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03/04/2017

DÉCLARATION

au magma présent de l'écriture,

 

DÉCLARATION


Ta soif de vivre, ta douceur, tes fulgurances,
Ton désir enthousiaste de grande tendresse,
Ont fait de ma vie un entrelacs de la tienne.

Ce que tu représente pour moi en ta totalité,
Il m'est impossible de le mesurer vraiment.

Jamais je n'ai ressenti que je pourrait te quitter.
Jamais je n'ai éprouvé la ténébreuse inquiétude
Pas plus que la crainte menaçante de te perdre
Ne m'a fait vaciller sur des rythmes antagonistes.

Chacun de ces mots vrais raisonne et parle de toi,
Et n'existe que dans cette tangibilité argumentée
De l'impérieuse nécessité que tu m'es pour vivre.

Mon soleil, je te suis si reconnaissant de m'aimer.
 
P. MILIQUE

23/11/2013

UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR

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UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR

Lorsqu’il ne reste plus rien pour colmater
Les brèches de l’existence et compenser le désert de jours,
S’impose alors comme unique alternative
La fréquentation ambiguë des couches épaisses de la nuit.

Dans ces nuits de désespérance
La mélancolie est là, insidieuse,
Prompte à ouvrir en grand les bras
De ses larges zones dépressives,
A l’intérieur desquelles existe le sentiment diffus
D’une terrible méprise qui,
Au cœur de cauchemars mouvants,
Nous laisse vacillants au bord du gouffre.

C’est une situation extrême
Qui nous rend incapable d’ordonner notre pensée,
De retrouver l’improbable sérénité.
Avec l’affreuse sensation d’un cœur qui rétrécit,
Et s’assèche d’une vie qui crève en silence
Dans l’oubli d’un perpétuel naufrage.
Emmurés dans la solitude et le chagrin,
On se perd dans des brumes de détresse
Jusqu’à souhaiter être suffisamment lâche
Pour plonger de manière délibérée dans le néant,
Afin de nous immerger dans les affres du vide
Et y rencontrer le calme mérité d’un apaisement sensoriel.
Enfin !

L’abîme, dans certaines conditions,
Est peut-être un réel moment d’hypnose.
C’est en tout cas un déchirant soleil noir,
Un pur fragment d’angoisse.

De tels abysses de tristesse peuvent-ils vraiment exister ?
Oui !
Mais c’est inacceptable…



P. MILIQUE