Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/11/2016

LA MUSIQUE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA MUSIQUE

2

 

Elle possède le visage extrême de l'étrangeté absolue
A laquelle je m'expose cependant sans retenue aucune,
Offert à la satisfaction tourmentée et au feu destructeur
Parcourus par le juste tempo de rythmes circonstanciés,
Me permettant de découvrir l'inconnu de l'hallucination
Et de me retrouver submergé de pulsations vertigineuses,
D'intonations sauvages exprimées en ondes pulsionnelles.

Le son fait tressaillir la lumière et je cesse d'être aveugle.
Je voyage dans un troublant vide aux résonances fugitives.

La musique par sa présence repose de l'ennui.
En sa compagnie, la notion de temps s'estompe.
Je m'ajuste du mieux que je peux à ce sentiment
De paix centrale qui, à bout d'éther, déjà s'esquive
Tandis que je me perds, serein, dans l'oubli de moi.

(FIN)

P. MILIQUE

20/02/2012

QUELQUES POEMES VENUS DE SYRIE:

Le HuffPost a pris connaissance d'une série de poésies écrites dans un français remarquable, par une Syrienne qui a réussi à les faire parvenir en France. Nous lui conservons bien entendu son anonymat pour des raisons évidentes. Ce sont ces poèmes, d'une force poignante, qui sont reproduits ici 



FILLETTE SAUVAGEONNE



Fillette sauvageonne tu cours cheveux au vent,
Avec des dents de lait, avec des yeux de braises,
Ton sourire est celui qu’arborent les enfants,
Que seule l’immensité de l’horizon apaise !

 

Fillette tu fredonnes des refrains, des comptines,
Ta voix au timbre clair d’un ruisseau qui jaillit :
« Je suis une oiselle vivant près des collines,
Le plus beau lieu du monde ? la terre de mon pays ! »

 

Fillette de tes mains s’envolent les colombes,
Et suivent ton sillage mille et un papillons !
A ton charme puissant nos cœurs battants succombent,
A marcher sur tes pas nous sommes des millions…

 

Fillette sauvageonne, toi l’enfant de lumière !
Délivre la Syrie qui se meurt de t’attendre…
Ne puisses-tu de grâce exaucer ma prière :
Que mon pays glorieux renaisse de ses cendres…