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22/09/2016

CADEAU DE VIE

au magma présent de l'écriture,

 

CADEAU DE VIE


Il sait poudrer d'or chaque instant de joie,
Recouvrant de brillances les jours ultimes.

Que lui souhaiter d'autre que d'encore garder
Le cœur brûlant dans l'accomplissement pur
De ce souffle débordant d'avenir et de lumière
Qui les unira au pays de l'amour sans rivage.

Quel plus beau cadeau que cette vie mêlée à l'Autre,
Véritable pierre d'ancrage à leur bonheur unifié?

Qu'espérer de plus que cette lumineuse merveille?

P. MILIQUE

28/08/2016

ODE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 ODE

2

 

Un jour elle se fait Joconde
Tandis que son sourire d'énigme,
Tellement identique au tien,
Propose plus d'un milliard
De délices savourés en secret.

Tu es Marianne authentique,
Source de ce lieu où tu es née.
Tu ressemble à cette Eve nue, initiale,
Qui est convaincue d'aller loin
Au cœur d'un autre ailleurs, plus lointain.


Pour ma part je me joins à Morphée
Porté par un vent de poussière,
Tandis que se précise, mordicante,
La cendre nichée au creux de la pipe.

Imaginer polir du marbre rose
Se fendre d'un sourire aux horloges,
Ouvrir aussi ses yeux tout en grand
Et m'arrimer les paupières au front:
Il se peut qu'un jour je vois à en crever!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/09/2015

FLEUR DE VIE

au magma présent de l'écriture,

 

FLEUR DE VIE



L'Amour est certainement le pays qui nous connaissons le plus mal.
La vie menée, trépidante et singulière, y est bien sûr pour beaucoup.
Cependant, il est des besoins fondamentaux qui exigent, en vis à vis,
A partager la multiplicité des regards, des attentions et des gestes.

Tout est de l'ordre du chaud, du soyeux et du tendre, et se joue,
Au final, dans l'intimité subtile des émois et des sentiments vécus.

Vient un jour le temps d'entrer dans l'aventure la plus extraordinaire qui soit.
Moment clef où s'emprunte la voie royale vers l'étonnante perspective proche
Dans laquelle se dépose un peu de chacun dans l'élégante fleur de vie à venir.

P. MILIQUE

26/06/2015

FATALE TANGENTE

au magma présent de l'écriture,

 

FATALE TANGENTE


Alors que je repartais vers mon pays,
Je le vis sur le pas de sa porte me criant:
«N'oublie pas, on s'écrit hein? Bonne route!
On se reverra sûrement à l'automne, chez toi!»

Bonne route l'ami. On est là. On est tous là.
Sûr qu'on n'est pas assez fort pour te faire
Ressusciter assez comme tu n'as pas manqué
De nous le dire peu de temps avant ta mort.
Mais on est plus nombreux que tu l'imagines
Pour ouvrir les portes et réveiller les cœurs.
Pour continuer ton chemin du mieux possible,
Toi qui a pris en un jour gris la fatale tangente...
On écrira, on criera, on pensera beaucoup à toi.

La poésie est une errance passionnelle, et tu l'as en toi.
On ne te laissera pas tombé l'Ami, fait nous confiance.
Certain. Même que la joie sera de mise. Comme avant.

P. MILIQUE

28/04/2015

AU BRASIER DU MYSTÈRE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

3

Avec un peu d'inquiétude embuée dans le regard,
Et quelques traces de pesante gravité sous-jacentes,
Il est catapulté dans un pays perdu aux espaces hésitants,
Désenchanté comme un enfant que l'on force à sourire,
Par l'insignifiance suprême et fascinante
Qui vient de le projeter dans l'égarement de la raison.

Remuer la couteau dans la plaie du souvenir cuisant
Développa une force paradoxale à l'acuité particulière.
Lumière d'abord un peu pâle, un peu jaune,
Initiant une histoire de délivrance marquée de l'empreinte
D'un espoir à naître au cœur rugissant du mystère.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/01/2015

LA HOULE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA HOULE

2

Allongée, elle a laissé dériver ses pensées
Jusqu'à sa réserve de rêveries en devenir,
Là où naissent des bourgeons d'existence.
Il faut bien rejoindre le pays des songes
Lorsque l'observation du proche horizon
Annule de fait l'inconciliable perspective.
Elle écoute le bruit sourd du temps qui passe,
De toute son âme en alerte elle le discerne,
Murmure onirique vibrant d'un sang lascif.

Elle perçoit l'eau salée de sa grise amertume
Venue s'échouer en vagues lentes sur le sable.
A se fier à ses désirs plutôt qu'à ses intuitions,
Elle confierait l'infinie plage de grains dorés,
Les cocotiers et les enivrants arômes d'algues.
Mais le ressac est en elle qui lui dit sans parler,
Que nul ne peut faire durablement abstraction
Du souffle prépondérant qui parcourt l'univers.
Dès lors il y a la houle … et le poing qui se dresse.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/05/2014

AU BRASIER DU MYSTÈRE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

3

 

Avec un peu d'inquiétude embuée dans le regard,

Et quelques traces de pesante gravité sous-jacentes,

Il est catapulté dans un pays perdu aux espaces hésitants,

Désenchanté comme un enfant que l'on force à sourire,

Par l'insignifiance suprême et fascinante

Qui vient de le projeter dans l'égarement de la raison.

