILENCE
1
La vérité est qu’il ne résonne guère de sons dans mon silence !
J’arpente d’une rage fiévreuse la nuit froide et douloureuse
En attendant, avec une impatience qui n’exclut pas la sérénité,
L’aurore à poindre qui m’apportera quelques espérés mots de toi
Des mots qui me parleront, qui te diront, te raconteront à moi.
Ils seront les prémisses de la fin d’une nuit cependant inachevée.
En chacune de mes heures entêtées, mon insatiable pense à toi.
C’est loin d’être une torture que de te penser en guise de soleil.
Lorsque je pense à toi, je te pense dans l’éclat d’une joie majuscule,
Dans la joaillerie caressante de ton doux regard éclairé de sourires,
Dans ta présence déterminante à me rendre heureux clandestin.
Ce bonheur au galop déferle en vagues rugissantes de plaisir puis,
J’inspire l’ineffable à grandes lampées : c’est si bon que tu vives tant !
( SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:14 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, son, silence, vérité, réonner, guerre et paix, arpenter, rage, gièvre, nuit froide, douloureux, attendre, impatience, exclure, sérénité, aurore, poindre, apporter, espérer, mot, parlotte, dire, raconter, être, prémisses, fin, nuit, inachevé, chacun, heure, entêté, insatiable, penser, loin, torture, en guise, soleil, éclat, joie, majuscule, joaillerie, caresser, ton doux, regard, éclairer, sourire, présence, déterminant, déterminer
02/07/2013
LEO FERRE: "PREFACE"
LEO FERRE
"PREFACE"
"N´oubliez jamais que ce qu´il y a d´encombrant dans la morale, c´est que c´est toujours la morale des autres."
La poésie contemporaine ne chante plus, elle rampe
Elle a cependant le privilège de la distinction
Elle ne fréquente pas les mots mal famés, elle les ignore
On ne prend les mots qu´avec des gants
À menstruel, on préfère périodique
Et l´on va répétant qu´il est des termes médicaux qui ne doivent pas sortir des laboratoires et du codex
Le snobisme scolaire qui consiste, en poésie, à n´employer que certains mots déterminés, à la priver de certains autres, qu´ils soient techniques, médicaux, populaires ou argotiques, me fait penser au prestige du rince-doigts et du baise-main
Ce n´est pas le rince-doigts qui fait les mains propres ni le baise-main qui fait la tendresse
Ce n´est pas le mot qui fait la poésie mais la poésie qui illustre le mot
Les écrivains qui ont recours à leurs doigts pour savoir s´ils ont leur compte de pieds ne sont pas des poètes, ce sont des dactylographes
Le poète d´aujourd´hui doit être d´une caste, d´un parti ou du Tout-Paris
Le poète qui ne se soumet pas est un homme mutilé
La poésie est une clameur
Elle doit être entendue comme la musique
Toute poésie destinée à n´être que lue et enfermée dans sa typographie n´est pas finie
Elle ne prend son sexe qu´avec la corde vocale tout comme le violon prend le sien avec l´archet qui le touche
L´embrigadement est un signe des temps, de notre temps
Les hommes qui pensent en rond ont les idées courbes
Les sociétés littéraires, c´est encore la société
La pensée mise en commun est une pensée commune
Mozart est mort seul, accompagné à la fosse commune par un chien et des fantômes
Renoir avait les doigts crochus de rhumatisme
Ravel avait dans la tête une tumeur qui lui suça d´un coup toute sa musique
Beethoven était sourd
Il fallut quêter pour enterrer Bela Bartok
Rutebeuf avait faim
Villon volait pour manger
Tout le monde s´en fout!
L´art n´est pas un bureau d´anthropométrie
La lumière ne se fait que sur les tombes
Nous vivons une époque épique
Et nous n´avons plus rien d´épique
La musique se vend comme le savon à barbe
Pour que le désespoir même se vende, il ne reste qu´à en trouver la formule
Tout est prêt : les capitaux, la publicité, la clientèle
Qui donc inventera le désespoir?
Avec nos avions qui dament le pion au soleil
Avec nos magnétophones qui se souviennent de ces voix qui se sont tues
Avec nos âmes en rades au milieu des rues
Nous sommes au bord du vide, ficelés dans nos paquets de viande, à regarder passer les révolutions
N´oubliez jamais que ce qu´il y a d´encombrant dans la morale, c´est que c´est toujours la morale des autres
Les plus beaux chants sont des chants de revendication
Le vers doit faire l´amour dans la tête des populations
À l´école de la poésie, on n´apprend pas!
On se bat!
17:23 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LEO FERRE, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, léo ferré, prévace, oublier, encombrant, morale, poésie contemporaine, ramper, privilégier, disctinction, fréquente, mal famé, ignorer, prendre avec des gants, menstruel, périodique, répétition, termes médicaux, laboratoire, codes, snobisme, scolarité, consister, employer, déterminer, priver, technique, médical, populaire, argotique, prestige, rince-doigts, baise-main, tendresse, avoir recours, compter les pieds, dactylographe
07/04/2013
LE RESCAPE PRECAIRE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LE RESCAPE PRECAIRE
2
Il est comme porté à une vive incandescence par la maladie et l'amour,
Cet amour que lui offre une femme d'exception riche de foisonnements.
