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13/03/2017

AU SANG DU RÉEL

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AU SANG DU RÉEL

 

A la faveur d'un accès de perception aigüe

Saisi entre l'incommensurable et l'intime,

Il plonge dans un univers aux couleurs sombres

Qui offre à l'interprétation le champ inépuisable

Dans lequel s'articule alors de confuses sensations.

 

Le voilà entrainé comme un radeau balloté par la tourmente,

Par le cadre instable d'un contenu à filer entre soi et soi

Au sang d'un réel qui disloque plus encore les moments forts

De ces ravages dénoncés qui déchirent son sommeil.

 

Désormais, en ces périodes majeures du temps de tâtonnements

Empreintes d'un vif assentiment à confirmer ce qui est,

Se dilate en lui tout l'indissociable d'une histoire personnelle.

 

P. MILIQUE

23/12/2015

CAP SUR LE DESTIN 3

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CAP SUR LE DESTIN

3

L'avenir piétine, avide, à la porte du présent.
Le moment est venu de faire cap sur le destin,
Vers cet autre monde qui reste à découvrir,
Vers des horizons flous restés inexplorés.

Le temps est émouvant qui se dilate au gré des usages,
Alors que finalement épanoui par de moult présages
Il me plaît de vous y croiser, sur le chemin de lumière,
Tendres mains nouées, dégustant avec gourmandise
L'épaisseur vive d'un temps depuis toujours espéré.

(FIN)

P. MILIQUE

 

24/04/2013

LES AGACEMENTS D'UN COEUR

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LES AGACEMENTS D'UN COEUR

 

Sorti de la pénombre de l'oubli qui lacère,

Immergé au vif de sentiments aigus,

Le souhait mélancolique se dilate

En un nuage d’implacable éternité.

 

Il est impératif d'accéder à la compréhension,

Pour s'extirper de toutes ces épreuves fortes

Que seul l'ample mystère de l'amour soumet,

De ces agacements acidulés que le cœur autorise

A déployer dans l'émotion des êtres retrouvés,

Ainsi que dans la promenade ailée de visages épanouis,

Les souvenirs indésirables des réminiscences convoitées

Comme autant de pierres stables et bienvenues

Traversant un torrent de vie prestement franchi.

 

P. MILIQUE

05/08/2012

LA MORT

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LA MORT

 

 

Aussitôt abandonné le confort provisoire de l’enfance bénie,

Elle apparaît, fatalité incontournable aux dimensions de mystère.

 

Ce n’est qu’un vide sans échos,

Un néant à perte de vie qui annule nos volontés,

Nos facultés de raisonnement aussi.

Et nous enveloppe de lourdes épaisseurs de silence.

 

C’est une éternité immuable à l’irréductible étrangeté

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s’évanouit.

 

Il n’existe pas d’explication à l’inexplicable.

Alors on tente de la neutraliser. En la marginalisant.

Parce que la mort est irreprésentable dans l'instant.

Absolu impartageable d'un désespérément ordinaire.

 

 

P. MILIQUE

20/05/2012

LA MORT

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LA MORT

 

Aussitôt abandonné l'équilibre provisoire de l'enfance,

Elle apparaît, fatalité irrésistible aux dimensions de mystère.

 

Ce n'est qu'un vide sans écho, un néant à perte de vue

Qui annule nos volontés et nos facultés de raisonnement,

En nous enveloppant de lourdes épaisseurs de silence.

 

C'est une éternité immuable à l'irréductible étrangeté,

Où chaque instant se dilate, où chaque instant s'évanouit.

 

Il n'existe pas d'explication à l'inexplicable.

Alors on tente, tant bien que mal, de neutraliser.

La camarde en la marginalisant.

 

Parce que la mort n'est pas présentable

Elle est impartageable

Désespérément ordinaire aussi.

 

P. MILIQUE