 

Remuer la couteau dans la plaie du souvenir cuisant

Développa une force paradoxale à l'acuité particulière.

Lumière d'abord un peu pâle, un peu jaune,

Initiant une histoire de délivrance marquée de l'empreinte

D'un espoir à naître au cœur rugissant du mystère.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/12/2013

AMOUR SOLEIL

au magma présent de l'écriture,

 

AMOUR SOLEIL

 

Au pays du doute se réalise parfois

Le souffle vivant des plus jolies promesses.

 

Sur ce chemin sinueux et tourmenté

L’avenir reste toujours aussi capricieux.

 

Pour pimenter sa vie de vagabond,

Il se fait cet équilibriste convaincu

Qui marche dans l’infini du temps

Avec pour seul balancier, chaque pépite

De cet amour-soleil lumineux

Grand explorateur de la plus belle des partitions:

Celle de la Vie.

 

P. MILIQUE

17/09/2013

BLESSURES AFFECTIVES

au magma present de l'ecriture,

 

BLESSURES  AFFECTIVES

 

Au pays de la tristesse comme à celui de l'ennui,

Le temps semble suspendu au fragile du rien.

 

Lui qui vivait dans un monde forclos

Au centre le plus aride de son désert

S'est trouvé pris au douteux mirage de l'ailleurs.

 

L'avancée précautionneuse rythmée d'oscillations

N'a pu édulcorer tout à fait le puissant effet miroir

Des chocs émotionnels découverts avec stupeur.

 

Profitant de la confusion, les questions identitaires ont émergé

Quand, au souvenir cruel de graves blessures affectives,

Est apparu l'impératif latent de l'encore mieux se connaître.

 

Le regard minéral, mort sur le certain à construire,

Affronte d'une moue dédaigneuse les événements à venir

Dans la chair de cette vie ne proposant plus qu'un ordinaire

Qui le renvoie, sans ménagement, à son insoutenable banalité.

 

P.  MILIQUE

21/08/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS AURIONS DÉJÀ ENTERRE BEAUCOUP DE PROCHES

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

NOUS AURIONS DÉJÀ ENTERRE BEAUCOUP DE PROCHES


 

Militaria, photo Infirmière SSBM (Société de Secours aux Blessés Militaires) fondée en 1864, ancêtre de la Croix-Rouge © wikimedia commons - 2013 / Selvejp


A quoi ressemblait notre pays en 1913, un an avant la guerre de 1914 ?

Aujourd'hui, l'espérance de vie. Elle était de 50 ans environ contre plus de 80 ans aujourd'hui, grâce aux progrès de la médecine : en 1913, il n'y avait ni antibiotique, ni sulfamide.

On mourrait encore de la diphtérie, de la pneumonie, de la scarlatine, de la rougeole ou de la tuberculose... et 16% des nouveaux nés décédaient avant leurs 3 ans.

 


03/08/2013

LEO FERRE - ARAGON: "EST-AINSI QUE LES HOMMES VIVENT?"

 

LEO FERRE

ARAGON

"EST-AINSI QUE LES HOMMES VIVENT?"

 

Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
À quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays.

30/07/2013

LA BOÎTE A LETTRES: ALBERT CAMUS "A UN APPELE FRANCAIS"

 

LA BOÎTE A LETTRES

ALBERT CAMUS

"A UN APPELE FRANCAIS"

© Musée des Lettres et Manuscrits)

 

Monsieur

Si j’ai pu sans le savoir vous aider où vous êtes, ce sera peu dire que j’en suis heureux. Ce qui vous retient en Algérie, c’est ce qui pèse sur mes journées, qui m’a retranché définitivement d’une société intellectuelle prête à toutes les démissions et qui m’a fait choisir enfin une retraite provisoire. Je ne me sens pas seul pour autant. Car je n’ai jamais mieux senti mes liens avec notre malheureux pays et avec tous ceux qui comment vous, témoignent qu’il n’a pas été édifié seulement sur l’injustice ou le verbiage, quelques qu’aient été ses torts et ses erreurs.

J’hésitais à vous écrire, sachant qu’il me serait difficile de vous dire par lettre tout ce qui m’angoisse. Mais j’ai pensé que je devais vous dire au moins que contrairement à beaucoup d’intellectuels français, je vous suis reconnaissant, à vous et à vos camarades, d’être en Algérie et d’y défendre les miens ( les nôtres) en évitant le pire. Je vous dirai le reste quand je vous verrai car je suis sûr aussi de vous rencontrer. Je reste à votre disposition en tout cas pour cette rencontre et aussi pour tout ce que vous pouvez désirer. Et en vous remerciant de tout cœur, je vous serre la main chaleureusement. Veillez sur vous

Albert Camus