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02/09/2017

UN JOUR LE GLAS...

au magma présent de l'écriture,

 

 

UN JOUR LE GLAS...

 

Les mots choisis rallient la problématique d'un temps

Qui coule et nous raccroche à l'incroyable périphérie

De cette heure dernière que tout un chacun redoute.

 

Cette problématique n'est pas vraiment inopportune

Puisque qu'on n'a jamais rien observé de plus radical

Que l'état de mort pour parapher la cessation de la vie.

 

C'est avec cet inéluctable-là qu'il nous faut nous heurter

En une lutte sans merci dénuée de toute espérance finale.

Alors, récalcitrant et besogneux, on entre en résistance...

 

Nul ne saura jamais empêcher le glas de retentir un jour!

Certes, nous n'arpentons pas encore le cœur de cet immédiat,

Force est de constater que tout fait écho à cette lourde menace

Envers laquelle il faudra fatalement nous confronter un jour.

 

Les mots choisis rallient la problématique d'un temps

Qui coule et nous raccroche à l'incroyable périphérie

De cette heure dernière que tout un chacun redoute.

Certains des mots choisis participent de cette genèse-là!

 

P. MILIQUE

03/08/2017

FIN DE SOIRÉE

au magma présent de l'écriture,

 

 

FIN DE SOIRÉE

 

Elle me comble d'intensité cette fin de soirée

Où nous avons longuement conversé ensemble,

De tout, de rien, de tous ces riens qui, s'ils n'étaient pas,

Nous empêcheraient, c'est sûr, d'atteindre à l'essentiel.

 

Cela fait déjà trop de temps que je subis physiquement.

Ce déséquilibre total qui virevolte sur l'incompréhensible.

En tout état de cause, tout cela relève de l'incontrôlable.

Est-ce une conséquence perverse du demi-siècle franchi,

Ou le méfait de cette infection qui n'en finit pas de finir?

 

Je ne veux pas t'accabler de choses que tu connais trop bien.

Je souhaite simplement partager un peu de cette vive fatigue

Que j'éprouve au sortir de mes intenses journées de travail.

Mais je me révèle bien incapable de quoi que ce soit, pas plus

Que je ne le suis d'aligner ne serait-ce que quelques mots sensés.

A cela s'est, depuis quelques jours, joint une détresse psychique:

Posture d'extrême frustration au scintillement défraîchi de la vie.

 

 

P. MILIQUE

15/02/2017

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... PASSION

Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

dictionnaire.jpg

 (Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)

 

 

PASSION

 

Sourd mugissement d'un état d'exaspération spécialement complexe, fréquemment démesuré mais néanmoins enrichissant, en tout état de cause, toujours accessible bien que rarement définissable.

La passion reste en effet – jusqu'à ce jour et, semble-t-il, pour un moment encore – un sentiment rien moins que tout à fait énigmatique.

Elle s'évertue parfois, sans discontinuer et de manière souvent impromptue, à découler du grand n'importe quoi généré à l'aune d'une auto-mystification tendue de puissance calme et volatile.

Ce qui par ailleurs ne l'empêche pas, en d'autres occasions, de prendre sa source au cœur d'une inaltérable capacité d'émerveillement.
Il faut aussi prendre en compte que cet émerveillement singulier soit, parfois mais pas toujours, issu de l'imaginaire effervescent et débridé de quelques fantasques quinquagénaires.

 

P. MILIQUE

 

QUINQUAGÉNAIRE

 

06/01/2017

FIN DE SOIRÉE

au magma présent de l'écriture,

 

FIN DE SOIRÉE



Elle fut grandiose et riche cette fin de soirée
Où longuement nous avons conversé ensemble
De tout, de rien bien sûr, de tous ces riens qui,
S'ils n'étaient pas, empêcheraient probablement
D'atteindre à cet essentiel majeur tant prospecté.

Dommage cependant que cela fasse si longtemps
Que je sois aussi compromis sur le plan physique.
C'est un déséquilibre exhaustif qui fait succéder
Les trop et les pas assez de manière anarchique.


Ce balancier métronome reste incompréhensible
Et, en tout état de cause, relève de l'incontrôlable.
Il n'est plus qu'à faire face à l'épuisement en cours.
Est-ce déjà une la rançon de mon demi-siècle franchi?
Ou, plus trivialement, la faute à cette rébellion latente?

