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30/10/2016

SAVOIR POÉTISER LA VIE 2

au magma présent de l'écriture,

 

SAVOIR POÉTISER LA VIE
2
 
La tentative se révèle pathétique parfois, grotesque souvent,
Un bavardage inutile qui outrepasse mes piètres capacités,
Quelque chose d'étonnamment acide, de métallique presque.
Arguments hermétiques et perpétuels, glissements successifs
Pour tenter d'échapper à l'incohérente fadeur des jours
Et assembler des morceaux d'existence à l'éclat douteux.
Il y a là quelque chose de presque obscène à user les mots
Pour dire l'effritement des espoirs et la douceur évanouie
Des vies s'effilochant dans le désordre et l'inachèvement.

Si je savais poétiser la vie, je saurais dire chaque beauté
De tous les soleils en fusion au cœur de ciels divertissants.
(FIN)

P. MILIQUE

13/09/2016

UN AMOUR INACHEVÉ 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AMOUR INACHEVÉ

4

 

C'est ainsi que, sans rupture véritable, sans champ de ruine,
Il leur faut faire face au crépuscule rampant et pathétique
D'un amour condamné d'emblée parce qu'il portait au creux
De lui les germes actifs de son autodestruction en devenir.

Le déclin initié est une réalité bien déchirante.
C'est la lente et irrémissible décomposition
D'un amour conjecturé, inachevé dans sa durée,
Qui cesse pourtant dans l'évidence de l'annoncé.

Il n'a plus honte aujourd'hui de ses inquiétudes d'alors.

(FIN)

 

P. MILIQUE

14/08/2016

GRIS ARDOISE

au magma présent de l'écriture,

 

GRIS ARDOISE

Son univers relationnel actuel ressemble au néant.
Ou plus exactement, à du rien avec du vide autour.
Rien d'anormal, il a tant fait pour qu'il en soit ainsi,
Créant sans discontinuer des barbelés autour de lui,
Espérant qu'ils se révèlent suffisamment dissuasifs.

Il a, enfouie au tréfonds, la mémoire écorchée vive
Et le vagabondage au pays de la douleur pathétique.

Il observe longuement les étoiles froides, organisées
Et se surprend, sans bien comprendre, à les envier.

Être libre, c'est savoir où est la sortie,
C'est avoir la possibilité de l'emprunter.

Si vous saviez à quel point il se sent libre!

P. MILIQUE

25/06/2016

MANQUE DE PANACHE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MANQUE DE PANACHE

2


Le voilà accablé par un corps qui, dans sa pathétique capacité à s'altérer à l'infini, s'éprouve de plus affligé d'une consternante maladie.
Elle est là qui se déploie insidieusement et avec luxuriance.
A le mortifier ainsi sans discontinuer, elle ne fait qu'accentuer d'autant plus son désarroi ordinaire.
En plein cœur de la tourmente, le choc est d'une extrême violence.
Une haine inexpiable naît qui déchire tout sur son passage.
Elle triture et fracasse les épisodes depuis longtemps éclipsés se mêlant ainsi, comme de vieux vêtements trop portés, à la cantilène chancelante d'une vie avachie.

Comment ne pas se sentir chaque jour un peu plus à l'étroit, engoncé dans cette trajectoire intime qui l'éprouve désormais guetté par une mort qui n'aura pas, quel dommage, le panache escompté?

(FIN)

P. MILIQUE

05/04/2016

QUEL HORIZON?

au  magma présent  de l'écriture,virtuel,

 

QUEL HORIZON?



Où irons-nous demain?

Dans les citadelles,
Dans les dortoirs,
Toujours traqués.

Dans cette vie qui se distord,
Il n'est plus de libre horizon.

Quel unique futur pathétique!

P. MILIQUE

28/01/2016

BECQUÉE LEXICALE

au magma présent de l'écriture,

 

BECQUÉE LEXICALE



Je sais avoir un trop plein de mot tapie au fond de l’âme,
Mais je sais aussi que nul ne viendra jamais les chercher là.

Cependant, je ne puis imaginer les garder en moi à m’asphyxier.
Là réside peut-être mon anormale singularité, mon obscénité presque!
Mais comme je suis incapable de m’expliquer sur le mode verbal,
J’utilise le support qui me paraît le mieux me correspondre: l’écriture.

Mais, si cela débouche le plus souvent sur un monologue pathétique,
Il m’arrive parfois de parvenir à l’exact plaisir d’un dialogue privilégié.
Se dessine alors un vaste espace d’émotion vive qui traverse les lignes
Tandis que s’installe un rapport essentiel dans la mémoire du mot écrit.
En quelque sorte la puissance de l’éternel au secours de l’éphémère…

Le plus somptueux de tout cela est mon plaisir à lire les mots des autres.
Je suis attentif, très attentionné même à ce qui coule de leurs plumes,
Et cette attention–là nourrit généreusement mes besoins quotidiens.
Aussi, que personne n’hésite jamais à me dispenser ma becquée lexicale!



P. MILIQUE

04/12/2015

NAUFRAGE DE LA RÉALITÉ 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

NAUFRAGE DE LA RÉALITÉ

2

Grâce à cet inespéré-là, l'espoir ne m'abandonne pas,
Faisant de moi un être ni désespéré, ni subordonné.
Et même si nos existences sont désertées par l'imprévu,
Je ne peux que garder le sentiment d'une liberté sauvage
Attisée par les flammes de ses attirances préférentielles.
Mais je sais pouvoir m'affranchir de tout le fatras
Des nombreuses théories fumeuses qui m'habitent.

Il en est ainsi, et il ne saurait en être différemment,
Tant mes immuables et actives contorsions mentales
Engendrent une profusion de conceptions divergentes.
Et dans ce vaste espace d'incertitude, se développent
Sans discontinuer une foule de paradoxes ambigus
Nourris d'impuissances existentielles et pathétiques.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/07/2015

CONCISION FRAGMENTAIRE 42

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

42

 

 

Dans ce monde saturé de mutations,

 

Se dévoile parfois, derrière l'obscène,

 

L'ampleur de notre pathétique statut.

 

 

 

Le désordre définitif des paysages suburbains

 

Justifie à lui seul la quête du juste contrepoint.

 

P. MILIQUE

 

06/07/2015

BONHEUR USURPE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BONHEUR USURPE

6

Le soleil a brillé avec ardeur et l'a transcendé de joie. A cause de cela, il s'est identifié comme pitoyable et pathétique usurpateur d'un bonheur qui ne pouvait lui appartenir. Mais il avait opté pour un choix dangereux: le royaume du rêve plutôt que celui des hommes. Il n'aurait jamais dû lui permettre de se développer aussi loin de la réalité.
Il est meilleur, l’expérience de vie le démontre, d'observer le monde à travers les différentes fenêtres qui l'éclairent.

Dans la vie ce qui compte, c'est l'extase. Mais l'extase rend le plus souvent fou. Comme pris d'ivresse. Comme être toujours ce que l'on est parfois.

Le soleil n'est plus puisqu'il n'avait jamais vraiment été.
Qu'il est triste alors d'entendre gémir les larmes déçues.

(FIN)

P. MILIQUE

26/02/2015

CONCISION FRAGMENTAIRE 39

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

39

 
Dans ce monde en pleine mutation
Se dévoile, obscène, notre pathétique condition.
Le désordre définitif des paysages urbains
Justifie alors la recherche du plus juste contrepoint.

Approche subjective d'une beauté dépouillée
Qui vibre à maintenir l'intégrité de l'existence
En donnant une dimension inouïe
A l'exploration étonnée de ses gisements inattendus.

P. MILIQUE

26/11/2014

CONCISION FRAGMENTAIRE 36

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

36

 

Dans ce monde en irrémédiable mutation
Se dévoile, obscène, notre pathétique condition.

Le désordre définitif des paysages urbains
Justifie alors la recherche du plus juste contrepoint.

Approche subjective d'une beauté dépouillée
Qui vibre à maintenir l'intégrité de l'existence
En donnant une dimension inouïe
A l'exploration étonnée de ses gisements inattendus.

P. MILIQUE
 

10/11/2014

ELLIPSES INCONGRUES 1

au magma présent de l'écriture,

ELLIPSES INCONGRUES
1


L'exercice qui consiste à se souvenir
A voix la plus haute expose au périlleux.

On sombre vite dans le mielleux pathétique,
Dans l'ennuyeux narcissisme de la quête de soi.

Énumération obsédante qui sédimente l'émotion,
Authentique désordre perturbant d'évidences
A l'étouffante saillie de flammes infernales,
D'ellipses élégamment incongrues

De lourdes descriptions superfétatoires.

Dans la distorsion attestée de l'inévitable
Pénètre le réel vécu et ce qui en découle.
Dès lors, mieux vaut passer les souvenirs
Au travers du tamis tendancieux de l'écriture.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE