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25/05/2012

MILIEU INHOSPITALIER

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MILIEU INHOSPITALIER


Esseulé dans un milieu inhospitalier,
Toile de fond menaçante et triste à l'immensité aride
Qui marque de noir les choses et les êtres.

Comment supprimer la solitude de ces espaces glacés
Et noyer sa douleur dans l'infinitude de ce microcosme ?

Comment faire pour que les eaux rugissantes de la colère
Ne se laissent volontairement submerger par le désir de révolte ?

Économie de mots, de gestes, de paroles et de sentiments
Dans une poussée intime inscrite
Au tréfonds expérimental qui endurcit.

Au dehors, c'est la nuit sombre,
Monde de brumes et de pluies arrogantes
Qui cache mal son secret brûlant.



P. MILIQUE

 

03/03/2012

LA GEOMETRIE DU TEMPS

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LA GEOMETRIE DU TEMPS

 

C'est dans un monde riche et baroque,

Souvent invisible pourtant au commun,

Qu'il voyage le cœur ouvert et enchanté

Dans cette géométrie du temps qui fait miroir,

Réchauffé par l'ambiance fortement imprégnée

D'envolées majestueuse, fantasques et lunatiques.

 

La vérité affichée par ces territoires étonnés

Se dilue à l'histoire rémanente de l'immensité

Qui surgit en un découvert qu'il convient de décrypter.

 

Dans ces strates d'épaisseur insoupçonnée

Le point de vue se diffracte et enrichit l’œil

S'enrichit aussi de vifs instants de fièvre

Au plus près d'un univers où le rêve est roi,

Océan de destins tous extraordinaires

Projetés au cœur brûlant d'un présent intérieur.

 

P. MILIQUE

20/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE:

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici 



FILLETTE SAUVAGEONNE



Fillette sauvageonne tu cours cheveux au vent,
Avec des dents de lait, avec des yeux de braises,
Ton sourire est celui qu’arborent les enfants,
Que seule l’immensité de l’horizon apaise !

 

Fillette tu fredonnes des refrains, des comptines,
Ta voix au timbre clair d’un ruisseau qui jaillit :
« Je suis une oiselle vivant près des collines,
Le plus beau lieu du monde ? la terre de mon pays ! »

 

Fillette de tes mains s’envolent les colombes,
Et suivent ton sillage mille et un papillons !
A ton charme puissant nos cœurs battants succombent,
A marcher sur tes pas nous sommes des millions…

 

Fillette sauvageonne, toi l’enfant de lumière !
Délivre la Syrie qui se meurt de t’attendre…
Ne puisses-tu de grâce exaucer ma prière :
Que mon pays glorieux renaisse de ses cendres…