Il n'est pas dans ma pensée imaginer te barber plus
Avec des réalités dont tu as été profusément avertie,
Je veux simplement t'indiquer combien je m'éprouve
Démesurément épuisé au sortir de mon labeur quotidien,
Incapable de quoi que ce soit jusqu'à, comble de malheur,
M'empêcher d'ajuster ne serait-ce que trois mots sensés.


Et puis, durant les derniers jours, en plus de ma fatigue
S'est installée une lassitude psychologique, psychique même.
Raison pour laquelle je n'ai pas réussi à écrire ces quelques lignes
Que tu attends je le sais. Et cela me fut résolument très frustrant.


P. MILIQUE

17/11/2016

SUR LES AILES DU RÊVE 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LES AILES DU RÊVE

7

 

Et puis surtout, ne soyons pas dupes du spectacle proposé.

Contentons-nous de noter combien les apparences sont de bien aguicheuses incarnations d'un possible auquel il est compliqué de trouver sens et raison d'être.

Il n'empêche, l'envers du décor n'est au final qu'un décor de plus, un marchepied pervers offert au spectacle de la société pour s'afficher en société du spectacle.

Rien de plus.

Mais c'est déjà beaucoup.

 

On le voit, les apparences sont des fenêtres à contempler avec la plus grande circonspection, avec une méfiance triste aussi tant elles ne s'ouvrent souvent que sur des ciels vides plombés d'insoutenables gris.

Elles sont là, oui.

Pour nous raconter parfois.

Pour parler de nous toujours.

(FIN)

 

P. MILIQUE

11/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 8

 

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

8

Oui: le silence! Il n'y a rien d'étonnant à cela tant, je le sais, elle a toujours préféré le retrait et la pudeur aux vantardises et autres exhibitions obscènes. Mais le seul, ça n'a pas beaucoup de sens. C'est vrai qu'elle touche au cœur, parce qu'elle éprouve l'intense besoin de communiquer ses émotions. En fait, elle parle en se taisant.
Alors elle tranche dans le vif le carcan des structures en mettant en avant son amour des mots. Elle écrit. Car l'acte d'écrire est une des seules façons de s'exprimer en se taisant. L'écriture est cette voix aphone issue d'une âme qu'un seul regard parfois empêche d'asphyxier. C'est ainsi que tu as le privilège de la lire dans l'exposé douloureux mais sincère de ses quêtes inabouties.


Je comprends Eliott, je comprends.


Il faut dire aussi que, même sans vouloir s'engager dans une logique de catastrophe, force est de constater que la réalité ouvre à des situations aussi étranges que paradoxales. En perpétuelle transformation, elle est capable de stupéfiantes métamorphoses. Tout cela nourrit l'évidente incertitude proposée par l'inévitable rencontre avec toute une série d'obstacles. C'est une situation difficile peu compatible en apparence et, pire encore, ouvertement antagoniste parfois.
Alors, de traumatismes incessants en brutales oppositions, les conséquences engendrées ne peuvent être que destructrices. Ce parcours chaotique laisse, cela arrive, d'indélébiles stigmates.
Mais j'ai pour elle une irrésistible envie d'espérance, plus forte encore que tout autre sentiment: que l'intensité du réel présent lui soit génératrice de l'exacte énergie du demain. Tu sais, la beauté a pour caractéristique essentielle de savoir jaillir soudain du fugace. Je sais que Nancy sera à l'endroit juste au moment précis.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

01/02/2016

DE DÉBÂCLE EN RENONCEMENTS 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DE DÉBÂCLE EN RENONCEMENTS

3

Il est persuadé que c'est le chemin qui nous fait.
Il pense aussi que c'est nous qui faisons le chemin.
Mais que faire quand, de débâcles en renoncements,
Transparaît le désenchantement en guise de lucidité.

Il s'acharne pourtant, parce qu'il ne peut s'empêcher,
Au fil du temps, de s'attendre au possible inattendu.
Son choix délibéré le jette dans une zone de non-retour.
Là, il immolera ses béquilles au feu d'une détresse instinctive.

La nouvelle donne est périlleuse oui, mais pas si désespérée.

