02/12/2017
SUR LA POINTE DE L'ÂME 4
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
SUR LA POINTE DE L'ÂME
4
Il est hyper violent de ne jamais s'éprouver attendu par personne, nulle part.
Car rapidement, des frémissements apparaissent, accentués par la perte d'une identité que rien ne vient troubler ni distraire.
Au cœur de cette solitude-là, le dialogue s'établit avec ceux qui le peuplent et l'altèrent.
Il en est ainsi car nous voilà désormais assujettis à l'oppressante compagnie de ceux qui nous hantent, dangereusement exposés qu'ils sont à une détresse turbulente.
On peut considérer la solitude comme installée partout, tant on croirait parfois que chacun est seul au monde.
Le solitaire paraît en effet obéir à d'étranges lois lui intimant de renoncer aux palliatifs divertissants.
De fait, le possible semblant anéanti et les neurones étant à plat, il ne peut plus être que désœuvré, et sans ressources.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
08:33 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, moche, société de nettoyage, en grève, pulluler, envers du décor, indécence, panier-repas, employeur, bousculade, sous-traitant, force ouvrière, remonter le temps, airbus, suffisance, clarifier, récidiviste, échographie, quartier, maltraitance, vapoter, canabis
18/07/2017
SE SOUVENIR MAINTENANT 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
SE SOUVENIR MAINTENANT
2
Réveil douloureux après une nuit cauchemardeuse.
Aube calamiteuse d'un autre espace-temps.
Pensée taraudée par la rupture.
Action souterraine et essentielle pour la reconstruction, à sa propre mesure, d'un univers parallèle jusque-là dissimulé.
Souffrance inextinguible et inouïe.
Le voilà désormais absorbé à désigner, dans les semences présentes en ce temps renouvelé, quelle graine parviendra à germer, et quelle autre n'y arrivera pas.
Il y a tant d'autres formes à connaître en prenant option de quitter la retraite et son silence.
Il faut pour cela faire montre d'une grande confiance à travers des approches nouvelles.
Elles ouvriront des perspectives immenses, d'une richesse et d'une densité encore inconnues.
Interstice rare au sein duquel se trame un obscur travail de confluences.
Au final, un passionnant prisme d'interprétations potentielles, genèses du souffle donné à de multiples ambitions sans doute trop neuves et inusitées pour être facilement audibles.
Fait axial de leurs vies inabouties.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
08:28 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, boyau, coup de folie, estival, vacancier, arrogance, pouvoir, mort sur ordonnance, bâptême du feu, réformer, france insoumise, partenaires sociaux, force ouvrière, cgt, fo, métamorphose, prudence, autopsie, adoucissement, maigre, fruit, fin de mandat, déstabiliser, interlocuteur, idéologique, exclusion, faire part de naissance
21/03/2014
DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT: JEAN-CLAUDE MAILLY
DERNIÈRES PAGES AVANT LA NUIT
JEAN-CLAUDE MAILLY
Le patron de Force Ouvrière relit le philosophe André Comte Sponville. Ses journées ne laissent que peu de place au roman, même s'il apprécie particulièrement l’œuvre de Jean-Philippe Toussaint.
Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO © Radio France
Ne cherchez pas de roman sur la table de chevet de Jean-Claude Mailly. Le secrétaire général de Force Ouvrière préfère consacrer ses soirées aux dossiers sociaux du moment.
Lorsqu'il ouvre un livre, en ce moment, c'est pour lui permettre de prendre du recul. Il relit actuellement les philosophe André Comte Sponville, après avoir redécouvert "La société du spectacle" de Guy Debord.
Jean-Claude Mailly aimerait lire plus de romans : "je me dis toujours 'je lirai ça en retraite', mais vu le nombre que j'ai accumulé, j'aurai pas mal de lectures à la retraite."
Lorsqu'il ouvre un roman, il avoue une tendresse particulière pour l'auteur belge Jean-Philippe Toussaint, dont il prévoit d'acheter le nouveau roman ("Nue" éditions de Minuit).
00:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, jean-claude mailly, patron, force ouvrière, andré comte sponville, apprécier, jean-philippe toussaint, secrétaire général, préférence, consacrer, soirée, dossier, social, ouvrir un livre, permission, prendre du recul, la société du spectacle, guy debord, retrate, accumuler, cumulard, avouer, tedresse particulière, auteur belge, prévoir, acheter, éditions de minuit
11/12/2013
A L’ENCRE DE FEU 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
A L’ENCRE DE FEU
2
Les beaux souvenirs ne meurent jamais
Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.
Sur la crête de l’évidence de tout ce qui est elle,
Devenir ce muet qui jamais ne se déclare,
Et faire de sa fragilité une force qui s’émerveille,
Épanouie sur le lisse de leurs ailes qui s’étirent.
En une connivente tendresse, il lui prend la main
Avec l’ardent de son amour pour seul balancier
Et, sur le fil de son rêve au rythme endiablé,
Il dépose au sucre de ses lèvres un frugal baiser
Et d’une encre de feu caresse encore l’évidence:
Les beaux souvenirs ne meurent jamais.
FIN
P. MILIQUE
09:38 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, tampon, tamponner, encreur, balivernes, meurtrier, pointilleux, souscrire, ancre de marine, feu mon mari, crête, évidence, évider, éviscérer, devenir, muet, se déclarer, farcir, fragiliser, force ouvrière, s'émerveiller, épanoui, épanouir, épanouissement, lisse, lice, ailes, s'étirer, connivent, tendresse, prendre la main, ardent, amour, balencier, fil, rêve, rythme endiablé, déposer, sucre, lèvres, frugal, baiser, caresse, porosité