29/07/2016
JAMAIS DE PUR AMOUR
JAMAIS DE PUR AMOUR
Je cherche un sens au néant:
Il est d'une si inquiétante étrangeté!
Je peux le penser beau parce qu'anonyme.
Mais si je le regarde avec les lunettes du malheur,
Je l'éprouve sombre lieu de solitude,
Mélange instable de beauté discrète
Et de silence puissamment douloureux.
Le néant est une passion:
Celle de mon amour,
Celle de ma haine.
Mais aux heures somnolentes,
Je me fortifie de son absence.
Il est dilatation cosmique
A échelle individuelle.
Peut-être peut-il m'apporter
Le bouillonnement fébrile d'idées insensées?
La finesse spirituelle d'un esprit inspiré?
Ou le bonheur simple d'une quelconque trouvaille!
Parce que je suis un incorrigible naïf.
Plus certainement m'entraîne-t-il
Dans les recoins les plus reculés de mon tréfonds,
Là où les mots sont acides, non conformes,
Là où les flashs aveuglants se multiplient,
Là où, obstinée, se lève la nuit dégoûtée.
Avec lui, jamais de grâce apaisante,
D'harmonie souveraine,
Ni d'absolue confiance.
Avec lui, jamais de pur amour.
Il restera plutôt une sorte de provocation rieuse
A la gueule de ce monde sournois
Où chacun est malade de ses mensonges,
Où les tièdes obscènes donnent la nausée.
L’analyse simpliste et dérisoire
Dit que la subversion volontaire
Est perpétuellement alimentée
Au feu d'un flux d'angoisse.
Ainsi, lorsque ma révolte en enfin endiguée,
Je me retrouve, c'est inéluctable,
En état d'indépendance absolue.
Sans issue à espérer.
Dans les entrailles du néant,
Aucune paix n'est possible.
P. MILIQUE
14:49 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pur amour, chercher un sens au néant, inquiétante étrangeté, beauté, anonyme, observer, les lunette du malheur, éprouver, sombre lieu, solitude, mélange instable, beauté discrète, silence douloureux, le néant est une passion, amour, haine, heures somnolentes, se fortifier de son absence, dilatation cosmique, échelle individuelle, boulillonnement fébrile, idée insensée, finesse spirituelle, esprit inspiré, bonheur simple, trouvaille quelconque, incorrigible naïf, s'entraîner, recoin reculé, tréfonds, mots acides, non conforme, flashs aveuglants, se multiplier, obstination, nuit dégoûtée, grâce apaisante, harmonie souveraine, confiance absolue, provocation rieuse, a la gueule, monde sournois, malade de ses mensonges, obscénité, nausée, analyste simpliste, dérisoire, subversion volontaire, perpétuel, alimenté
11/06/2013
LA PARISIENNE LIBEREE : "LE SENS DU VENT"
LA PARISIENNE LIBEREE
"LE SENS DU VENT"
Paroles et musique : la Parisienne Libérée
[citation F. Namias - JT France 2 édition de 20h - 23.04.12]
« insuffisant pour l’emporter, mais après il y a ce qu’on appelle la dynamique
(…) c’est insuffisant mais attention arithmétique ne rime pas avec politique,
il y a aussi la dynamique »
On a beau estimer
Ajuster tous les paramètre
Tenter de se rassurer
Jusqu’à en devenir malhonnête
On a beau s’entraîner
Au grand jeu du report des voix
On peut pas s’empêcher
De se dire que le compte n’y est pas
Heureusement
Il y a le facteur magique
Bien plus marrant
Que la vielle arithmétique
Le sens du vent
Sur un doigt prophétique
Heureusement
Qu’il y a la dynamique !
A force de calculs
Et d’hypothèses en projections
Il n’est plus une virgule
Qui échappe aux spéculations
On arrive à chaque fois
Et quelle que soit l’opération
Au fait qu’on ne sait pas
Qui va gagner les élections
Heureusement
Il y a le facteur magique
Bien plus marrant
Que la vielle arithmétique
Le sens du vent
Sur un doigt prophétique
Heureusement
Qu’il y a la dynamique !
Au fil des additions
Et retranchements corrélatifs
Grâce aux pondérations
Avoisinant nos objectifs
Une décimale perdue
Miraculeusement retrouvée
Et l’oracle a élu
Celui pour qui l’on va voter
Heureusement
Il y a le facteur magique
Bien plus marrant
Que la vielle arithmétique
Le sens du vent
Sur un doigt prophétique
Heureusement
Qu’il y a la dynamique !
On a tant combiné
Le pourcentage des résultats
Qu’on en vient à douter
De l’existence des candidats
Tout semble si probable
En même temps que fort douteux
Ca devient insupportable
De se dire qu’il y a peut-être une chanc’ sur deux
Que…
[citation N. Sarkozy - Discours à Cernay - 25.04.12 - à 51'30]
« Le jour où vous faites tomber toutes les frontières, tous les cadastres,
tous les droits de propriété, à ce moment là qu’est-ce qui reste?
La force, la force pour faire respecter l’espace vital qu’on ne vous reconnait pas
par le droit. Voilà pourquoi j’ai entendu le message de nos compatriotes.
Qu’est-ce qu’ils nous disent? Faites attention »
17:04 Publié dans LA PARISIENNE LIBEREE | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : au magma present de l'ecriture, nicolas sarkozy, le sens du vent, f.namias, l'emporter, dynamique, arithmétique, politique, estimer, ajuster les paramètres, devenir malhonnête, s'entraîner, report de voix, empêcher, compte, facteur, magicien, marrant, doigté, prophétique, à force de calculs, hypothèse, projection, échapper, spéculation, opération, gagner les élections, additon, retranchement, corrélatif, pondération, avoisiner, objectif, décimale, perdre la raison, miracle, oracle, électeur, pourcentage, compatriote, patriotisme