(FIN)

P. MILIQUE

22/01/2016

TAPIS ROULANT 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

TAPIS ROULANT

4

 

C'est vrai, nous avions un grand plaisir à nous rappeler notre période universitaire commune.
Lorsque j'évoquai notre soutien au candidat Coluche à la Présidence de la République de 1981, il éclata d'un rire haletant.
Il semblait d'ailleurs s'essouffler, tandis que moi-même me détendais, en faisant toutefois attention à ne pas lui envoyer ma fumée de cigarette au visage.

Au bout de dix minutes, toute sa file à lui était occupée par des gens qui marchaient contre le sens du tapis.

Jean-Christophe, qui avait maintenant les yeux rougis de fatigue me dit, le souffle court, qu'il espérait que le tapis cesse de fonctionner, ou que quelqu'un de bien intentionné appuierait sur le bouton d'arrêt car, c'était entendu, cela nous empêchait de discuter tranquillement.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/11/2015

DANS LE SEL DE L'INSTANT

au magma présent de l'écriture,

 

DANS LE SEL DE L'INSTANT



Pourquoi perdre son temps à vivre dans l'angoisse,
S'obstiner à s'empêcher toute joie avant de mourir?

L'homme est un animal atypique au regard inquiet
Qui s'égare vers l'ailleurs quand le bonheur est là.

Pourquoi transgresser le temps au prétexte de l'éternité
Plutôt que d'en vivre chaque glanure comme le dernier?

Il faut être fou pour ne pas être ce sage qui éprouve
La présence indémontrable qui habite chaque chose.

Aimer muser et musarder au cœur de l'émotion brute
Des clairs de lune inspirés et des nuits d'été radieuses
Dans le miracle de banalité qu'est le ciel de l'instant.

Le voilà dans l'évocation hésitante d'une majesté
Dont il lui reste à se complaire d'être l'aquarelliste.

P. MILIQUE

02/10/2015

CRIANTE INUTILITÉ 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRIANTE INUTILITÉ

2

En de tels instants qu'il souffre en son tréfonds
De la morsure infligée par sa criante inutilité.
Il a si mal pour elle de toute cette affection
Toute cette tendresse, tout cet amour fou
Qui devraient savoir apaiser ses tourments
Et qui pourtant se révèlent très insuffisants
A l'empêcher de se retrouver seule avec elle.

Elle qu'il aime, si elle savait comme il croit en elle
Pour lui réserver du présent heureux auprès d'elle!

Qu'elle ne lâche pas sa main, il a tellement besoin
De la réalité de ses longs doigts mêlés aux siens
Pour le protéger grâce à leur magnétisme radieux
De tout ce qui gronde et ferraille avec l'inexplicable.

Il l'attend, impatient, avide déjà à préparer leur nuit.

(FIN)



P. MILIQUE

16/04/2015

L'ARBRE A REPOS 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L'ARBRE A REPOS

3

Le moment est propice pour laver son âme
Des souillures suintantes de souffrance brute
Pour en isolé le diamant brut lové en son sein.
Ce n'est peut-être qu'une pierre aléatoire,
Il n'empêche que sa présence attire et fascine
Tel un révélateur de ce qui, loin au tréfonds,
Affiche la beauté unique de sa seule vérité.

Le délicat poison dès qu'il est identifié
Peut se révéler chemin de vive douleur
Vecteur de probables coups à prendre?
Il faut se préparer à l'intensité du combat
Qui va sans nul doute se livrer de soi à soi,
Et à le mener seul, il n'est que danger fou.

Si une quelconque branche de son arbre
Venait à se mêler aux branches de l'Autre,
Cela ferait brasiller cette évidence en attente:
Une seule d'entre elles suffisait à son repos.

(FIN)

P. MILIQUE

15/02/2015

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE

2

C’est un quotidien étonnant qui à chaque fois se renouvelle et parvient
A exprimer son bonheur en joyeuses gambades subtilement chorégraphiées.
Image champêtre et bucolique qui suggère la certitude de ne jamais parvenir
A cet équilibre dévastateur qui l’empêcherait de se sustenter de ses riches
Différences, seules sources capables de l’enjoindre à ne jamais lâcher-prise.

Pour cela, il ne servirait à rien que le temps stoppe son pas inéluctable.
S’il devait le faire, qu’il ne s’autorise à le faire qu’en ces rares moments
A l’intérêt merveilleusement dense saturé d’extraordinaire précision
Dont l’agencement miraculeux semble fluidifier les rouages du bonheur.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE