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02/12/2017

SUR LA POINTE DE L'ÂME 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SUR LA POINTE DE L'ÂME

4

 

Il est hyper violent de ne jamais s'éprouver attendu par personne, nulle part.

Car rapidement, des frémissements apparaissent, accentués par la perte d'une identité que rien ne vient troubler ni distraire.

Au cœur de cette solitude-là, le dialogue s'établit avec ceux qui le peuplent et l'altèrent.

Il en est ainsi car nous voilà désormais assujettis à l'oppressante compagnie de ceux qui nous hantent, dangereusement exposés qu'ils sont à une détresse turbulente.

 

On peut considérer la solitude comme installée partout, tant on croirait parfois que chacun est seul au monde.

Le solitaire paraît en effet obéir à d'étranges lois lui intimant de renoncer aux palliatifs divertissants.

De fait, le possible semblant anéanti et les neurones étant à plat, il ne peut plus être que désœuvré, et sans ressources.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/01/2017

CERCLE VICIEUX

au magma présent de l'écriture,

 

CERCLE VICIEUX



D'une indestructible
Structure d'acier chromé,
Fut ta naissance,
Femme électrique
Aux cheveux de platine.
Regards dévastés,
Électro-faibles te bousculant,
Instable et bizarre décalage.

Du fond d'une pyrotechnie
Glauque de méchanceté,
Tu ne parles jamais de toi.
Tes yeux couleur turquoise
Sont des lacs de montagne,
Tu es une telle l'androïde,
Mutante trop en avance.
Nouvelle humanité cybernétique,
La machine molle a cette fois
Accouché d'une belle fille.

L'heure est maintenant venue
Pour l'homme de s'éteindre
Dans les spasmes ultimes
De néons en état d'overdose.
Avortement programmé de la cité
Dans l'acuité d'un décor mourant.

Le soleil ne reviendra pas
Et les derniers humains
Sont nus parmi les ruines.
Éternel recommencement...

P. MILIQUE

21/07/2016

RALENTI LÉNIFIANT

 

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RALENTI LÉNIFIANT

 

Est-ce bien là un endroit pour bousculer l’espace et le temps ,

Un endroit pour apprivoiser les angoisses?

Pour redresser les tuteurs hésitants de nos vies avachies?

 

En tout cas, ce n’est pas ici que l’on pourra

Se soustraire aux platitudes agaçantes de la norme.

D’ailleurs, il n’existe même pas ici

La présence rassurante d’autres différences,

Mais seulement une lumière aussi éclatante qu’absurde.

 

Alors, il ne reste plus qu’à s’annuler

Dans le ralenti lénifiant d’un coucher de soleil sur la mer.

Une mer d’un bleu cristallin aux promesses d’aubes marines.

 

P. MILIQUE

21/06/2016

JONGLER AVEC LES ARCS-EN-CIEL 1

au magma présent de l'écriture,

 

JONGLER AVEC LES ARCS-EN-CIEL

1

Lecture attentive de ta lettre constellée de signes,
Saturée d'émotion effleurée. Fièvre à fleur de mot.
Délire suggéré, d'une richesse incommensurable.

Je suis touché, bouleversé d'en être le destinataire
Tant, c'est connu, je n'ai aucune confiance en moi.
Je ne m'apprécie que peu au point que, lorsque
Quelqu'un m'offre avec bienveillance l'éventualité
De perdre un peu de son temps en ma compagnie
Cela me semble relever d'un quelconque miracle.
Je dois être patient et laisser du temps au temps!
Rien de surprenant. Quoi de plus naturel à cela?
Une sacré dose de confiance, d'inconscience même,
Faut-il pour s'ouvrir à l'autre sur la pointe du cœur?
Qui serais-je donc pour bénéficier d'un tel privilège?

Lire entre les lignes, haler les mots avec délicatesse,
Surtout avec délicatesse, pour tenter d'apercevoir
Ce qui se cache en-dessous, bien dissimulé peut-être,
Peut-être si flagrant d'évidence que je ne la verrai pas.

Lire entre les lignes parce que les mots s'y bousculent,
Hypersensibilité, apprendre à instruire les angoisses,
A gérer les peurs, les états conflictuels avec son propre soi,
A dépasser et contenir les sensibilités à fleur de peau
Qui attestent d'un mal-être qui ne s'explique que parfois.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/05/2016

CALAMITE DÉGRADANTE 5

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CALAMITE DÉGRADANTE

5

 

Face à lui, les autres se retrouvent confrontés à l'urgence de mettre en mots ce manifeste incompréhensible et terriblement perturbant.


Les premiers mots gouttent donc, prennent peu à peu forme, et se risquent enfin à poser les questions essentielles.
Mais il est des vides et des creux terriblement prégnants en chacun de nous et, dans la saisissante plaidoirie laborieusement constituée, l'effroi bousculent et déséquilibrent le sens des phrases en suspend.
Et cela détermine un mauvais goût au cœur.
Âcre.
Humiliant.

Chacun possède en lui une dose variable de dureté et de pulsion criminelle.
A disséquer sans discontinuer les séquelles morbides de la folie observée chez les autres, il est aisé de comprendre la peur sans fard qu'elle inspire.

On ne peut donc que s'incliner devant une telle nécessité destructrice.
Tout comme on finira par admettre ce jusque-là flou et insensé devenu évidence:
Le suicide n'est toujours qu'une invérifiable somme de mystères opaques et d'interrogations abyssales et objectivement destructrices.
Mortelles.

(FIN)


P. MILIQUE

21/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 18

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

18

 

Je trouve qu'il est bon qu'elle puisse ainsi s'abandonner à ton écoute!

Auprès de toi, je sens qu'elle peut relâcher un peu de la pression qui asphyxie parfois son quotidien.
Le jour où elle a compris qu'elle avait victime de la pire des trahisons, son approche de la vie à totalement bousculée. Être trahie, cela entraîne presque inéluctablement de la colère, mais pire encore et de manière plus insidieuse, une absolue incompréhension.
Subitement c'est toute la laideur, dont se charge en certaines circonstances l'âme humaine, qui lacère le cœur en profondeur. Il y à là toute une innocence bafouée qui se désintègre. C'est toute une conception de la relation amoureuse qui s’opacifie jusqu'à côtoyer l'ultime noirceur.

Le couple n'a bien sûr pu y résister. Et l'épreuve terriblement douloureuse de cette nouvelle situation n'a eu de cesse que d'en exacerber la dimension.
Comment pourrait-il en être différemment? Quoi de plus terrible que, lorsque la révélation fracasse le bonheur, l'instant jusque-là bienheureux se transforme en pétrification cauchemardesque?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/12/2015

COMBINAISON ALÉATOIRE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

COMBINAISON ALÉATOIRE

4

 

Il serait donc assez fou de se révolter parce qu'elle ne dure pas jusqu'à toujours – qu'en serait-il alors pour ceux qui croient qu'elle n'a pas de fin? – de se plaindre de sa brièveté ou de s'indigner de sa fragilité. Mieux vaut donc lorsque apparaît l'inéluctable et désolante certitude que tout va s'arrêter, s'imaginer, non sans délectation, qu'elle n'est qu'une enfilade de miroirs à traverser comme autant de séductrices allégories de cet après dans lequel il faudra bien, un jour ou l'autre, basculer.

Le don de la vie n'est pas un crime, pas plus que son délit de fuite n'est un scandale. On ne peut lui en vouloir d'être plus implacable dans son mécanisme que vraiment hostile. Soyons plutôt admiratifs de son exacte réalité qui fait d'elle une grande et universelle centrifugeuse. Car la vie, l’œcuménique Vie, ne saurait disparaître avec l'insignifiante notre! Cela n'aurait aucun sens. Et c'est grâce à ses intarissables regains que les choses se perpétuent depuis la nuit des temps.

(A SUIVRE)

 

P. MILIQUE

04/10/2015

COMPRESSION D'HORREURS

au magma présent de l'écriture,

 

COMPRESSION D'HORREURS



Il y a cette paradoxale sensation éprouvée
D'un quelque chose aux relents de trouble.

Il est impératif de prendre forme pour être,
Lui qui se revendique turbulente mouvance
Dans l'affirmation plausible de ce qu'il est.

Comment rendre compte de la déflagration précise
Qui se manifeste parfois au plus profond des êtres?

L'apprentissage permanent proposé par la vie
Bouscule les bornes-frontière de sa conscience
Et lui impose d'exister à la marge de son temps.

En ce monde parcouru de transes inhumaines,
D'ombres furtives, de cauchemars nocturnes,
De mutisme assourdissant précédé de vacarme,
S'érige en sculpture une compression d'horreurs,
Hybride brumeuse de réminiscences cicatricielles.

P. MILIQUE

22/04/2015

LUEURS IRIDESCENTES 1

au magma présent de l'écriture,

 

LUEURS IRIDESCENTES

1



Les dates ne sont jamais là que pour identifier les repères, n'est-il pas?
De la même façon, l'âge ne participe que des mathématiques de la vie.

En son sein, les échos du vécu s'entrechoquent, s'interpellent et se bousculent pour se succéder. Chapitres bien connus du trajet à effectuer. Images rassurantes des voix et des visages qui imposent leur présence de tout leur éclat. Entrelacée serrée dans les mailles du souvenir, la réalité reste bien ancrée. C'est ce qui en fait la toute richesse définitive et la complexité. Pour cela, un hommage doit sans nul doute être rendu à l’existence.

Si l'on veut bien considérer la pensée comme encore intensément active, chaque vue d'avenir ne peut qu'ouvrir des perspectives qui en vantent les merveilles. perspectives nouvelles à soi-même. Pour cela, elle ne manque pas d'allant pour appréhender le monde d'aujourd'hui. Le regard s'y promène et jalonne le cheminement. Et, dans l'alchimie fine de l'instant, les paroles se mêlent au vent pour tenir en activité ce mystère toujours renouvelé.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/12/2014

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD 1

au magma présent de l'écriture,

 

IL COMMENCE A SE FAIRE TARD

1

On le voit bien que, une fois parvenu à sa presque apogée,
Le jour régresse et se met à tomber, bousculé par le temps.

Il convient désormais de passer les heures en contrebande
Alors que dans la douceur des choses vagit le pulsé du monde
Et que les bribes de conscience n’occultent pas les possibles.

La vie qui prend de l’âge suggère la complicité avec le présent
Dans lequel le feu de l’enfance s’applique à ne pas s’éteindre.

Il commence à se faire tard dans la vie, les connivences s’érodent…
Tandis que, surgi d’on ne sait quel passé, l’avenir perce avec acuité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/11/2013

TORRENT D'AMOUR

au magma présent de l'écriture,

 

TORRENT D'AMOUR

 

Comment ne pas t’aimer alors que, aux ombres de la nuit,

Tu as su débroussailler le chemin qui mène jusqu’à nous.

 

J’avais besoin de ton regard  pour entreprendre de creuser à deux

Le sillon de mon cœur en cale sèche et d’inventer des souvenirs forts

Qui sauraient broder avec splendeur la réalité de séquences indélébiles.


Ce regard, je l’ai croisé dans la phosphorescence d’un instant chargé

D’une bousculade de tendresses et d’un précipité de possibles étoilés.

Et, à fustiger l’intemporel, mon âme sous haute tension a pris rendez-vous.

 

Oui, mon torrent d’amour à pris source dans ce subtil éclat d’éternité

Où ton souffle chaud, incroyable de pureté absolue et magnifique d’élans

M’a, dans l’exalté explosif de mon cœur, irrésistiblement attiré à toi.

Et tout ton être s’est déployé en moi comme autant de désirs fragmenter

Qui, de leur matière échevelée et frissonnante en ont exacerbé la perception

Tel un cristal attisé qui incendie le havre de paix où fleurit le mot amour.  

 

Ta présence en mon évidé, tu l’as magnifiée de tes couleurs fougueuses,

D’un délire de lumière à la ferveur sanguine polie dans le froissé du vent.


Tu m’as investi de ta luminescence entêtée jusqu’aux aubes polyphoniques.

Tu es la douce  instigatrice d’une renaissance aussi stupéfiante qu’inespérée,

Il en est même, alentour, qui prétendent avoir surpris de mes éclats de rire !

De ce rire improbable qui, telles des étoiles qui auraient délaissé l’immobile

Pour se muer en voyageuses alertes et séductrices d’arcs-en-ciel ourlés d’or.

 

P. MILIQUE

02/11/2013

JULIETTE FESTIVAL PAUSE GUITARE ALBI JUILLET 2007

(Captation Personnelle)


 

JULIETTE 

 

FESTIVAL PAUSE GUITARE

 

ALBI

JUILLET 2007