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Neuvième épisode des aventures de Robin CRUSO, le feuilleton apocalyptique de Jean YANNE qui défraya la chronique lors de sa diffusion sur France Inter d'octobre à décembre 1977. L'aventure commence dans un monde où les hommes ne sont plus que des automobilistes rivés à leur volant par la force des choses et la multiplication des voitures, au sein d'un perpétuel et gigantesque embouteillage. Aller à son travail ou rentrer chez soi peut prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les dirigeants des peuples n'ont plus pour seule préoccupation que la réduction du taux (sans cesse croissant) des automobiles par tous les moyens, parfois les plus radicaux et cruels... La guerre a débuté depuis 20 minutes. Robin CRUSO décrit les principales actions des puissances en présence. Les automobilistes peuvent parier sur les vainqueurs grâce au PMI.
Huitième épisode des aventures de Robin CRUSO, le feuilleton apocalyptique de Jean YANNE qui défraya la chronique lors de sa diffusion sur France Inter d'octobre à décembre 1977. L'aventure commence dans un monde où les hommes ne sont plus que des automobilistes rivés à leur volant par la force des choses et la multiplication des voitures, au sein d'un perpétuel et gigantesque embouteillage. Aller à son travail ou rentrer chez soi peut prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les dirigeants des peuples n'ont plus pour seule préoccupation que la réduction du taux (sans cesse croissant) des automobiles par tous les moyens, parfois les plus radicaux et cruels... Robin CRUSO arrive sur le champ de bataille et prend sa place sur le terrain, sorte de jeu d'échec. Il explique les règles de cette guerre que les grands officiers mènent depuis leurs bureaux. Chaque automobile pour combattre et représente une ville, s'il perd, la ville est détruite au napalm. La télévision retransmet la guerre.
Sixième épisode des aventures de Robin CRUSO, le feuilleton apocalyptique de Jean YANNE qui défraya la chronique lors de sa diffusion sur France Inter d'octobre à décembre 1977. L'aventure commence dans un monde où les hommes ne sont plus que des automobilistes rivés à leur volant par la force des choses et la multiplication des voitures, au sein d'un perpétuel et gigantesque embouteillage. Aller à son travail ou rentrer chez soi peut prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les dirigeants des peuples n'ont plus pour seule préoccupation que la réduction du taux (sans cesse croissant) des automobiles par tous les moyens, parfois les plus radicaux et cruels... La nuit est tombée mais Robin ne peut s'arrêter sous peine de mort, la voiture devant lui se trouve précipitée dans une fosse où se trouve du métal en fusion. Cette voiture était conduit par un enfant de huit ans. C'est l'occasion pour Robinson de parler de l'éducation des enfants...On oriente ensuite Robinson vers le tunnel de nettoyage...mais nettoie-t-on uniquement les automobiles dans ce tunnel ou assiste-t-on à de nouvelles méthodes de destruction massive?
Cinquième épisode des aventures de Robin CRUSO, le feuilleton apocalyptique de Jean YANNE qui défraya la chronique lors de sa diffusion sur France Inter d'octobre à décembre 1977. L'aventure commence dans un monde où les hommes ne sont plus que des automobilistes rivés à leur volant par la force des choses et la multiplication des voitures, au sein d'un perpétuel et gigantesque embouteillage. Aller à son travail ou rentrer chez soi peut prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les dirigeants des peuples n'ont plus pour seule préoccupation que la réduction du taux (sans cesse croissant) des automobiles par tous les moyens, parfois les plus radicaux et cruels... Robin CRUSO est mainteant au niveau du Palais de Justice, l'occasion pour lui de consulter son compte bancaire. Désormais face à l'importance des amendes, les salaires sont directement versés au Palais de Justice... Rassuré sur son compte Robinson décide de regarder la télévision, le poste est placé à l'arrière du véhicule précédent...Robinson parle ensuite des distributeurs de pilules contenant des connaissances, c'est par ce moyen qu'on s'instruisait ou ressentait des sensations diverses.
