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13/06/2014

DÉFLAGRATION SILENCIEUSE

au magma présent de l'écriture,

 

DÉFLAGRATION SILENCIEUSE

 

Comment dire l’amour, et l’intense exacerbation

Inaltérable que ce sentiment-là induit me procure?

 

Il monte en moi comme de la grande musique.

Déflagration silencieuse autant qu’assourdissante.

Magnifique astre solaire dans sa célébration ultime.

 

Toi, tu ne peux mesurer l’avide embrasé de mon cœur

Et la place prise par tes mains, ta bouche et ton regard.

 

Je t’éprouve si lumineuse en moi, présente de tout ton être.

Un bonheur démesuré exulte, alors je te souris mon amour.

 

Je veux m’éveiller au présent dans ta main constante.

Je veux respirer au rythme apaisé que tu m’insuffle.

Je veux t’aimer dans l’immensité inconnue de l’infini.

Je veux incendier de baisers ton cœur, ton corps, tes lèvres.

 

P. MILIQUE

28/05/2014

SOMPTUEUSE PARURE

au magma présent de l'écriture,

 

SOMPTUEUSE PARURE

 

Dans le vertige du temps, tes lettres sont de belles lettres d’amour.

 

Il émane d’elles l’ineffable lumière qui donne de l’éclat aux mots.

Tu offres, l’âme festive, une somptueuse parure à la beauté de l’instant,

Phrases monophoniques étincelantes dans leurs projections illuminées

De traits de lueurs sauvages, et de multiples flamboyances arc-en-ciel.

 

Dans l’intime chaleureux de ce délicieux désordre, il te plaît d’assurer,

Avec immensément de tendre intelligence, avec une noble fermeté aussi,

La voix tranquille et pénétrée de l’intérieur de l’amour qui nous unit.

 

Belle aimée, tu sais si bien dire le magnifique et le rassurant exaltés

Qui, à frayer leur chemin, laissent un imposant sentiment de bonheur

Et dégagent l’obstinée et suave fragrance lourde de sensualité amoureuse.

 

 

P. MILIQUE

24/05/2014

AU BRASIER DU MYSTÈRE 5

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

5

 

Dans cet élan silencieux déposé entre la chaleur des lignes,

Comme en suspension dans un monde parallèle

Aussi éphémère et fragile qu'une pellicule de rosée,

Va s'inventer un univers nouveau, hors de toute dimension,

Une île accueillante dans l'immensité du temps condensé

Qui mettra à disposition de chacun une autre continuité.

 

Il y a comme une sorte de fluidité à étaler l'éternité

Dans le précipité complice de l'évidente tendresse

Exhalée par sa stupéfiante appréhension de l'infini.

Et, dans la lumière de ses yeux qui fascinent l'absolu

Des douces blancheurs apaisées de patience convaincue

Allument l'irréfutable déflagration de ce qui doit advenir.

(FIN)

 

P. MILIQUE

09/05/2014

PROLONGER L'INFINI

au magma présent de l'écriture,

 

PROLONGER L'INFINI

 

il arrive qu'à être éclectique absolu,

A partager une insatiable curiosité,

A tant aimer étonner et être étonné,

Un immense cadeau s'offre à nous

Qui n'est autre qu'un cadeau de la vie.

 

Dans le débridé fou de l'imaginaire,

S'installent des sentiment amoureux

Sous forme d'attachement exacerbé

Qui, à peine effleuré offre à explorer

L'ultime frontière des cœurs embrasés.

 

Pour avoir libre accès aux nuances infinies

De la nature humaine et à son équilibre,

Il faut s'octroyer les moyens de ses folies,

A prendre du plaisir, à vivre l'intense rêve,

A s'appliquer à le vivifier, à le faire fructifier.

 

Nous voilà prêts, aptes a prolonger l'infini

Par le biais d'une histoire d'amour unique.

Sans exception, chacune d'entre elle l'est!

La nôtre à cette unicité de l'être davantage.

 

P. MILIQUE

17/04/2014

AU CENTRE D'UN RIEN

souffrance psychologique.jpg

 

AU CENTRE D'UN RIEN

 

Certaines lignes ploient sous tant de souffrances...

Ce sont des lignes qui conversent au cœur de la nuit,

Éléments déchaînés de visions acides et cinglantes.

 

Elles livrent la pulpe quotidienne de sa vie telle qu'elle est

Et non telle qu'elle se donne à voir à des yeux étrangers.

Elles disent l'ultime de la mort-maladie, de la mort-décision.

Et il se sent humilié par ce qu'il traduit en échec personnel.

 

Il en est ainsi chaque fois que l'on doit se séparer de quelqu'un,

Chaque fois que l'on perd ou qu'on nous arrache quelque chose.

Mais il est chair de vie et celle-ci inclut la douleur, n'est-il pas?

 

Nul ne sait vivre sans souffrir, et c'est souffrance que de subir

Tant nous avons d'immenses besoins, terriblement écrasants.

