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22/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 15

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

15

 

Peut-être aussi que la douleur, la haine, les souffrances, les cris, les sentiments bas, le mutisme et le désespoir en tumulte à travers toi me traverseront.
Mais qu'ils le fassent ou pas, que nul ne compte sur moi pour te surprotéger:
Parce que je t'aime!
Et je ne te laisserai pas t'épuiser dans ta souffrance.

Je te soustrairai à l'isolement dans lequel tu seras, peut-être, tentée de te réfugier.
Et je stopperai du mieux que je peux ton inévitable fuite en avant.
Cela se fera dans la pureté du mot.
Cela se fera avec incommensurable amour.

Et puis il y a les amis.
Nombreux.
Ou pas.
Invariablement, il y a ceux qui partent, et ceux qui restent.
Ces derniers vont, avec leur sensibilité propre, te prêter main forte dans ta recherche de stabilité.
A chacune de vos rencontres, ils te proposeront quelques éclats de vie.
En leur présence tu pourras te laisser aller à pleurer et à redouter l'avenir.
Parler de la mort pour en rire.
Ils ne seront pas choqués de ça.
Car ce sont tes amis et que pour toi, ils ne veulent que la vie.
 
(A SUIVRE...)
 
P. MILIQUE

24/10/2016

OISEAU DE MAUVAIS AUGURE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

OISEAU DE MAUVAIS AUGURE

3

Mais la séparation se déroule mal. Elle lui est inacceptable.
(Que peuvent mes pauvres mots, mes misérables mots
Alors même que tout son être déchiré part en hémorragie?)
Malgré ma sollicitude, elle a tenté d'annuler sa souffrance.
La voilà prostrée en hôpital psychiatrique, perfusée de chimie
Qui refera, peut-être, couler la sève de la vie en ses veines.
Je viens d'entendre sa voix, affaiblie, lointaine, murmurée.
Une voix sans force qui hurlait en silence son dégoût de la vie.
La voix d'une désagrégation à l'architecture déséquilibrée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

03/07/2016

RÉBELLION SANS SUITE 1

au magma présent de l'écriture,

 

RÉBELLION SANS SUITE

1

Témoin en alerte, contemporain lucide, il prend position par des écrits aussi violents qu'engagés.
Sans complaisance aucune.
Juste singulièrement avérés.

Il prend la plume pour évacuer ses colères.
Pour, sans jamais s'attarder à prendre en compte les voix multiples qui tentent de le dissuader de dénoncer les minables turpitudes d'un pouvoir notoirement corrompu.
Et c'est, sans conteste, un véritable risque encouru en ces temps énervés et incertains.

Cependant, sa rébellion instinctive s'inscrit dans la permanence.
Il sait qu'il doit bousculer les interdits pour, au cœur gluant de la torpeur généralisée, faire acte de basique résistance.
Alors, il ose enfin se débattre et atomiser cette atmosphère écœurante et délétère.
Cela va de pair, il le pense, avec ses convictions et son esprit d'indépendance vif et bavard.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/06/2016

JONGLER AVEC LES ARCS-EN-CIEL 1

au magma présent de l'écriture,

 

JONGLER AVEC LES ARCS-EN-CIEL

1

Lecture attentive de ta lettre constellée de signes,
Saturée d'émotion effleurée. Fièvre à fleur de mot.
Délire suggéré, d'une richesse incommensurable.

Je suis touché, bouleversé d'en être le destinataire
Tant, c'est connu, je n'ai aucune confiance en moi.
Je ne m'apprécie que peu au point que, lorsque
Quelqu'un m'offre avec bienveillance l'éventualité
De perdre un peu de son temps en ma compagnie
Cela me semble relever d'un quelconque miracle.
Je dois être patient et laisser du temps au temps!
Rien de surprenant. Quoi de plus naturel à cela?
Une sacré dose de confiance, d'inconscience même,
Faut-il pour s'ouvrir à l'autre sur la pointe du cœur?
Qui serais-je donc pour bénéficier d'un tel privilège?

Lire entre les lignes, haler les mots avec délicatesse,
Surtout avec délicatesse, pour tenter d'apercevoir
Ce qui se cache en-dessous, bien dissimulé peut-être,
Peut-être si flagrant d'évidence que je ne la verrai pas.

