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18/10/2015

AU RÉCONFORT DE LA NUIT 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU RÉCONFORT DE LA NUIT

1

D'une écriture fluide et limpide et, il l'espère, efficace, ils noircit en leur entier une multitude de cahiers au réconfort enthousiaste de la nuit.

Animé d'une réflexion attentive, voire méditative, il arpente ses terres au fil des pages, y déposant l'autre décor issu de son imaginaire. Une fois entré dans l'ultime intimité de l'espace espéré, il s'empare du monde par la justesse de son propos tracé d'une plume précise. Traversé d'une perception aussi éclairée que profonde, il expose une extrême vivacité de couleurs et de séductions jusque dans les contrastes nébuleux d'ombres tachées de lumière.
D'abord abstraite et circonstanciée, l'écriture se fait peu à peu méticulosité et s'amplifie de détails généreux. La magie repose volontiers sur l'inexacte géométrie des phrases faites de mots parfois exsangue, comme vidées de leur sens et cependant confusément comprise.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

25/02/2015

AU SILLON DU SILENCE

au magma présent de l'écriture,

 

AU SILLON DU SILENCE

Entre ce qu'il s'imagine déposer sur la page
Et le résultat final, s'impose le déclencheur
De toutes une coulée de brûlures échevelées.

Certaines observations reviennent, récurrentes,
En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,
Et provoque d'emblée importante dissension
Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation
D'une violence entretenue par le spectre rémanent,
D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,
La où ça n'est pas joli. Là où parfois ça trompe.

L'écrit alors est en état d'écoute et de recevoir
Qui glisse comme volupté sur fil de soie,
Sensible seulement au devenir d'une vie
Transperçant son refuge d'un sillon du silence.

P. MILIQUE

06/11/2014

CRÉPUSCULE FINAL 4

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

4

 

Il se lève avec difficulté. Il doit rentrer. Transporter à l’abri des regards le spectacle obscène de ses déchirements. S’enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger une fois encore dans les images persistantes d’un passé lancinant, et se réfugier dans la pénombre nébuleuse des habituels et naïfs artifices de l’apparence. Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude le réconfort du silence. Ce silence qu’il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs. Et plus tard, sur la page complaisante, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser enfin le désespoir ordinaire et poignant engendré par la vie. Des mots pour alléger l’insoutenable. Pour, esclave d’un anéantissement programmé, noircir la page d’une écriture humide et brûlante comme les larmes du cœur.

 

Les oiseaux se sont, avec une rare dignité, égaillés sur son passage. Ils sont devenus discrets. Muets.

 

Ils se comportent désormais en témoins fascinés par l’absolue vulnérabilité de l’Homme.

(FIN)

 

 

 

P. MILIQUE

 

 

 

03/05/2014

ÊTRE AU PLUS PRES DE SOI 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ÊTRE AU PLUS PRES DE SOI

2

 

Épures discrètes et nourries d'improbables chimères

Qui supposent l'illusoire anticipation d'instants aléatoires

Enfin débarrassés de ce calamiteux mélange de facilités et de subtilités,

Générateur inattentif d'une vie toute d'effervescence et d'imprévus douteux.

 

Porté par une cohérence interne ouvertement contradictoire,

Il s'agit d'entrer au plus vite en résonance avec l'univers alternatif

En s'affranchissant pour de bon des craintes parasitaires

Imposées par l'incorrigible suspicion née de l'incompréhensible.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

14/03/2014

DOULEUR D'AIMER 4

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DOULEUR D'AIMER

4

 

Il connaît alors le jour le plus désenchanté de sa vie.

Un jour fracassé à cœur de la plus aride sécheresse.

