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20/07/2016

PARTIR AU CRÉPUSCULE

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PARTIR AU CRÉPUSCULE

 

Quelque chose de saisissant entretient l'interrogation

De l'instant tragique et anodin de la chute.

 

Confrontés au désordre de cette journée fatidique,

Les mains se tordent et le regard dérape

Dans les derniers lambeaux d'une pensée qui se dissipe.

 

Le pathétisme tranquille de son choix d'acceptation

Le propulse avec logique dans le trou du silence.

 

Il a exprimé sa volonté de partir au crépuscule

Pour offrir à la vie une ombre supplémentaire.

 

Désormais une larme coule, nacrée, sur sa joue,

Puis d'autres encore, douces et silencieuses.

 

P. MILIQUE

Commentaires

Ne pourrait-il pas offrir à la vie autre chose qu'une ombre qu'elle collectionne déjà à foison?
Oublierait-il les oiseaux buvards qui peuplent son ciel de mots? Leurs plumes se terniraient davantage alors qu'ils luttent pour une pincée de couleur puisée au coeur de ses constellations.
Il pleut aussi ici.

Écrit par : loubel | 10/12/2011

Il s'agit là d'un état d'extrémité qui projette au néant.
Seule est allumée la voie déviée où la vie se perd. il comptait, dans un silence de pleine lune,atteindre l’invisible.

Mais tout ce qui peut mourir peut vivre et, en visite dans son coeur déjà clôt, sommeillait l'arc-en-ciel annonciateur d'un beau temps à venir....

Il pleuvait ce jour là.

Écrit par : MILIQUE | 11/12/2011

Les commentaires sont fermés.