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02/12/2017

SUR LA POINTE DE L'ÂME 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LA POINTE DE L'ÂME

4

 

Il est hyper violent de ne jamais s'éprouver attendu par personne, nulle part.

Car rapidement, des frémissements apparaissent, accentués par la perte d'une identité que rien ne vient troubler ni distraire.

Au cœur de cette solitude-là, le dialogue s'établit avec ceux qui le peuplent et l'altèrent.

Il en est ainsi car nous voilà désormais assujettis à l'oppressante compagnie de ceux qui nous hantent, dangereusement exposés qu'ils sont à une détresse turbulente.

 

On peut considérer la solitude comme installée partout, tant on croirait parfois que chacun est seul au monde.

Le solitaire paraît en effet obéir à d'étranges lois lui intimant de renoncer aux palliatifs divertissants.

De fait, le possible semblant anéanti et les neurones étant à plat, il ne peut plus être que désœuvré, et sans ressources.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/04/2017

DÉCLARATION

au magma présent de l'écriture,

 

DÉCLARATION


Ta soif de vivre, ta douceur, tes fulgurances,
Ton désir enthousiaste de grande tendresse,
Ont fait de ma vie un entrelacs de la tienne.

Ce que tu représente pour moi en ta totalité,
Il m'est impossible de le mesurer vraiment.

Jamais je n'ai ressenti que je pourrait te quitter.
Jamais je n'ai éprouvé la ténébreuse inquiétude
Pas plus que la crainte menaçante de te perdre
Ne m'a fait vaciller sur des rythmes antagonistes.

Chacun de ces mots vrais raisonne et parle de toi,
Et n'existe que dans cette tangibilité argumentée
De l'impérieuse nécessité que tu m'es pour vivre.

Mon soleil, je te suis si reconnaissant de m'aimer.
 
P. MILIQUE