Il se sait condamné encore au lent naufrage d'un ordinaire amenuisée

Il entre dans un long tunnel extraordinairement sombre et humide,

Avec en lui, la sourde désespérance d'un temps désormais immobile.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/03/2014

LE COULOIR: LA TENSION AVANT L'ASSAUT

 

LE COULOIR
LA TENSION AVANT L'ASSAUT

(5’18’’)
« LA CAPITALISATION EXCLUSIVE DES FORCES »

 

Quelques minutes avant le coup d'envoi. Dans le couloir qui mène des vestiaires à la pelouse. Les joueurs attendent d'entrer dans le match devant plusieurs milliers de spectateurs. Un moment d'introspection, de prière, hors du temps. Daniel Herrero, ancien joueur et entraineur de rugby, raconte l'intimité de cette poignée de mètres et de secondes.

 

Enregistrements : novembre 13
Mise en ondes & mix : Charlie Marcelet
Réalisation : Alexandre Mognol

20/01/2014

INTERROGATION ÉCRITE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

INTERROGATION ÉCRITE

2


J’écris par amour, sensibilité, sensualité.

Pour ne pas faire injure au silence, ni à la nuit.

J’écris pour survivre

Pour passer le temps, je veux dire le tamiser. Parce qu’écrire est aussi un moyen d’entrer en solitude.

 

J’écris pour éloigner la souffrance, peut-être pour lutter contre la mort, pour rester en vie.

Pour me reconstituer, me percer à jour. Pour sortir de l’impasse.

J’écris pour oublier que je vais mourir.

Pour m’inventer un remède qui ne ressemble pas au mal.

Parce que j’aime bien polir la douleur comme une pierre précieuse.

J’écris par insatisfaction et pour rester en état d’insatisfaction

Pour me convertir, excédé d’utopie, en cette ligne sortie de l’aube qui enlace les lettres sur le papier.

Pour refermer sur moi les parenthèses jadis ouvertes.

J’écris pour vous faire parler.

J’écris parce que je crie!

(FIN)

 

P. MILIQUE

19/07/2013

YVES BOMMENEL: "CALAVERA"

 

YVES BOMMENEL

"CALAVERA"

 

Un soir d'hiver caniculaire, j'ai vu de la lumière et je suis entré.

Entré en moi-même,
Derrière le rideau clos de mes paupières lourdes,
Cadenassées par mes craintes et mes peurs.

Le boyau tortueux qui menait à mes synapses n'était que d'ombre et de couleurs.
Une sensation tactile, plus qu'un état de conscience.

Au plus profond de moi, il me fallait me perdre, pousser par je ne sais quelle force impérieuse
à laquelle je ne pouvais me soustraire, mes humeurs sombres étant attirées vers le fond
Comme de la limaille de fer par un aimant puissant.

Pour ce voyage en introspection, je ne me sentais pas seul.

Il flottait autour de moi, l'infinie cohorte évanescente de mes morts.
Ces êtres chers, ces inconnus, ces faits divers, qu'au cour de ma vie j'avais croisé.

Nulle animosité, nulle empathie dans leur escorte,
Mais on devinait l'intense curiosité qui les animait.

Les morts n'ont pas d'yeux.
Ils vous fixent de leurs orbites creuses.
Mais vous n'en savez rien car ils ne sont que spectre, éther ou ectoplasme,
Plus proche pour nous d'un gaz que de l'être humain qu'ils furent à nos côtés.

Au terme de mon errance dans les couloirs de mon subconscient,
une grande paix m'envahit telle une chaleur électrique...

Je fus soudain dans une plaine cotonneuse. Un espace vallonné où la foule des défunts séjournait.
Cet agora, ce cimetière, voilà donc où leurs esprits reposaient en paix.

Peut-être n'est-il d'outre-tombe que dans nos souvenirs
Et d'au-delà que celui qui les maintient en vie dans nos mémoires ?

Capsule spatiale, nécropole de chair, voilà ce que nous sommes.

Il n'y a ainsi de meilleure Toussaint que le culte des siens en son propre sein.

25/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 13

RETROUVAILLES.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

13


«Tout à notre dialogue, il m'avait échappé que son attitude, peu à peu, s'était modifiée. Je l'observais quelques instant et me rendis compte que, le regard comme absent, elle ne m'entendait plus. Elle faisait mine d'écouter, certes, mais elle n'entendait plus.

A force de déplacements furtifs, elle s'était subrepticement rapprochée des limites du quai. Une nouvelle rame entrait en station dans le chuintement sifflant feutré de ses pneumatiques. Au moment où je m'approchais d'elle une fois encore, elle porta sa main à son visage et, après une brève hésitation, enleva ses lunettes m'offrant ainsi, pour la première fois, l'image troublante de son regard. Un regard d'un azur soutenu, sincère et passionné. Terriblement déterminé aussi, jusqu'à devenir d'acier. Pendant un court laps de temps, j'ai pu observer la profondeur des ses grands yeux, bleus et étincelants, qui me dévisageaient fixement sans, j'en suis convaincu, la moindre peur naissante. Puis, d'une rotation du corps brusque et saisissante de promptitude, et tout en proférant des paroles que je ne parvins pas à comprendre et qui me resteront à jamais inaccessibles, elle se précipita sur la voie. Sa silhouette disparu comme au ralenti sous le monstre d'acier accompagnée par les hurlements d'effroi d'une foule comme pétrifiée par l'horreur absolue et définitive de l'acte qui venait d'être perpétré là, sous ses yeux. Déjà il était trop tard. Un trop tard irréversible. Mortel.»

(A SUIVRE...)

 

 

12/01/2013

MATCH DE VOLLEY BALL ENTRE LA COMEDIE FRANCAISE ET LE THEATRE NATIONAL POPULAIRE

 

 

MATCH DE VOLLEY BALL

ENTRE LA COMEDIE  FRANCAISE

ET LE THEATRE NATIONAL POPULAIRE

JT 20H 

12/12/1951 - 02min11s

 

 

Match de volley ball entre la Comédie Française et le Théâtre National Populaire : après l'arrivée des deux équipes sur la piste, au pas de gymnastique très étudié, une personnalité serre la main des membres de l'équipe de la Comédie Française où l'on reconnait : Jacques CHARON, Robert HIRSCH, Michel GALABRU, SIM . Puis, extrait du match avec Jacques CHARON au service. On reconnait, l'acteur PIERAL, dans le public.

 

Production

 

RADIODIFFUSION TELEVISION FRANCAISE

Générique

 

Caunes, Georges de

03/12/2012

LES PRIX LITTERAIRES: "Le prix des dix à René Barjavel"

 

 

LE PRIX DES DIX A RENE BARJAVEL

France Actualités 

04/02/1944 - 01min06s

 

L'Académie Goncourt refusant de décerner son prix, un jury de fantaisistes a décidé de se substituer aux académiciens défaillants. Les humoristes, vêtus de redingotes, lisent chacun un livre différent. On reconnaît: Georgius, Béby, Lilo, Jean Mara, Jacques Dutal, Julien Courtine, Max Revel, Durocq, Yves Deniaud, Jean Rigaux. Le Prix des dix est attribué à René Barjavel pour ses deux romans "Ravage" et "Le voyageur imprudent". Les photographes opèrent. - VG des membres du jury entrant dans un immeuble - Six plans des membres du jury, lisant chacun un livre différent, assis autour d'une table - Trois GP de LILO parlant au micro que lui tend un journaliste - PM des membres du jury applaudissant et félicitant monsieur René BARJAVEL, lauréat du prix des "Dix" - VG de photographes opérant, debout devant une table - GP de monsieur BARJAVEL à qui un membre du jury passe une serviette autour du cou - NOTA : faisaient partie du jury : GEORGIUS, BEBY, LILO, Jean MARA, Jacques DUTAL, Julien COURTINE, Max REVEL, DUROCQ, Yves DENIAUD, Jean RIGAUX.

 

Production

 

France Actualité

Générique

 

Georgius ; Rigaux, Jean ; Barjavel, René ; Mara, Jean ; Dutal, Jacques ; Courtine, Julien ; Revel, Max ; Deniaud, Yves ; Lilo ; Beby ; Durocq