Un femme qui l'enchaîne à elle d'une intense passion démesurée....
Il s'est avéré un jour que la rare obstination de leur liaison secrète
Était née de l'obligation d'une réponse à claquer à la gueule de l'oubli.
Tandis que la maladie, cette apocalypse aux où le néant délire....
Elle propose la sourde évidence de paysages vidés de présence humaine.
Suivant de peu l'éclair, le traumatisme provoqué est déterminant
Qui participe à l'irrésistible et lente progression de la désespérance.
L'avenir semble dès lors, un danger majeur qu'il faudra éconduire.
(A SUIVRE...)
09:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, rescapé, volontariat, porter à incandescence, vivace, maladie, amour, offrande, femme d'exception, richesse, fonsonner, enchaîner, intensité, passion, démesure, avérer, journalier, rareté, obstination, liaison secrète, naître, obligation, réponse, claquer à la gueule, gueuler, oublier, apocalypse, néant, délirer, proposer, sourdre, évider, paysage, vider, présence humaine, suivre de peu, éclair, traumatisme, provoquer, déterminer, participer, irrésistible, lente progression, désespoir, avecnir, sembler, danger majeur, falloir, éconduire
24/03/2013
RADIOSCOPIE JACQUES CHANCEL : MARGUERITE DURAS
RADIOSCOPIE JACQUES CHANCEL
MARGUERITE DURAS
28 déc. 1969
Jacques Chancel s'entretient avec Marguerite DURAS : son enfance en Indochine, ce qu'elle pense du communisme, de la critique, du "gauchisme", des gens de droite, du gaullisme, des événements de mai 1968. Pourquoi elle fait des films. Remarques sur ses films "Hiroshima mon amour" et "Détruire, dit-elle". Les films qu'elle aime, sa conception du bonheur ; la difficulté de la destruction. Ses projets, ses rapports avec l'argent.
15:28 Publié dans LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, jacques chancel, marguerite duras, radioscopie, écrivain mai 68 viêtnam politique, entretien, enfance, indochine, communisme, critique, gauhisme, gaullisme, hiroshima mon amour, nevers, concption, bonheur, destruction, projet, rapport, argent, argenterie, saïgon, licencié en droit, barrage contre le pacifique, moderato cantabile, magnificat, l'amant, détrure dit-elle, mieux se connaître, rejeter, rejeton, vietnamiens, psychiare, société bien pensante, souffrir, arranger, cohorte, malgache, hanoï, déterminer, international, refuser, réclamer, franchir les étapes de la vie, l'âge de raison, conséquence immédiate, biologique, état de choc, piedestal
25/01/2013
SE RENCONTRER ENCORE 13
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
SE RENCONTRER ENCORE
13
«Tout à notre dialogue, il m'avait échappé que son attitude, peu à peu, s'était modifiée. Je l'observais quelques instant et me rendis compte que, le regard comme absent, elle ne m'entendait plus. Elle faisait mine d'écouter, certes, mais elle n'entendait plus.
A force de déplacements furtifs, elle s'était subrepticement rapprochée des limites du quai. Une nouvelle rame entrait en station dans le chuintement sifflant feutré de ses pneumatiques. Au moment où je m'approchais d'elle une fois encore, elle porta sa main à son visage et, après une brève hésitation, enleva ses lunettes m'offrant ainsi, pour la première fois, l'image troublante de son regard. Un regard d'un azur soutenu, sincère et passionné. Terriblement déterminé aussi, jusqu'à devenir d'acier. Pendant un court laps de temps, j'ai pu observer la profondeur des ses grands yeux, bleus et étincelants, qui me dévisageaient fixement sans, j'en suis convaincu, la moindre peur naissante. Puis, d'une rotation du corps brusque et saisissante de promptitude, et tout en proférant des paroles que je ne parvins pas à comprendre et qui me resteront à jamais inaccessibles, elle se précipita sur la voie. Sa silhouette disparu comme au ralenti sous le monstre d'acier accompagnée par les hurlements d'effroi d'une foule comme pétrifiée par l'horreur absolue et définitive de l'acte qui venait d'être perpétré là, sous ses yeux. Déjà il était trop tard. Un trop tard irréversible. Mortel.»
(A SUIVRE...)
09:28 Publié dans GOUTTES d'ÂME, NOUVELLES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, se rencontrer, dialoguer, échapper, attitude, modofier, observer, se rendre compte, absnce, audition, auditoire, faire mine, écouter, entendre, déplacement, furtif, subreptisement, rapprocher, limite du quai, nouvelle rame, entrer, stationner, chuintement, siffler, feutrer, pneumatique, s'approcher, porter la main, visage d'ange, brève hésitation, enlever ses lunettes, offrande, la première fois, image troublante, regard, regard d'azur, soutenir, sincérité, passionnel, terrible, déterminer, devenir, acier trempé, court laps de temps, profondeur, bleuet, étincelant, dévisager, fixette