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13/03/2017

AU SANG DU RÉEL

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AU SANG DU RÉEL

 

A la faveur d'un accès de perception aigüe

Saisi entre l'incommensurable et l'intime,

Il plonge dans un univers aux couleurs sombres

Qui offre à l'interprétation le champ inépuisable

Dans lequel s'articule alors de confuses sensations.

 

Le voilà entrainé comme un radeau balloté par la tourmente,

Par le cadre instable d'un contenu à filer entre soi et soi

Au sang d'un réel qui disloque plus encore les moments forts

De ces ravages dénoncés qui déchirent son sommeil.

 

Désormais, en ces périodes majeures du temps de tâtonnements

Empreintes d'un vif assentiment à confirmer ce qui est,

Se dilate en lui tout l'indissociable d'une histoire personnelle.

 

P. MILIQUE

07/07/2015

PRISONNIER LEXICAL

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PRISONNIER LEXICAL

 

Des idées fugitives et bizarres

Jetées sur le papier récalcitrant.

 

Des nuances creuses.

Des abstractions vaines.

 

Je me sens incapable de démêler

L’écheveau d’un trop plein écœurant.

 

Pourtant, ils habitent tous mon esprit:

Les lots rassurants, les mots-citrons,

Les mots passe-partout, les mots porte-bonheur

Et tous les autres aussi.

 

Leur fusion et les images-innées qui en découlent

S’articulent et s’entrechoquent,

S’emboîtent et se disloquent.

 

Cependant, leur parcours se révèle lent et confus,

Et leur brillance rapidement perd de son éclat

Pour laisser place

A quelques phrases efflanquées, faméliques.

Destruction progressive de chaque misérable instant

Dans un triste artifice au prestige suranné.

 

Je ne serai jamais libre de mes mots.

 

P. MILIQUE

24/04/2012

PRISONNIER LEXICAL

ENCHAINE.jpg

 

PRISONNIER  LEXICAL


Des idées fugitives et bizarres
Jetées sur le papier récalcitrant.

Des nuances creuses.
Des abstractions creuses.

Je me sens incapable de démêler
L’écheveau d’un trop-trop plein écoeurant.

Pourtant, ils habitent tous mon esprit:
Les mots rassurants, les mots-citrons,
Les mots passe-partout, les mots porte-bonheur
Et tous les autres aussi.

Leur fusion et les images innées qui en découlent
S’articulent et s’entrechoquent,
S’emboîtent et se disloquent.

Cependant, leur parcours se révèle lent et confus,
Et leur brillance rapidement perd de son éclat
Pour laisser place, déconfite,
A quelques phrases efflanquées, faméliques.

Destruction progressive de chaque misérable instant
Dans un triste artifice au prestige suranné.

Je ne serai jamais libre de mes mots.


P.  MILIQUE