Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/02/2017

ENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX : MAIN...

Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre!

 

DICTIONNAIRE.jpg

 (Comme il s'agit – cela ne vous aura pas échappé – d'un enchaînement lexical, il conviendra de remonter le fil des archives pour consulter les précédentes lettres de l'alphabet nous ayant conduits, non sans une ostentatoire désinvolture, jusque là...)

 

MAIN

Fleur à cinq pétales!

Étonnante vérité des êtres lorsqu'elle est promesse, la main peut se révéler tel un support solide et généreux pour peu que l'on  possède le luxe de l'avoir sur le cœur.

Il arrive aussi qu'elle facilite et concrétise le premier contact charnel commis entre une personne et une autre devenant, de facto et par un effet de mystère toujours pas résolu à ce jour, un premier symbole d'acceptation.
Cette première pierre posée est susceptible de donner lieu à des échanges aussi féconds que volubiles.


Le contact initial peut également se révéler chez l'un ou l'autre des récipiendaires -- parfois même chez les deux -- un comportement suffisamment irrationnel pour les inciter s'abandonner dans l'instant, et en simultané, à la tendresse cotonneuse d'un petit nuage.

 

(NUAGE)

 

P. MILIQUE

19/01/2017

PARTIR AU CRÉPUSCULE

au magma présent de l'écriture,

 

PARTIR AU CRÉPUSCULE



Quelque chose de saisissant induit le questionnement
Sur l'instant tragique et anodin de la chute à venir.

Confrontés au désordre de cette fatidique journée,
Les mains impatientes se tordent et le regard dérape
Dans les derniers lambeaux d'une pensée éparpillée.
Le pathétisme tranquille de son choix d'acceptation
Le propulse d'emblée dans un maelstrom de silence.

Il a exprimé sa volonté d'un jour partir au crépuscule
Histoire d'offrir à la vie une ombre supplémentaire.
Désormais, une larme coule furtivement sur sa joue,
Puis d'autres encore, aussi brûlantes que taciturnes.

P. MILIQUE

20/07/2016

PARTIR AU CRÉPUSCULE

LARMES.jpg

 

PARTIR AU CRÉPUSCULE

 

Quelque chose de saisissant entretient l'interrogation

De l'instant tragique et anodin de la chute.

 

Confrontés au désordre de cette journée fatidique,

Les mains se tordent et le regard dérape

Dans les derniers lambeaux d'une pensée qui se dissipe.

 

Le pathétisme tranquille de son choix d'acceptation

Le propulse avec logique dans le trou du silence.

 

Il a exprimé sa volonté de partir au crépuscule

Pour offrir à la vie une ombre supplémentaire.

 

Désormais une larme coule, nacrée, sur sa joue,

Puis d'autres encore, douces et silencieuses.

 

P. MILIQUE

27/06/2016

NOSTALGIE INFERTILE

au  magma présent  de l'écriture,

 

NOSTALGIE INFERTILE



Acceptons cette évidence: cette loi-là est incontournable!

Il faut très universellement ajouter chaque année d'un temps
Qui, à force de réitération faut-il le dire, calme bien des ardeurs,
Et fait se dissoudre, dans le colimaçon oublieux des souvenirs,
La grâce pulpeuse de l'extrême mais trop éphémère jeunesse.

Il ne sert à rien cependant de se réfugier dans l'infertile nostalgie
Car il reste encore à vivre ce passé de demain qu'est aujourd'hui
Afin de s'accorder la plénitude possible d'un bonheur confortable.

Il convient donc d'exacerber l'indéfectible optimisme et l'étonnante
Capacité à encourager l'espoir, caractéristique majeure de l'homme,
Et d'exalter l'avide curiosité qui, en marge du réel et de ses facticités,
Saura autoriser l'accès jusque-là réservé des émotions fondamentales.
Ainsi, l'omniprésente petite voix intérieure qui, dans la savante alchimie
Proposée au fil du possible et de l'imaginaire, dira les moments essentiels
Mer de la tranquillité sous la lune aptes à peupler le jardin de nos délices.

Acceptons-en la simple évidence: cette loi-là est incontournable
Qui donne libre cours à l'enluminure de nos émerveillements
Pour forcer l'amplitude jusqu'à atteindre le point d’équilibre,
Pour s'éprouver enfin en état d'épanouissement. Quand même.

P. MILIQUE

24/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 21

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

21

Cela me rassure Eliott de constater à quel point tu occupes une place rare: celle qui a pignon sur son cœur et fenêtre sur le soleil de son âme.

Tu sais, je n'ai guère à m'enorgueillir de cet état de fait. A part celui de posséder en moi un atout décisif: je ne suis qu'un chat! Il lui est donc plus aisé de s'affranchir auprès de moi des œillères, rigides et parfois obtuses, qui déforment la vision déjà embryonnaire de la perception. Les mêmes, à l'exact, dont semblent dotés certains de ses congénères humains.


Ton analyse est de fait habile et judicieuse. Tu es bien placé pour savoir que moi-même je suis ours. Alors forcément...
Il n'empêche, cela se confirme, qu'elle a enfin accepté l'évidence.

Et elle a bien du mérite à cela ta maîtresse. Elle naviguait à vue, troublée, décontenancée, ne comprenant plus rien à cet amour de vivre qui peu à peu s'estompait. Pendant longtemps, elle a perçu ses vibrations au plus profond de ses palpitations viscérales. Cela remettait violemment en cause les fondements même d'une existence bâtie au coup par coup.
Il faut dire qu'en amour, les conséquences d'une perfidie, méprisable toujours, ne s'affichent souvent qu'au regard de l'irréversible.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/10/2015

EFFROIS ÉCLIPSÉS

au magma présent de l'écriture

 

EFFROIS ÉCLIPSÉS

Des recoins les plus plus angoissants
Dans cet art éphémère de l'inventaire
Vécu comme une prolixe récréation,
La pensée évolue de manière inattendue.

Après avoir emprunté le long chemin
Qui mène à l'acceptation de l'autre
Apparaît, en une sorte de sourire fier
Un jardin enchanté habilement distillé,
Rêve partagé d'un paradis de possibles.

Une lumière se pose dans la prairie
Avec la fragilité propre à la détresse,
Exaltant encore les couleurs atypiques.

Le soleil se couche, rouge au-dessus de l'horizon,
Qui exacerbera les réveils, illuminera les matins,
Et, aux effrois éclipsés, mettra un terme au finir.

P. MILIQUE

19/07/2015

TRAUMATISME CONSIDÉRABLE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

TRAUMATISME CONSIDÉRABLE

3

Elle va désormais emprunter un parcours de vie
Grand demandeur de réconfort, d'écoute, de temps,
De compréhension et surtout, d'acceptation du réel.
La perte du père est un traumatisme considérable,
Et même si bien sûr la vie continue de respirer,
C'est tout un pan de son monde, ses attaches,
Ses espérances et ses repères qui vont vaciller.

Immense vide. Intense fatigue. Tension émotionnelle.
Sentiment de folle impuissance et de vive culpabilité
Éprouvées face à tout ce que peut avoir d'unique
Et de poignant, l'achèvement d'un destin imposé.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/06/2015

MIROITEMENT DE SURFACE

SILENCE PROPICE.jpg

 

 

MIROITEMENT DE SURFACE

 

Le fondamental est que chaque individu

Pense être détenteur de la vérité.

Voilà ce qui est bon, voilà ce qui est mauvais!...

 

Dans la quintessence d'un temps sinistre,

Il subit une violent exclusion à se coltiner au réel

D'un quotidien injuste et nauséabond

Laissant transparaître la souffrance vive

D'humains assujettis en révolte contre le hideux.

