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21/08/2015

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE

4

D'une telle transformation, implacable et définitive, naissent des perceptions qui dessèchent nos secondes jusqu'ici incendiaires. Tout ce qui s'étirait devient immobile. En gémissant, la flamme de vie peu à peu se fait frileuse. La chute dans l'intemporalité à venir tente de noyer l'amertume du temps qui ne sera plus dans le lac dense et sombre de l'oubli. Puis progressivement, son contenu forcément hétéroclite ne distille plus que de la mélancolie soumise et porteuse d'agonie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/07/2015

BONHEUR USURPE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BONHEUR USURPE

6

Le soleil a brillé avec ardeur et l'a transcendé de joie. A cause de cela, il s'est identifié comme pitoyable et pathétique usurpateur d'un bonheur qui ne pouvait lui appartenir. Mais il avait opté pour un choix dangereux: le royaume du rêve plutôt que celui des hommes. Il n'aurait jamais dû lui permettre de se développer aussi loin de la réalité.
Il est meilleur, l’expérience de vie le démontre, d'observer le monde à travers les différentes fenêtres qui l'éclairent.

Dans la vie ce qui compte, c'est l'extase. Mais l'extase rend le plus souvent fou. Comme pris d'ivresse. Comme être toujours ce que l'on est parfois.

Le soleil n'est plus puisqu'il n'avait jamais vraiment été.
Qu'il est triste alors d'entendre gémir les larmes déçues.

(FIN)

P. MILIQUE