On peut imaginer qu'elle est nécessaire à combler l'univers limité

Où s'éprouve la peur de s'égarer au cœur d'un vide, au centre d'un rien.

 

S'engage alors un terrible combat contre soi-même,

Probablement le plus vif et le plus complexe de tous.

Et d'évidence, c'est bien celui-ci qu'il s'agit de gagner.

 

P. MILIQUE

30/03/2014

INTERVIEW DE LA BOITE # 33 : GÉNÉRAL ALCAZAR

 

INTERVIEW DE LA BOITE

# 33 

  GÉNÉRAL ALCAZAR

Vous ne resterez pas indifférents aux propos de cet artiste singulier, représentant factice et immensément talentueux d'une hiérarchie militaire qui ne m'a jamais soumis!

Plus que la ligne claire d'Hergé, la gueule grêlée de Patrick Chenière évoque les bourlingueurs chers aux crayons charbonneux d'Hugo Pratt.

Lanceur de couteaux, dictateur de pacotille, guérillero dérisoire et cousin éloigné de Corto Maltese, le Général Alcazar est aussi un aventurier de la "chanson rastaquouère" et du"rock métèque".

Sa musique s'est façonnée en marge, au rythme accidenté d'albums rugueux et fragiles, noirs et fantaisistes, à écouter comme on feuillette un livre de bord imaginaire ou le carnet de campagne d'un blues-man excentrique.
Après des années en cale sèche à Montpellier, l'ancien routard des mers du Sud a enfin retrouvé une île. Ou presque.

Le général Chenière a emménagé à Sète. (...) "Avec une mère née à Angers, un père martiniquais et militaire de carrière, envoyé aux quatre coins du monde, je n'ai jamais eu d'attaches. Je me suis construit une culture des
voyages."

Les premiers voyages sont synonymes d'insouciance et de décors de rêve. Au gré des mutations du père -- Nouvelle-Calédonie,Tahiti,Madagascar --, le garçon se gave de lagons bleus, découvre la musique à travers la valeur festive et fonctionnelle des traditions.Guitare et ukulélé sont ses premiers instruments.

Tout juste commence-t-on à noter une certaine allergie à l'autorité. (...)
Rentrée en France au milieu des années 60, la famille s'installe Montpellier. Perce alors une prise de conscience.

"J'avais vécu une enfance heureuse,mais je m’apercevais que ces paradis avaient leur revers de médaille. Je mesurais ce que la présence de la France dans le monde avait parfois entraîné comme désastre. Ma musique est marquée à la fois par ces souvenirs radieux et un désenchantement profond. Pourtant, c'est une nonchalance ironique qui prévaut. (...)"


Au service militaire, Patrick Chenière préféra une passion nouvelle pour les musiques noires et Bob Dylan. (...) Il sillonne entre autres l'Afrique de l'Ouest, croise Fela, s'identifie à la simplicité des bluesmen ghanéens. (...) Patrick Chenière mettra du temps à affirmer son propre répertoire. (...) D'abord sous l'emprise de l'anglais du rock, pour un maxi, "Hunting Dogs" (1992), et un premier album,"No Comment" (1995), passés inaperçus,
Général Alcazar trouve finalement sa voie (les disques "La Position du tirailleur"et "Des sirènes et des hommes") dans une utilisation du français qui détourne vers l'abstraction la langue de bois journalistique et administrative. (...)


© Stéphane Davet pour "Le Monde"

19/03/2014

VIVRE L'INABOUTI

au magma présent de l'écriture,

 

VIVRE L'INABOUTI

 

Un accident de vie l’a un jour projeté dans la marge.

Nul n’y peut rien et la réfutation subie est rarement maîtrisée,

Mais lorsque c’est le corps qui, usé, défaille et s’en charge,

Il se lève alors comme un immense sentiment d’injuste gâchis

Qui envahit chaque infime du jour et plus encore de la nuit.

 

L’étape est décisive qui déjà lui signifie la sombre place du pire.

Comment vivre avec cette évidence du partiel et de l’inabouti?

Comment accepter ce dépouillement, cette dépossession de soi?

Comment ranger à jamais ses humbles mais réelles ambitions?

Comment dissimuler son amertume lorsque l’on prend conscience

Que ce que la vie nous a fait connaître ne pourra plus être connu?

Comment faire pour que le tout nouvel espace urgemment défini

S’extirpe du monde pour ne pas se déliter dans le vil obscène?

 

Force est de constater que son rapport à la vie a peu à peu changé.

Son corps en souffrance ne fait que traduire sa douleur de vaincu

Par un échec imprévisible qui exaspère l’âme d’inacceptable faillite.

 

P. MILIQUE

10/03/2014

DOULEUR D'AIMER 1

au magma présent de l'écriture

 

DOULEUR D'AIMER

1

 

C'est un concentré de féminité au regard étincelant.

Lui, se rend compte soudain qu'il a vécu jusque-là dans son attente,

Et qu'elle lui offre en un souffle d'une immense générosité,

Le précieux d'une histoire qui bientôt sera la leur.

