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06/09/2015

QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES 3

au magma présent de l'écriture,

 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES

3

Il s'est appliqué à mettre sa touche personnelle en culture
Tout en prenant garde à ne pas l'ériger en modèle absolu.
Il s'est intéressé de près à l’extrême complexité des êtres,
Dans une sorte de cascade de sincérité dont il est impératif
De comprendre l'immense importance, il a ce faisant suscité
Des relations inespérées avec d'extraordinaires personnages.

Il s'est attaché à fédérer l'informel précieusement avéré
D'amitiés lumineuses à engendré, c'était inexorable,
L'explosion libératrice et toute en douceur d'autres histoires
A l'intensité aussi profonde que le sont les histoires d'amour.
Et c'est dans la juste distance affichée d'un regard croisé,
Dans la cohérence même de penser que cette reconnaissance
En génère d'autres et implique d'être attentif aux êtres aimés.

A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/07/2015

BONHEUR USURPE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BONHEUR USURPE

2

Lui, croulait sous ses manques arides, désemparé, anéanti presque.
Par besoin de protection, par besoin de loyauté, de confiance et de compréhension. Besoin d’équilibre. Besoins immenses et dévorants d'être heureux un jour. Égoïstement, despotiquement heureux.
Besoin d'amour tout simplement.
Comment résister à ces carences profondes et cosmiques qui lui infligent l'incommensurable vertige qui l'assujettit?

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

21/06/2015

UN CIEL LOURD D’HYPOTHÈSES 1

au magma présent de l'écriture

 

UN CIEL LOURD D’HYPOTHÈSES

1

On connaît le printemps étiolé depuis longtemps.
Inséré au souffle, le temps est désormais installé.
L'addition des jours teints aux couleurs du présent
S'applique à laisser venir ce qui vient en gestes immuables
En tricotant la durée d'un air détaché qui ne trompe pas.

Lasse, la signature générationnelle parachève son œuvre.
Entré en coïncidence au cœur de l'instant, le désormais titube
Dans l'animé des lieux qui voyagent au-delà de l'horizon.
Un cortège de pensées insomniaques, aiguisées de fatigue,
Heurtent de plein fouet l'espérance d'une immensité résumée.
Nous ne savons rien du futur, c'est pourtant le moment choisi
Par de lointains ouragans pour laisser transparaître un passé
Qui s'éloigne avec la force du destin sur la pointe des jours.
Une fine chiffonnade de regrets érafle le cœur qui s'interroge,
Inquiet, mais au décompte des saisons le corps ne ment jamais.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/04/2015

AU BRASIER DU MYSTÈRE 5

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

5


Dans cet élan silencieux déposé entre la chaleur des lignes,
Comme en suspension dans un monde parallèle
Aussi éphémère et fragile qu'une pellicule de rosée,
Va s'inventer un univers nouveau, hors de toute dimension,
Une île accueillante dans l'immensité du temps condensé
Qui mettra à disposition de chacun une autre continuité.

Il y a comme une sorte de fluidité à étaler l'éternité
Dans le précipité complice de l'évidente tendresse
Exhalée par sa stupéfiante appréhension de l'infini.
Et, dans la lumière de ses yeux qui fascinent l'absolu
Des douces blancheurs apaisées de patience convaincue
Allument l'irréfutable déflagration de ce qui doit advenir.

(FIN)

P. MILIQUE

19/03/2015

Claude FEVRE et Fany PORTE 4

Et puis encore...

Lorsque le talent s'unit à l'âme pour sublimer les mots


 

Claude FEVRE

(Lecture/Interprétation)

et

Fany PORTE

(Guitare et canevas harmonieux)

 

Font une Lecture Musicale de «L'autre côté du Monde»

D'Olympia ALBERTI

Aux «Folles Saisons» de Toulouse

Le 13 Mars 2015

14/02/2015

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE

1

Il en est depuis toujours ainsi: jamais de temps mort. Aucun.
Chaque année, une année s’ajoute aux autres, comme pour tisser
L’immense et inéluctable toile d’araignée du temps commun.

Fragment par fragment, chacune ne se clôt que pour offrir encore
La potentialité d’une nouvelle naissance qui installera une passerelle
Entre l’enfance qui s’éloigne, sereine, et le futur ombré d’inquiétudes.

L’imagination est ainsi faite qu’elle autorise de multiples engouements.
Le temps s’ébroue d’éclats de vie exaltés où palpite l’âme prête à l’osmose,
Énergie solaire qui donne souffle à s’ouvrir au monde jusqu’à se révéler.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/01/2015

AU MITAN 1

au magma présent de l'écriture

 

AU MITAN

1

La belle jeunesse s'est épuisée au fil de l'inexorable,
Mais la réalité d'une pensée tonique réjouit encore.
Voilà que se profile un mitan de présence potentielle:
Rien qui puisse dévier le cours ordinaire de l'existence.

Pour être parvenue à dominer son parcours de vie,
Pour avoir gardée intacte l'intégralité de sa force,
Pour avoir exalté l'immense majorité de son vif éclat,
Elle s'est offert le droit de parader en habit de lumière.
Et si elle faisait le point sur le chemin déjà parcouru?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/01/2015

PROMESSE D'INFINI

au magma présent de l'écriture,

 

PROMESSE D'INFINI

Il est doux, le sais-tu, d’éprouver tant d’amour pour toi!
Qu’il est immense mon bonheur de te savoir près de moi!

Je te prends dans mes bras tandis que tu m’enlaces des tiens
Et c’est bon, et c’est chaud cette tendre vérité appelée aimer.

Inscrit au fronton du toujours incapable de taire mes faiblesses,
Comment saurais-je dissimuler l’intense plaisir de te savoir?

Petite Femme, sois attentive à ne pas te blesser à mon nébuleux.
Souris-moi mon amour, accueille-moi en ta promesse, apaise-moi.
Autorise-moi ce baiser voluptueux au plus embrasé de ta bouche.
Offre-nous cet instant parfait où le temps brasille en présent infini.

P. MILIQUE

13/11/2014

EN MODE SURVIE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MODE SURVIE

2

 

Parfois la tristesse est une enfant

Qui, en descendant sur l'esprit, se pose comme la nuit.

Ou alors, redondante voyageuse solitaire,

Elle s'affirme telle l'ultime fleur

D'un vieil arbre décharné et agonisant.

 

Un long chemin de pluie sous un immense ciel gris

Sur lequel flâne la tristesse, nonchalante.

On a beau aimer entendre la nuit tomber,

Le froid et l'humidité ralentissent tout de même nos envies.

 

Et l'on tangue, désarticulé, au roulis du chagrin

Qui est en nous tel une barque qui flotte

Toute en ondulations, chevauchant les remous.

Ce faisant, le moral lui aussi est à la pluie et à la brume,

Et la tristesse semble prendre un malin plaisir

A toujours se déposer sur les points déjà sensibles

Et, lorsque l'on est accablé, on ne voit bien sûr plus

Que la face lasse et sombre de chaque chose.

 

Après la pluie vient le beau temps assure-t-on !

Cela tombe bien, demain est un autre jour.

Joie prévisible de l'alternance.

D'ailleurs, tout n'était certainement que de la fatigue...

 (A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/08/2014

AD LIBITUM 2

au magma présent de l'écriture,

 

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AD LIBITUM

2

 

De ne jamais oublier le plus important, à savoir la réalité des faits.

De vérifier que chacun d’entre nous peut prétendre au tout.

De s’assurer que tous l'autour de nous peut aussi tout connaître.

D'admettre que l'immense vit dans l’enchâssé coloré de l'âme.

 

De ne plus jamais ennuyer personne, sauf avec application.

De m’informer des échos de la vie et de la persistance du souffle.

Faire que la romance, dans la trame usée des jours, reste accordée.

 

De continuer à recevoir des émotions très fortes, primitives presque.

De ne jamais se laisser aller à tolérer le niveau zéro de l’exigence.
De savoir entendre le bruissement de la vie généré par l’irrépressible.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/07/2014

LA GÉOMÉTRIE DU TEMPS

au magma présent de l'écriture,

 

LA GÉOMÉTRIE DU TEMPS

 

C’est dans un monde riche et baroque

Souvent invisible pourtant au commun des mortels,

Qu’il voyage, transporté par les couleurs de l’enchantement,

Dans cette géométrie du temps qui fait miroir,

A l’ambiance festive, et fortement imprégnée

D’une envolée majestueuse, fantasque et lunatique.

 

La vérité de ses territoires éternels

Se dilue à l’histoire de l’immensité

Qui surgit au découvert qu’il faut décrypter.

 

Dans ces strates d’épaisseur insoupçonnées,

Le point de vue se diffracte et enrichit l’œil,

Et il se retrouve pour ces instants de féerie

Au près de cet univers où le rêve est roi,

Océans de destins exacerbés d’extraordinaire

Projetés au cœur en fusion d’un présent antérieur.

 

P. MILIQUE

28/06/2014

DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS

1

 

Il ne supporte plus la fulgurance fiévreuse de sa descente aux enfers

Pas plus que le lourd abrutissement chimique auquel il est assujetti.

 

Il en a marre de tout ce minuscule qui se pense immense,

De toute cette immensité fatiguée qui peu à peu ne l’est plus.

Marre de sa peur de l’affrontement, du présent détérioré

Et de l’obstination acharnée des perspectives résurgentes.

Marre de bâtir des pyramides de sable au mépris de l’instable.

Marre de cette récurrente solitude qui s’accentue à n’en plus finir

De cette résignation forcée, de cette pitoyable résistance passive,

Qui laisse la moindre erreur, la moindre possibilité de négligence,

La moindre hésitation, profiter du flottement pour décider du futur.

 

C’est tout cela qui l’a convaincu de la nécessité à s’infliger l’ultime.

 

Il a failli en terminer avec la vie le dernier vendredi du millénaire.

Il se souvient que ce n’étais pas si catastrophique. Il était serein.

Cette fois encore la camarde s’est refusée à lui, mais il a gardé contact.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE