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21/08/2016

JE SUIS CE QUE JE FAIS 2

au magma présent de l'écriture,

Tableau de Sergueï TOUTOUNOV

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

JE SUIS CE QUE JE FAIS

2

S'il fallait fournir une preuve, ce serait
Cette incompréhension quasi constante
Qui resurgit avec une régularité assidue,
Qui devient progressivement déception
D'avoir produit des efforts pour rien.

Cette incompréhension, il m'est arrivé de l'éprouver
En courant le dimanche matin du côté de la Ramée.
J'y croisais bien sûr d'autres joggers transpirants
Et espérais innocemment discerner dans leurs regards
La solidaire compassion de ceux qui dès potron-minet
Se sont courageusement extirpés de leur couche tiède
Pour s'exténuer, sans pourtant aucune obligation
Dans cet effort démesuré qu'ils jugent nécessaire.

Quelle ne fut pas ma déception alors de n'observer
Dans leurs visages, que des yeux intensément fixés
Sur mes pompes pour tenter d'en identifier le cachet?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/01/2016

PARABOLES

au magma présent de l'écriture,

 

PARABOLES



Le cœur du temps qui passe a cessé de scandé
Le rythme de tes pas dans mon cerveau malade
Faisant jaillir le délire au milieu de mes rêves
Comme si cette nuit-là, tu te lovais à mes côtés.

Un enfant qui sommeille et ne veut pas mourir
Un homme qui s'éveille au matin plein d'espoir
Et la folie surprise qui peu à peu écorche le cœur
Comme si soudain l'avide camarde me réclamait.

Une âme qui s'adresse à toi et te fait comprendre
Que désormais plus rien ne pourra plus s'évader
Mais tu admets que la pointe de cette arme rougie
Restera là toujours, fixée à l'aplomb de ton cœur.

Tu crois avoir raison, mais tu sais au fond de toi
Qu'un jour tu deviendras ce qu'ils sont devenus
Alors tu ne connais plus la peur et tu romps le fil.
Ariane et son amour ardent ne sont plus de tes rêves.



P. MILIQUE

06/01/2016

HAINE, JE TE HAIS! 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

HAINE, JE TE HAIS!

2

Tous les actes, y compris les plus barbares,
Leurs sont donc désormais concevables?
Plus rien ne les arrêtera donc ces misérables
Extrémistes, ces résidus fous de totalitarisme,
Ces fanatiques de quoi, le savent-ils vraiment?

On croirait pouvoir les ignorer mais ils sont là
Puants l'immonde de tout ce qu'ils transpirent,
Et nul ne pourra plus jamais s'en soustraire
Car ils ont pour stratégie un plan méthodique
Un mépris infaillible auquel il ne manque rien.


Vous qui écoutez ces mots faites très attention,
Restez sur vos gardes. Soyez méfiants surtout
Car ces gens-là sont faits comme vous et moi.
Peut-être même en croisez-vous chaque jour,
Sans le savoir, anonymes mélangés à la foule.


Mais observez-la cette foule. Regardez-la bien,
Fixez-la au fond des yeux, vous les reconnaîtrez
Sans mal car vous n'y verrez que ce qu'il y a:
L'insignifiance! L'immonde et abyssal néant.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

12/12/2014

ILS SONT POUR TOI

au magma présent de l'écriture,

 

ILS SONT POUR TOI

Je te parle de ces mots qui me permettent d'approcher
Au plus proche de toi, dans le pétillant de ton regard,
Dans la caresse de ta main, dans l'apaisé de ton souffle.

Je suis au plus près, alors que tu es tellement ailleurs.
Et je peux t'offrir dans le souvenir de chaque instant
Toute la tendre confiance tapie dans l'apnée de nos vies.

Je te garde pour moi d'un seul lien de papier et de mots.
Tu es cet attachement lumineux, cette balise inespérée
Qui m'est indispensable à réchauffer mes dérives nocturnes.

Merveille que ce flot de vie qui, coulant en toi, m'irrigue aussi.

P. MILIQUE

29/10/2014

FINALEMENT MORTEL 1

au magma présent de l'écriture,

 

FINALEMENT MORTEL

1



Un carillon fatigué dérange le silence,
Un chat noir glisse dans un rai de lumière
A cette heure incertaine où la nostalgie
Porte de ses pas l'ailleurs d'une vie réduite à peu.

Elle arpente, les yeux tristes, son jardin au crépuscule
Dans l'insondable mélancolie de ceux qui n'ont plus rien,
Désormais aux portes de la solitude et du silence
A la saison grise du dénouement qui fait monter l'angoisse.

Engagée dans l'ultime versant de sa vie, elle fixe le passé,
En attente encore de son fantôme d'amour,
Celui, lointain, qui illumine les photos sépia
D'un regard perdu vers le temps qui reste.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/07/2014

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE

3

 

Pour dire qui vous êtes, il faut convoquer les mots d'exigence et de générosité

De soleil et de lumière, de brise légère et d'ondée, de fragrance capiteuse aussi.

Votre nature méditative semble puiser son incroyable fertilité dans l'abandon,

Plein et authentique, d'une exploration poussée au tréfonds de ces endroits-là.

Vie intérieure riche et enthousiaste qui fixe les souvenirs limpides du manque.

 

Aussi garderai-je gravées en mémoire certaines de vos phrases essentielles.

Des phrases extraordinaires d'exactitude qui nourrissent mes attentes vraies.

Je me les approprie au fil du ressenti et les laissent me nourrir d'éternel,

Troublé mais capable désormais de percevoir quelques pierres chagrines

Couvertes de la poussière du temps dans le chaos de mes errances nocturnes.

(FIN)

 

P. MILIQUE

25/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 13

RETROUVAILLES.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

13


«Tout à notre dialogue, il m'avait échappé que son attitude, peu à peu, s'était modifiée. Je l'observais quelques instant et me rendis compte que, le regard comme absent, elle ne m'entendait plus. Elle faisait mine d'écouter, certes, mais elle n'entendait plus.

A force de déplacements furtifs, elle s'était subrepticement rapprochée des limites du quai. Une nouvelle rame entrait en station dans le chuintement sifflant feutré de ses pneumatiques. Au moment où je m'approchais d'elle une fois encore, elle porta sa main à son visage et, après une brève hésitation, enleva ses lunettes m'offrant ainsi, pour la première fois, l'image troublante de son regard. Un regard d'un azur soutenu, sincère et passionné. Terriblement déterminé aussi, jusqu'à devenir d'acier. Pendant un court laps de temps, j'ai pu observer la profondeur des ses grands yeux, bleus et étincelants, qui me dévisageaient fixement sans, j'en suis convaincu, la moindre peur naissante. Puis, d'une rotation du corps brusque et saisissante de promptitude, et tout en proférant des paroles que je ne parvins pas à comprendre et qui me resteront à jamais inaccessibles, elle se précipita sur la voie. Sa silhouette disparu comme au ralenti sous le monstre d'acier accompagnée par les hurlements d'effroi d'une foule comme pétrifiée par l'horreur absolue et définitive de l'acte qui venait d'être perpétré là, sous ses yeux. Déjà il était trop tard. Un trop tard irréversible. Mortel.»

(A SUIVRE...)

 

 

06/12/2012

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "Dissolvons la monarchie absolue dans l'acide sulfurique".

 

DISSOLVONS LA MONARCHIE ABSOLUE DANS L'ACIDE SULFURIQUE

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède

18/03/1983 - 01min44s

 

Louis XIV est soluble dans l'acide sulfurique. Il prononce alors cette phrase "L'Etat c'est mou".


 

Production

Agence, Paris : France 3

Générique

Fournier, Jean Louis
Desproges, Pierre