Quatrième épisode des aventures de Robin CRUSO, le feuilleton apocalyptique de Jean YANNE qui défraya la chronique lors de sa diffusion sur France Inter d'octobre à décembre 1977. L'aventure commence dans un monde où les hommes ne sont plus que des automobilistes rivés à leur volant par la force des choses et la multiplication des voitures, au sein d'un perpétuel et gigantesque embouteillage. Aller à son travail ou rentrer chez soi peut prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les dirigeants des peuples n'ont plus pour seule préoccupation que la réduction du taux (sans cesse croissant) des automobiles par tous les moyens, parfois les plus radicaux et cruels... Robin CRUSO roule depuis trois jours, il doit absolument s'approvisionner en oxygène. C'est alors qu'une voiture à côté de lui essaye de le pousser à l'eau...Il s'agit d'un confessionnal prioritaire, Robinson explique son rôle, mais aussi celui des contractuelles habilitées à éliminer les automobilistes récalcitrants.
Troisième épisode des aventures de Robin CRUSO, le feuilleton apocalyptique de Jean YANNE qui défraya la chronique lors de sa diffusion sur France Inter d'octobre à décembre 1977. L'aventure commence dans un monde où les hommes ne sont plus que des automobilistes rivés à leur volant par la force des choses et la multiplication des voitures, au sein d'un perpétuel et gigantesque embouteillage. Aller à son travail ou rentrer chez soi peut prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les dirigeants des peuples n'ont plus pour seule préoccupation que la réduction du taux (sans cesse croissant) des automobiles par tous les moyens, parfois les plus radicaux et cruels... Le monde est devenu un océan de ferraille. Dans cette masse, Robin CRUSO voit soudain apparaître un chien ! Chose impossible car la pollution de l'air empêche quiconque de vivre sans masque à oxygène. Ce chien appartiendrait-il à ce jeune couple de fiancés qui semble bouleversé...Peut-on se fiancer? la campagne existe-t-elle encore? Autant de questions auxquelles va répondre Robinson.
Deuxième épisode des aventures de Robin CRUSO, le feuilleton apocalyptique de Jean YANNE qui défraya la chronique lors de sa diffusion sur France Inter d'octobre à décembre 1977. L'aventure commence dans un monde où les hommes ne sont plus que des automobilistes rivés à leur volant par la force des choses et la multiplication des voitures, au sein d'un perpétuel et gigantesque embouteillage. Aller à son travail ou rentrer chez soi peut prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les dirigeants des peuples n'ont plus pour seule préoccupation que la réduction du taux (sans cesse croissant) des automobiles par tous les moyens, parfois les plus radicaux et cruels... Robin CRUSO est toujours dans son véhicule. Dans le véhicule devant lui un vieil homme meurt, cela lui permet de gagner une place dans l'embouteillage géant. A la radio le préfet annonce de nouvelles mesures drastiques pour éliminer les automobilistes en surnombre. Comment en est on arriver à cette surpopulation automobile qu'il faut maintenant canaliser par tous les moyens.
Premier épisode des aventures de Robin CRUSO, le feuilleton apocalyptique de Jean YANNE qui défraya la chronique lors de sa diffusion sur France Inter d'octobre à décembre 1977. L'aventure commence dans un monde où les hommes ne sont plus que des automobilistes rivés à leur volant par la force des choses et la multiplication des voitures, au sein d'un perpétuel et gigantesque embouteillage. Aller à son travail ou rentrer chez soi peut prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les dirigeants des peuples n'ont plus pour seule préoccupation que la réduction du taux (sans cesse croissant) des automobiles par tous les moyens, parfois les plus radicaux et cruels... Dans ce chaos perpétuel un automobiliste chanceux va surmonter les pièges destructeurs et découvrir l'autorité suprême, le Cerveau Automobile... et son Grand Dessein.
"La presse : vous êtes candidate à la présidence de la France?
La candidate : la onzième candidate.
La presse : vous avez trois minutes et 14 secondes pour décliner votre projet!
La candidate : c’est très généreux de votre part!
La presse : première question avez-vous une solution pour résoudre le problème du chômage?
La candidate : pour le chômage et dans l’état actuel, il n’y a pas l’ombre d’une solution objective… et on vous ment si on prétend le contraire. Si l’on réduit le chômage ici c’est qu’on l’a déplacé ailleurs… si on le fait disparaître là, il réapparaîtra là-bas.
La presse : vous voulez dire qu’il est objectivement insoluble ?
