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22/09/2017

PERCEPTION PERVERSE

au magma présent de l'écriture,

 

 

PERCEPTION PERVERSE

 

Il y a, dans cette étonnante partition d'écriture,

Toute une mélodie de notes inouïes et prometteuses.

 

Elle est celle d'un amour de frôlements et de juxtapositions,

A moins qu'elle soit celle qu'on réinvente pour se désenliser.

 

La perception perverse d'un poème est celle-ci:

Une beauté perlée aux étreintes de désir indéfini.

 

P. MILIQUE

20/05/2017

PETITE SŒUR 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

PETITE SŒUR

2

 

Parce que toi seule en scène, comique connue, reconnue, à optimiser les gags visuels et les situations les plus folles, les plus loufoques, les plus invraisemblables, les plus imprévisibles, et c'est déjà presque gagné...


Toi et ta déconcertante faculté à improviser ce soleil d'hilarité qui transportera les spectateurs présents.
Ceux-là même qui ne manqueront pas, je suis sûr de cela, d'exprimer bruyamment leur contentement par une salve d'applaudissements nourris.

Et mérités.

Et toi, le rouge aux joues, lumineuse, heureuse, les larmes d'émotions perlant aux coin des yeux...

 

Belle, riche et intense prestation à toi Petite Sœur.
Je t'embrasse, comme tu sais, d'Affection Fraternelle.
Je t'aime.

(FIN)

 

P. MILIQUE

02/10/2016

DUPES DE RIEN 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

3

 

Ne feignons pas pour autant d'être surpris outre mesure par cette évidence car la vérité, c'est aisément vérifiable, ne dissipe les faux-semblants qu'en théorie.

Et nous ne sommes dupes de rien.

Au final, l'illusion naît de notre consentement à l'illusion.

De notre refus de percevoir comme il est indiqué de percevoir.

Pourfendeurs, même si ça n'est que de manière informelle ou artificielle, d'idées reçues, notre imaginaire rebelle s'accorde le luxe d'une interprétation autonome et désordonnée, créant ainsi un espace de liberté dispensateur de quartz de folie dans la logique du monde.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/07/2016

PARTIR AU CRÉPUSCULE

LARMES.jpg

 

PARTIR AU CRÉPUSCULE

 

Quelque chose de saisissant entretient l'interrogation

De l'instant tragique et anodin de la chute.

 

Confrontés au désordre de cette journée fatidique,

Les mains se tordent et le regard dérape

Dans les derniers lambeaux d'une pensée qui se dissipe.

 

Le pathétisme tranquille de son choix d'acceptation

Le propulse avec logique dans le trou du silence.

 

Il a exprimé sa volonté de partir au crépuscule

Pour offrir à la vie une ombre supplémentaire.

 

Désormais une larme coule, nacrée, sur sa joue,

Puis d'autres encore, douces et silencieuses.

 

P. MILIQUE

01/07/2016

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE
1


Quelques mots dans un souffle,
Murmures à l'éclat mat nés d'un silence de neige,
Reflets trompeurs dans le froncis d'un ciel plombé
Exprimant l'incommode pensée d'un océan anonyme
Qui tout au long du jour délivre du temps présent.
L'absence de mots cache parfois l'excès des sentiments,
Tout comme le frémissement de l'attente qui apporte,
En une vive montée d'exaspération, un désordre de trop,
Superflu, mais impérieux dans sa logique souterraine.

L'autre, car l'absolu n'est pas, se perd en lamentations.
Sa pensée elle, paralysée par un magma de secrets,
Lui indique que son seul désir factuel est de désirer.
Il ne fait que partir sans jamais arriver
Tout comme il rêve sans jamais trouver.
Il postule une revanche sur un monde désespérant
Si grande est sa lassitude comblée en sa totalité
De douceur surfaite et de fielleuse amertume.
Il connaît tellement son impossibilité à être aimé
Et sa certitude confirmée à ne pas être heureux,
Qu'il n'existe que par une rageuse auto-dépréciation.
Dans la torture permanente d'un temps fissuré,
L'émotion à fleur de peau l'accable sans limite.
Il pose alors sur son cheminement de larmes
Un regard silencieux, pesant comme un remord,
Dans l'espoir inachevé d'une paix au-dessus de la folie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/04/2016

ULTIME RANDONNÉE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ULTIME RANDONNÉE
2

 

Alors Loucine est souffrante, je ne te l'apprends pas j'espère? Et la promenade en question, elle ne peut pas la faire. Logique non? Je te demande donc juste, pour une fois, de bien vouloir m'accompagner. J'ai bon là? C'est suffisamment bien demandé comme ça? Soit sans crainte Edgardo, sa bronchite va s'éclipser rapidement et, dès le dimanche d'après, tu pourras reprendre ton rythme préféré: télé, canettes et cacahuètes.