 

Toute créativité doit affronter cette terreur-là

Avec pour seul destinataire identifié l'écho de sa propre voix.

 

Observateur silencieux d'un monde à l'obstiné de l'étroit,

Qui de gris barre la route des merveilles,

Il découvre l'inaccessibilité prévisible à côtoyer

Le presque rien de la vie de tous les jours.

 

Alors, acceptant enfin le tragique illusoire

D'un miroitement de surface sous lequel gît un gouffre,

Il se réfugie confiant derrière ce qui lui reste d'enfance,

Au plus profond d'un silence protecteur,

Seul comportement qui communique encore...

 

P. MILIQUE

25/02/2015

AU SILLON DU SILENCE

au magma présent de l'écriture,

 

AU SILLON DU SILENCE

Entre ce qu'il s'imagine déposer sur la page
Et le résultat final, s'impose le déclencheur
De toutes une coulée de brûlures échevelées.

Certaines observations reviennent, récurrentes,
En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,
Et provoque d'emblée importante dissension
Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation
D'une violence entretenue par le spectre rémanent,
D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,
La où ça n'est pas joli. Là où parfois ça trompe.

L'écrit alors est en état d'écoute et de recevoir
Qui glisse comme volupté sur fil de soie,
Sensible seulement au devenir d'une vie
Transperçant son refuge d'un sillon du silence.

P. MILIQUE

19/11/2014

INTEMPORELLE UTOPIE 1

au magma présent de l'écriture

 

INTEMPORELLE  UTOPIE

1



Tout est à vendre en ce bas monde
Sauf les rêves lorsqu'ils sont le réel!

La voilà dépositaire d'un bel âge encore,
Celui qui favorise, elle le démontre au quotidien,
La découverte riche et instructive de l'essentiel.

Elle semble maintenir avec facilité le temps à distance!
Aussi n'est pas encore advenu celui d'accepter
L'affaiblissement systémique proposée par l'évidence.

Chaque année qui cohabite avec la précédente
Avive d'une coloration nouvelle la vie, et l'embellit.
Il est si fascinant son désir gonflé de profusion,
Lorsqu'il soumet l'utopie réaliste et saisit l'instant présent.

Chacun d'entre nous possède un univers singulier
Forcément irréductible aux comportements pluriels.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/11/2014

AU SILLON DU SILENCE

au magma présent de l'écriture,

 

AU SILLON DU SILENCE

Entre ce qu'il s'imagine déposer sur la page
Et le résultat final, s'impose le déclencheur
De toutes une coulée de brûlures échevelées.

Certaines observations reviennent, récurrentes,
En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,
Et provoque d'emblée importante dissension
Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation
D'une violence entretenue par le spectre rémanent,
D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,
La où ça n'est pas joli. Là où parfois ça trompe.

L'écrit alors est en état d'écoute et de recevoir
Qui glisse comme volupté sur fil de soie,
Sensible seulement au devenir d'une vie
Transperçant son refuge d'un sillon du silence.

P. MILIQUE

27/10/2014

CHOYER LE PRÉSENT 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CHOYER LE PRÉSENT

2

 

L'Amitié n'a en fait ni cause ni motif. Pas plus qu'elle n'a à se chercher d'excuses. Elle est simplement goût de l'autre et de ses spécificités. L'Ami, c'est l'inconnu !

Ainsi ne s'affiche-t-elle souvent que dans un partage aussi égoïste que généreux. A un point tel qu'elle ne peut avoir de prix puisque elle est ... gratuite.

Enfin, elle ne peut germer que dans l'acceptation de soi-même autant que d'autrui. Cependant, il n'est pas bon de faire de l'autre un miroir de soi-même. L'âme-frère ne saurait être un jumeau mais plutôt un alter égal. Hospitalité maximum qui fait de soi l'hôte d'un autre et qui troque toute forme d'explication contre un don. Telle est la délicatesse nécessaire à la consolidation des fondements de toute relation.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE