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09/03/2015

MÉTEMPSYCHOSE 3

au magma présent de l'écriture,

 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MÉTEMPSYCHOSE

3

Ainsi, les arbres frémissants qui se balancent au soleil complice,
L’odeur tiède du vent dans la pulpe goûteuse d’un paysage,
Un oiseau qui se faufile dans le bruissement feutré des feuilles,
Une pierre qui chante sa douleur dans la nuit parsemée d’étoiles,
Un enfant triste qui sème son sourire froissé avec des yeux de piège,
Des effluves de rires anciens sur une peau mate caressée de chaleur,
Un peu d’âme attentive qui comble l’espérance de son flux solaire,
Un regard échangé aux marges de l’intime et qui soudain désire,
Toute cette rare beauté de l’essentiel offerte en pulsés cajoleurs!

Et l’arc-en-ciel déjà soulève la prometteuse ligne d’horizon
Tandis que le cœur en chamade démesurée redessine le monde
Et scintille d’une joie allumée à la braise même de l’amour.

Il est certains jours bienveillants où les mauvaises heures font relâche.

(FIN)

P. MILIQUE

31/03/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "REMANIEMENT: LE NOM DE LA ROSE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"REMANIEMENT: LE NOM DE LA ROSE"

 

Alors chéri?
Oui, moi aussi je t’aime, mais là n’est pas le problème. Dis-moi comment tu comptes réagir maintenant…. oui je sais, tu me l’as déjà dit que l’inaction, dans certaines situations est une espèce de réaction… je le sais, mais je t’ai aussi expliqué qu’avec les français, tout est compliqué. C’est un peuple ingouvernable…. raison de plus pour songer à quelque chose d’inattendu. Un truc évident pour surprendre les détraqués et les détracteurs…
Ah! Tu y as déjà pensé? Je n’en doute pas, alors ce sera quoi?
Mais si tu peux me le dire au téléphone, tu ne crois tout de même pas que nous soyons sur écoute. Closer, c’était ton idée, pas la mienne, tu voulais qu’on nous surprenne en flagrant délit pour te débarrasser de toutes les vieilles peaux. Je sais que ça t’amuse, ça t’excite même d’être ta propre victime, de faire le con pour qu’on ne mesure jamais jusqu’à quel point tu es sur-intelligent… je dirais même trop intelligent.
Alors, qu’est-ce que tu vas encore inventer pour les faire marcher? Oui je brule de curiosité.
Ah! J’ai failli oublier, je t’ai acheté une cravate sublime avec les 15 000 euros versés par Closer.
Non, ce n’est pas cher payé… elle est brodée avec des fils d’or… 24 carats, s’il te plaît… pour que l’idée de me remplacer ne t’effleure jamais…
Comme je te l’ai déjà dit : on gagnera à deux ou on perdra à deux… Bonnie and Clyde. Alors chéri, qu’est-ce que tu as décidé ? oui tu as du mal à trouver des remplaçants pour tes inhibés? Je te comprends. Mais n’oublie pas que tu as tout fait pour qu’il ne puisse pas en être autrement. Tu as choisi le plus inhibé des premiers ministrables… idem pour le ministre de l’intérieur. Et idem pour la justice. Oui je reconnais qu’un tiercé aussi perdant, c’est du jamais vu… trois tocards juste pour te payer la tête du parti socialiste qui t’a jadis humilié, cocufié et traité de haut… alors que tu étais le seul surdoué de cette basse-cour.
Oui, mais ça ne me dit pas quel autre revers tu comptes leur faire subir… la débâcle des municipales, c’est une bagatelle, nous sommes d’accord… maintenant que tu les as désarmé, il faut qu’ils rendent l’âme… oui, y compris la vilaine Ségolène. N’oublie pas que c’est la mère de tes enfants. Je sais que tu n’as aucun scrupule.
Et dire qu’on te soupçonne de ne rien avoir en dessous de la ceinture!
Un pantalon, c’est ça… ne fais pas l’idiot… tu es ignoble quand tu veux.
Alors, dis-moi seulement le nom du prochain premier ministre…
Quoi! Tu es un vrai salaud, je t’adore.
Tu reprends les mêmes et tu recommences. C’est pour ça que je t’aime… mon héros! Parce que tous ceux que tu baises, ne s’en rendent même pas compte… moi, la première… Non je me fous de ma gueule… pas de la tienne, parc que des fois je me dis que je ne t’excite pas assez. je raccroche… à tout de suite

22/03/2014

OMBRES MENAÇANTES

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OMBRES MENAÇANTES

 

Elle semble si impossible, si sectaire,

Tellement familière et cependant étrange

Cette incapacité avérée d’effort et de volonté

A reprendre quelques nobles valeurs à son compte,

A investir cet espace peuplé d’ombres menaçantes

Qu’il se résigne à laisser couler, lourdes, les larmes

En voltige d'ailes plombées par le tragique de la vie.

 

P. MILIQUE

02/03/2014

AU TRAVERS DE L'ABSENTE

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AU TRAVERS DE L'ABSENTE

 

Est-il possible que la vie ne soit qu'un immense regret ?

 

Au terme d'une destinée tourmentée,

Après avoir essuyé toutes les tempêtes,

Il devient nécessaire d'adopter la position de replis des déçus.

Il s'obstine alors dans une fuite en avant encore plus désespérante.