La candidate: objectivement OUI. Maintenant et subjectivement, on peut toujours espérer une mutation profonde des mentalités pour apprendre à voir les choses autrement… en cessant par exemple de sacraliser le travail. Et en se disant qu’il n’y aura plus jamais de travail pour tout le monde!
La presse : mais rien n’est concevable sans le travail.
La candidate : il y a l’activité. Pour chacun il s’agit de faire quelque chose. Deux sortes d’activités: une activité transcendante que les grecs appelaient “Poesis” et qui consiste à produire une œuvre extérieure à soi. Les réponses que j’ai sous les yeux par exemple! Et la Praxis, une activité immanente qui consiste à produire une œuvre intérieure à soi comme danser, chanter ou s’engager…comme je le fais! Bougez et éliminez toutes sortes de préjugés, vous finirez par vous y retrouver… entier… et pas demi-écrémé!
La presse : et notre pouvoir d’achat ?
La candidate : à l’heure de la crise, c’est le rachat qui pose le plus de problèmes. Pour les riches, comme pour les pauvres, le rachat est hors de prix! Autrement dit, nous sommes tous responsables et coupables… les uns pour avoir laissé les autres prospérer à leurs dépens et les autres pour avoir laissé les uns désespérer plus que de raison!
La presse : vous éludez encore une fois la question du pouvoir d’achat ?
La candidate : parce qu’elle est mal fichue. Dites moi en quoi c’est un pouvoir et je vous dirai ce que ça peut vous procurer. Le pouvoir d’achat est un présupposé consumériste qui assimile l’être et l’avoir et nos têtes de mules au cumul et à ceux qui accumulent. Quand l’offre est excessivement artificielle, la demande n’est plus du tout naturelle. Parlez-moi plutôt de désirs naturels et nécessaires. Tout le reste est déficitaire!
La presse : Comment allez-vous stimuler la croissance ?
La candidate : vous me rappelez les souris de Pavlov et la psychologie des alcôves. Tant que notre stimulus est exclusivement d’ordre financier, nous réagirons toujours mal et notre croissance dépendra du marché planétaire. Il va falloir revoir nos paramètres et considérer que seul l’homme peut être la mesure de toutes choses et non l’inverse.
La presse : vous voulez vous aussi moraliser le capitalisme ?
La candidate : non, je n’ai jamais rêvé d’un cercle carré ! Je veux dire que si ça ne tourne pas rond pour tout le monde, ça ne tournera rond pour personne. Le capitalisme est indépassable… parce qu’au cœur de l’homme l’avidité n’est pas effaçable!
La presse : c’est plutôt tragique, ce degré zéro de l’espérance ?
La candidate : détrompez-vous, ce degré zéro de l’espérance est juste ce qu’il nous faut pour exceller en matière politique…. ou programmatique. Seule la désespérance peut aujourd’hui rassembler toutes les sensibilités…
La presse : c’est la fameuse égalité des chances ?
La candidate : ne m’en parlez pas. La nature est élitiste. La culture est élitiste. La raison est élitiste. Le cœur est élitiste. Et le hasard ne fait pas bien les choses. Comme si certains étaient nés pour le bonheur et que d’autres en étaient exclus… le plus grand nombre oscille entre ces deux extrêmes parce que le peuple a toujours eu le cul entre deux chaises!
La presse : que faire ?
La candidate : changer de destin… c’est le point de départ de mon combat: penser, agir et sentir à contre-courant.
La presse : c’est à dire ?
La candidate : ne jamais se détourner de son intérêt pour l’universel… Car il ne nous suffit pas d’empêcher notre voisin de courber l’échine, si on ne se soucie pas des conditions de travail d’un chinois en Chine! Il en va de notre liberté…
La presse : qu’est-ce que la liberté ?
La candidate : tout ce qu’on arrache aux mains de la nécessité.
La presse : savez-vous pourquoi je ne voterai pas pour vous ?"
La presse : vous êtes candidate à la présidence de la France?
La candidate : la onzième candidate.
La presse : vous avez trois minutes et 14 secondes pour décliner votre projet!
La candidate : c’est très généreux de votre part!
La presse : première question avez-vous une solution pour résoudre le problème du chômage?
La candidate : pour le chômage et dans l’état actuel, il n’y a pas l’ombre d’une solution objective… et on vous ment si on prétend le contraire. Si l’on réduit le chômage ici c’est qu’on l’a déplacé ailleurs… si on le fait disparaître là, il réapparaîtra là-bas.
La presse : vous voulez dire qu’il est objectivement insoluble ?
La candidate: objectivement OUI. Maintenant et subjectivement, on peut toujours espérer une mutation profonde des mentalités pour apprendre à voir les choses autrement… en cessant par exemple de sacraliser le travail. Et en se disant qu’il n’y aura plus jamais de travail pour tout le monde!
La presse : mais rien n’est concevable sans le travail.
La candidate : il y a l’activité. Pour chacun il s’agit de faire quelque chose. Deux sortes d’activités: une activité transcendante que les grecs appelaient “Poesis” et qui consiste à produire une œuvre extérieure à soi. Les réponses que j’ai sous les yeux par exemple! Et la Praxis, une activité immanente qui consiste à produire une œuvre intérieure à soi comme danser, chanter ou s’engager…comme je le fais! Bougez et éliminez toutes sortes de préjugés, vous finirez par vous y retrouver… entier… et pas demi-écrémé!
La presse : et notre pouvoir d’achat ?
La candidate : à l’heure de la crise, c’est le rachat qui pose le plus de problèmes. Pour les riches, comme pour les pauvres, le rachat est hors de prix! Autrement dit, nous sommes tous responsables et coupables… les uns pour avoir laissé les autres prospérer à leurs dépens et les autres pour avoir laissé les uns désespérer plus que de raison!
La presse : vous éludez encore une fois la question du pouvoir d’achat ?
La candidate : parce qu’elle est mal fichue. Dites moi en quoi c’est un pouvoir et je vous dirai ce que ça peut vous procurer. Le pouvoir d’achat est un présupposé consumériste qui assimile l’être et l’avoir et nos têtes de mules au cumul et à ceux qui accumulent. Quand l’offre est excessivement artificielle, la demande n’est plus du tout naturelle. Parlez-moi plutôt de désirs naturels et nécessaires. Tout le reste est déficitaire!
La presse : Comment allez-vous stimuler la croissance ?
La candidate : vous me rappelez les souris de Pavlov et la psychologie des alcôves. Tant que notre stimulus est exclusivement d’ordre financier, nous réagirons toujours mal et notre croissance dépendra du marché planétaire. Il va falloir revoir nos paramètres et considérer que seul l’homme peut être la mesure de toutes choses et non l’inverse.
La presse : vous voulez vous aussi moraliser le capitalisme ?
La candidate : non, je n’ai jamais rêvé d’un cercle carré ! Je veux dire que si ça ne tourne pas rond pour tout le monde, ça ne tournera rond pour personne. Le capitalisme est indépassable… parce qu’au cœur de l’homme l’avidité n’est pas effaçable!
La presse : c’est plutôt tragique, ce degré zéro de l’espérance ?
La candidate : détrompez-vous, ce degré zéro de l’espérance est juste ce qu’il nous faut pour exceller en matière politique…. ou programmatique. Seule la désespérance peut aujourd’hui rassembler toutes les sensibilités…
La presse : c’est la fameuse égalité des chances ?
La candidate : ne m’en parlez pas. La nature est élitiste. La culture est élitiste. La raison est élitiste. Le cœur est élitiste. Et le hasard ne fait pas bien les choses. Comme si certains étaient nés pour le bonheur et que d’autres en étaient exclus… le plus grand nombre oscille entre ces deux extrêmes parce que le peuple a toujours eu le cul entre deux chaises!
La presse : que faire ?
La candidate : changer de destin… c’est le point de départ de mon combat: penser, agir et sentir à contre-courant.
La presse : c’est à dire ?
La candidate : ne jamais se détourner de son intérêt pour l’universel… Car il ne nous suffit pas d’empêcher notre voisin de courber l’échine, si on ne se soucie pas des conditions de travail d’un chinois en Chine! Il en va de notre liberté…
La presse : qu’est-ce que la liberté ?
La candidate : tout ce qu’on arrache aux mains de la nécessité.
La presse : savez-vous pourquoi je ne voterai pas pour vous ?"