Admet que ce n'est pas le bout du monde que je te demande! Et puis, de toi à moi, ça ne peut que te faire du bien un bon grand bol d'air pur, non? Moi à ta place, je n'hésiterais pas un instant. C'est quand même l'occasion rêvée pour passer quelques heures entre amis. Comme au bon vieux temps hein, tu te souviens?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/09/2015

MORTS ENVAHISSANTS 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MORTS ENVAHISSANTS

2

Malgré les différences et les souffrances,
Un fragile lien se tisse aux jours venteux
Du parcours brutal suivi par les amours à vif
D'une vérité qui dérange sans possibilité de réplique.
Sensation outrée d'un vivace déséquilibre
Dans cette histoire à la beauté stupéfiante
Qui dans l'arbitraire cruauté dit les regrets
D'un départ précipité au retour impossible.

Pour dissimuler l'affaissement abrupt de la pensée,
On arbore avec application une arrogance formelle
Permettant de dépasser l'obscure logique du chaos
Qui se refuse le droit à regarder la solitude en face.
Rapport viscéral promis à un terne passé
Au cœur d'un long déchirement de violence
Né au vif hoqueté d'une horreur saisissante
Propagé par le vocabulaire congelé de la mort.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/04/2015

MORTELLE DÉCADENCE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MORTELLE DÉCADENCE

2


Il veut encore apaiser ses sens aux seins des femmes libérés
Sous la fine dentelle, s'émouvant à chaque frisson de vent léger,
Et voir l'été pardonner à l'hiver ses fonds d'âme mélancoliques
Ainsi que, pourquoi pas, affirmer l'état d'indépendance initial
Rudement acquis par nos ancêtres pour défier, engeance vitale,
La faillite des biens personnels obscènes, logiquement évaporés.
Oui, parfois il y songe, si cette raisonnable utopie pouvait être!

Depuis quelques jours, je parle à nouveau aux peupliers.
Mais ils ne m'accordent jamais aucune attention bien sûr:
Absorbé par l'éternité, ils ont tellement mieux à faire.
Eux écoutent, mélomanes ancestraux, la mélodie du vent.

(FIN)

P. MILIQUE

20/10/2014

AU SAVOIR DE SES BRISURES 1

au magma présent de l'écriture,

 

AU SAVOIR DE SES BRISURES

1

C'est une perte de l'esprit d'appartenance
A une quelconque communauté humaine.

Il vit dans des conditions de dénuements inouïs
Dont l'enchevêtrement est une succession logique
D'événements à l'implacable force d'intimidation.

Sous la sombre menace, la question reste posée
Qui fait place au sentiment irrémédiable de la perte.
Sa conscience assombrie multiplie les provocations,
Arme invincible en son être profondément tragique.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/05/2014

LE CHAPELET ÉGRENÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

LE CHAPELET ÉGRENÉ

1

 

Les années s’ajoutent les unes aux autres avec obstination.

On pourrait facilement s’estimer victime d’un rude complot,

Particulièrement sournois et retors, plein de stratagèmes

Aux logiques aléatoires, pour faire front impétueusement

Tel un vaillant petit soldat aux prétentions pacifiques.

 

Mais cela serait inutile et vain, autant que saugrenu,

Puisque nous ne sommes plus, depuis longtemps déjà,

Dupe de ces intenables promesses du temps passant.

Au moins les années adjointes offrent-elles l‘expérience!

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

 

12/01/2014

ACCEPTER L’ÉPHÉMÈRE 1

SUICIDAIRE.jpg

 

ACCEPTER  L’ÉPHÉMÈRE

1

 

Un soir d'adolescence désespérée qui se dissout dans un inévitable chaos.

 

L'impact émotionnel le propulse aux limites extrêmes de la détresse. Le moment de la rupture, la rupture même, lui est douloureusement insupportable et il aspire à se venger de la terre entière. Cataclysme. Destruction totale. La leur. Ou la sienne. C'est pareil. Une façon comme une autre d'exprimer sa révolte.

 

La mort ! Une idée inexorable. Une sorte de logique fatale induite par des tensions négatives beaucoup trop intenses. Dans un état de confusion totale et comme asphyxié par l'angoisse qui sourd de partout en lui. A bout de souffrances psychologiques, il retourne contre lui le potentiel d'une violence qu'il ne se connaissait pas. L'ultime violence d'un désespoir animalement humain.

 

Par bonheur, cela n'a pas été suffisant !

Alors il doit reprendre sa route.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE

12/12/2013

cioran 37

CIORAN.jpg

 

"Il aurait fallu

Que les idées soient enceintes,

Fatales et vibrantes.

Elles ne sont pas les nôtres

Si nous ne les portons pas en nous

Comme une femme son enfant"

(E.M. CIORAN)