 

La césure est progressive et,

Même en évitant les écueils obligés de l'amertume,

La rupture imposée par la fusion des contraires

Se révèle atrocement lente et douloureuse.

Le chemin de la délivrance est là qui s'offre à lui....

Un passage lumineux d'une intense lumière blanche,

Reposante et douce pastel.

 

Ce qui les a rapprochés est aussi ce qui les a,

A force de partager un univers peuplé de semblables

Tellement différents, séparé.

Parce que l'harmonie des contraires peut-être n'existe pas.

Ou alors dans le bref de l'éphémère seulement.

 

Leurs cœurs battent une mauvaise chamade.

C'est l'insupportable désamour.

Tout se noie dans l'usure d'un temps

Que personne ne sait dompter.

Les voilà condamnés à se déchirer aux pointes acérées

D'une éprouvante ronde d'amour et de haine.

 

Maintenant sa mémoire est encombrée

Par les pénibles souvenirs des divergences et des brouilles.

Et des non-dits qui aggravent tout jusqu'à rendre

Plus sombre encore les couleurs de ces instants de glace.

 

Alors désormais, il lui faut accepter l'inéluctable.

Il est confronté à l'indicible douleur

De l'insoutenable séparation.

Comment ne pas être submergé

Par le chaos dévastateur de cette détresse ?

Et toute cette honte qu'il lui faut surmonter pour exister encore !

 

Il ne promène plus qu'une ombre déchue.

Celle de sa passion meurtrie.

Et il s'applique à ne plus vivre

Qu'au travers de l'absente.

Mais le chagrin lui est si mordant,

Qu'il ne sait plus que pleurer

De ne plus pouvoir l'embrasser,

Ne serait-ce que du regard.

 

P. MILIQUE

13/11/2013

J'ACCUSE 4

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J'ACCUSE L'HOMME D'AVOIR PERDU SA LIBERTÉ

DE JOUISSANCES, DE PHANTASMES ET DE RÊVES SEREINS,

SOUS LE FALLACIEUX PRÉTEXTE D'UN MONDE

FAIT DE MENACES,DE RÈGLES ET D'INTERDICTIONS

QU'IL S'EST LUI-MÊME CRÉÉS

POUR SE LES INFLIGER AVEC DÉLECTATION.

05/10/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "PARODIE DE LA VIE..."

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"PARODIE DE LA VIE..."

09/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LES ARTISANS ET LES COMMERÇANTS

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LES ARTISANS ET LES COMMERÇANTS

 

Il y a 100 ans, la petite classe moyenne…

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


La société était globalement divisée en deux. D’un côté le peuple, paysans ou ouvriers qui travaillaient durement. Ils ne faisaient que ça. De l’autre la bourgeoise et l’aristocratie, la classe de loisirs pour emprunter une expression aux anglais si vous voulez parler comme les gens distingués à l’époque, la bonne société…


Commerçants © Deseronto Archives - Flickr - 2013

02/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS SENTIRIONS MAUVAIS

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS SENTIRIONS MAUVAIS

 

Retour un siècle en arrière avec Antoine PROST, historien et président de la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire...

Si nous vivions en 1913, nous sentirions très probablement mauvais car les usages de propreté étaient très différents des nôtres. Pour une raison, c'est que l'eau était rare. L'eau courante était inconnue à la campagne. On allait chercher l'eau à la fontaine pour la boisson, pour la vaisselle, pour les nettoyages, pour la toilette...

Salle de bains au début du XXème siècle dans un immeuble bourgeois. © - Roger Price - Flickr

01/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS NOUS RETROUVERIONS AU CAFE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS NOUS RETROUVERIONS AU CAFÉ

 

En 1913, nous nous serions certainement retrouvés au café : le lieu de sociabilité par excellence. On comptait 482 000 débits de boisson pour 42 millions d'habitants, soit un bar pour 83 habitants, contre 25 000 cafés aujourd'hui...

 

Café Perruchot à Brutelles © wikimedia commons - 2013

31/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS SOUFFRIRIONS DEJA LA CRISE DU LOGEMENT

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS SOUFFRIRIONS DÉJÀ LA CRISE DU LOGEMENT

 

 

 
En 1913, un an avant la grande guerre, nous souffririons déjà d'une crise du logement. Seule une minorité habitait un appartement avec un minimum de confort. Le logement populaire est différent de celui des bourgeois : une pièce unique dans laquelle on faisait tout...

 

 

Photo de famille 1900 © wikimedia commons - 2013 / Oti nord

30/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS MARCHERIONS BEAUCOUP

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS MARCHERIONS BEAUCOUP


train © wikimedia commons - 2013 / Noben k


En 1913, nous marcherions beaucoup : pour aller à l'école ou pour les travaux des champs. On prend les transports de façon exceptionnelle : pour ferle  C'est l'époque où l'on construit des tronçons de chemins de fer...  

29/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS SERIONS PEUT-ËTRE UNE TRAVAILLEUSE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS SERIONS PEUT-ÊTRE UNE TRAVAILLEUSE

 

Retour un siècle en arrière. Aujourd'hui le quotidien des femmes ouvrières. On croit souvent que les femmes ne travaillaient pas. Or elles représentaient le tiers de la main d’œuvre, et c'est presque la moitié des  femmes qui travaillent...