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07/07/2015

PRISONNIER LEXICAL

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PRISONNIER LEXICAL

 

Des idées fugitives et bizarres

Jetées sur le papier récalcitrant.

 

Des nuances creuses.

Des abstractions vaines.

 

Je me sens incapable de démêler

L’écheveau d’un trop plein écœurant.

 

Pourtant, ils habitent tous mon esprit:

Les lots rassurants, les mots-citrons,

Les mots passe-partout, les mots porte-bonheur

Et tous les autres aussi.

 

Leur fusion et les images-innées qui en découlent

S’articulent et s’entrechoquent,

S’emboîtent et se disloquent.

 

Cependant, leur parcours se révèle lent et confus,

Et leur brillance rapidement perd de son éclat

Pour laisser place

A quelques phrases efflanquées, faméliques.

Destruction progressive de chaque misérable instant

Dans un triste artifice au prestige suranné.

 

Je ne serai jamais libre de mes mots.

 

P. MILIQUE

12/05/2014

LA MARGE CHOISIE

au magma présent de l'écriture,

 

LA MARGE CHOISIE

 

Les apparences ne sont pas toujours que trompeuses,

Il arrive qu’elles ouvrent à d’audacieuses perspectives,

Offrandes à vivre l’émerveillement d’une vie démesurée

Autrement que dans l’ici et maintenant au souffle famélique.

 

La vision de l’avenir exacerbe l’impatience inconsolable

Impliquant la nécessité de claquer la porte à la douleur.

 

Parce que s’éprouver heureux c’est d’abord ne pas souffrir,

Se couler en autrui et succomber au clin d’œil de la marge choisie,

Jusqu’à accoster enfin aux enchanteresses dernières lueurs du jour,

Les seules à l’âme suffisamment rebelle pour résister aux ténèbres.

 

P. MILIQUE

24/04/2012

PRISONNIER LEXICAL

ENCHAINE.jpg

 

PRISONNIER  LEXICAL


Des idées fugitives et bizarres
Jetées sur le papier récalcitrant.

Des nuances creuses.
Des abstractions creuses.

Je me sens incapable de démêler
L’écheveau d’un trop-trop plein écoeurant.

Pourtant, ils habitent tous mon esprit:
Les mots rassurants, les mots-citrons,
Les mots passe-partout, les mots porte-bonheur
Et tous les autres aussi.

Leur fusion et les images innées qui en découlent
S’articulent et s’entrechoquent,
S’emboîtent et se disloquent.

Cependant, leur parcours se révèle lent et confus,
Et leur brillance rapidement perd de son éclat
Pour laisser place, déconfite,
A quelques phrases efflanquées, faméliques.

Destruction progressive de chaque misérable instant
Dans un triste artifice au prestige suranné.

Je ne serai jamais libre de mes mots.


P.  MILIQUE