Parce que c'est un être tout d'amour et de tendresse,

Générateur de complicités douces et bouleversantes

Qui ajoutent tellement de sens au sensuel mot-partage.

 

Il a grandi dans une incroyable solitude,

Et c'est dans un état de grande fragilité

Qu'il se retrouve à se nourrir de tous

Ces émois bruissants et foisonnants.

Il obéit, mécaniquement, à d'inexplicables pulsions

Qui l'ouvrent à la découverte de sa capacité d'amour.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

04/03/2014

SUR LE SABLE DES SONGES

SOLITAIRE.jpg

 

SUR LE SABLE DES SONGES

 

De rares fulgurances poétiques lui ont enseignés

De toujours prendre le temps d'écouter tomber la pluie.

 

Comment stigmatiser l'arrogance de l'Homme,

Prendre le risque de dérégler l'ordre d'un certain monde,

En étant sûr de ne pas sombrer dans la plus extrême confusion?

 

Il vient de vivre l'amour dans son immensité,

Dans l'instable de son éphémère aussi.

 

Pour avoir construit sur le sable des songes

Une quête insensée de bonheur azuré,

Il est devenu cet être inquiet, toujours sur le qui vive,

Ébranlé au cœur même de ses convictions les mieux ancrées.

 

Dans cette vie chahutée par la douleur d'être,

Il a entrouvert la porte de son théâtre intime

A l'envoûtante remémoration de cet impossible amour...

 

Comment être quelqu'un aux yeux de l'autre

Alors même que l'on sait n'être rien?

 

Au risque accepté de passer à côté du beau sans le voir,

Il habite désormais dans le froid désenchantement

Fait d'âcre solitude et de haine de soi,

Bien décidé à se réchauffer au silence vibrant

De ses souvenirs éperdus.

 

P. MILIQUE

28/02/2014

HONTE DE MES FAIBLESSES 2

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

HONTE DE MES FAIBLESSES

2

 

Aimée, je m’en veux tant de t’asséner sans cesse la litanie de mes bobos !

Pourquoi suis-je à ce point incapable de rester discret, à tout le moins évasif,

Sur ce que véhicule ma tête de négatif, de mesquin, à l’infime de l’instant ?

Est-ce l’amour qui me laisse ainsi croire qu’il m’est possible d’impunément

Lester l’âme de la Femme Aimée d’un fardeau dont il faudrait la préserver ?

J’ai honte de mes faiblesses dispensatrices de mes monologues narcissiques,

Et je te demanderais pardon si de le faire ne relevait pas d’une lâche facilité.

 

Je sais cependant qu’il m’est déjà accordé puisque tu m’as déjà persuadé

De l’immense réalité l’amour que tu me portes tel un beau soleil défroissé.

Je sais aussi que ces lignes jetées, engorgées d’émotions, ne te plaisent pas,

Au point de te faire dire que tu ne les lis pas !

Comment donc ne pas t’aimer ?

(FIN)

 

P. MILIQUE

02/01/2014

ESCALE NOSTALGIQUE

au magma présent de l'écriture,

 

ESCALE  NOSTALGIQUE

 

Lorsque l'on ne peut plus rien refuser

A sa mémoire vive lestée de souvenirs,

Il ne sert à rien de remonter jusqu'au déluge

Pour raconter le passé qui parcourt la terre.

 

Escale nostalgique venue  encore, en souffle d'enchantement,

De cet infiniment petit qui nous dit combien l'univers est immense,

Unique source d'inspiration et de relations initiatiques

Qui veillent à ce que le temps échappe à toute prise.

 

Lorsque l'on ne peut plus rien refuser

A sa mémoire vive lestée de souvenirs,

Il reste à se passionner dans l'immédiat

Pour cet univers invisible et sans limites

Teinté de pudeur , de réserve et d'écoute,

Qui réveillent le mystère lové dans les brumes

Nébuleuses et lucides, donc...déprimant.

 

P.  MILIQUE

27/11/2013

MILIEU INHOSPITALIER

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Cette photo a été empruntée sur Internet:

http://www.agora-photo.com/hopital-abandonne-12880.html

Elle est la propriété exclusive de  Kangbleu

 

 

MILIEU INHOSPITALIER


Esseulé dans un milieu inhospitalier,
Toile de fond menaçante et triste à l'immensité aride
Qui marque de noir les choses et les êtres.

Comment supprimer la solitude de ces espaces glacés
Et noyer sa douleur dans l'infinitude de ce microcosme ?

Comment faire pour que les eaux rugissantes de la colère
Ne se laissent volontairement submerger par le désir de révolte ?

Économie de mots, de gestes, de paroles et de sentiments
Dans une poussée intime inscrite
Au tréfonds expérimental qui endurcit.

Au dehors, c'est la nuit sombre,
Monde de brumes et de pluies arrogantes
Qui cache mal son secret brûlant.

 

P. MILIQUE