Lire entre les lignes parce que les mots s'y bousculent,
Hypersensibilité, apprendre à instruire les angoisses,
A gérer les peurs, les états conflictuels avec son propre soi,
A dépasser et contenir les sensibilités à fleur de peau
Qui attestent d'un mal-être qui ne s'explique que parfois.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 14

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

14

Plaît-il?
Pas par-là, tu le sais bien! Tu le fais exprès ou quoi? Cela t'a déjà été dit des milliers de fois: ton passage systématique sur le bel outil à clavarder n'a de cesse que de tout tournebouler l'écran? Ta maîtresse, pour le coup d'une indulgence à toute épreuve, a déjà tout tenté pour que tu le comprennes. Tu provoques ou quoi là? Il doit bien t'être possible d'opéré de manière différente non?
Bon. Admettons que cette fois encore je n'ai rien fait pour le contourner. Mais après tout, ça n'est pas d'une telle importance non plus. Et puis d'abord, s'il arrivait à cet appareil d'être parfois éteint plutôt que toujours allumé...
Là n'est pas la question! Tu pourrais juste faire un effort pour ne pas réitéré volontairement un acte que tu sais répréhensible. Susceptible, on te l'a assez explicité, d'activer inconsidérément de l'informatique qui n'a pas à l'être.
Je pourrais, c'est vrai. Mais tu sais, il n'est pas rare que les conséquences de certaines de mes agissements m'échappent en partie. Que veux-tu, il se trouve que je ne suis qu'un chat moi Môssieur! Et parfois, il m'est difficile de ne pas laisser filtrer ce petit quelque chose de sauvagement attachant qui m'identifie à mes ancêtres. Mais, rassure-moi, ça ne présente tout de même pas un tel caractère d'extrême gravité, si?
C'est à dire que... C'est le caractère éminemment volontaire et récurrent de ce comportement précis qui est énerve. C'est agaçant vois-tu? Soit franc, il y a pas mal de provocation dans ton attitude, ne dis pas le contraire. Tu comptes faire croire à qui que tu es d'une telle naïveté!
Tu as raison, je t'accorde ça. Mais pourquoi me comporterais-je différemment? Pourquoi n'aurais-je pas le droit moi aussi d'être un asocial, un inadapté. Une sorte de marginal assumé quoi. Vous les Hommes croyez peut-être en avoir le monopole. Il n'en est rien je t'assure. Pour ma part, il ne m'a pas fallut bien longtemps pour me soumettre à ces criantes évidences de la folie humaine et de la cruauté.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/01/2016

SAISON DE GLACE

au magma présent de l'écriture,

 

SAISON DE GLACE



Comme si les feux ne pouvaient
Que brûler bas dans le brouillard,
Mêlant la grisaille a la morosité,
Voilant la face d'un soleil lunaire.

Comme si dans l'arbre de l'abrupte rive
Grondait le décharné d'un éternel hiver.

Les femmes de retour dans les cuisines
Y parlent bas en un quasi chuintement,
Serrant leurs châles sombres contre elles,
Contre ce corps délaissé que nul amour
N'embrase ni ne dévêt. Saison de glace
Qui se murmure au tréfonds obscurci
De ce cœur si lourd battant la brume.

Ne reste plus qu'à tenter le mot lumière,
Le mot mémoire et puis le mot tentation,
Valeureux cavaliers lancés contre le froid.



P. MILIQUE

23/09/2015

CRÉPUSCULE FINAL

CREPUSCULE.jpg

 

CRÉPUSCULE FINAL

 

Le vieil homme semble accablé.

Il se dirige d’un pas lourd et traînant jusqu’au banc le plus proche, là où il pourra se reposer et donner, l’espace de quelques précieux instants, congé à son corps.

Une fois installé, la sensation d’apaisement est tellement réelle et libératrice, que déjà les considérations d’ordre physique s’estompent et laissent une place progressivement totale à d’autres, plus cérébrales.

Le vieil homme maintenant installé, le menton posé sur ses deux mains réunies tenant avec fermeté le pommeau mal ouvragé de sa canne, le regard parcimonieux, presque éteint, parait véritablement absorbé. Il l’est en effet. Parce qu’il pense.

Il songe à l’opiniâtre sensation de malaise désormais quasi permanente qui est la sienne, inspirée par la fusion forcenée d’hallucinations cauchemardesques, aussi par la conscience évidente d’implacables lendemains. Il subit, en une sorte de chaos originel, le coup de fouet vif et cinglants des blessures qui se ravivent, déchirantes.

Au crépuscule de sa vie, il sait qu’il demande trop. Mais c’est un besoin. Alors, il exige.

Il exige l’absolu. Il le veut sublime. Jusqu’à, s’il le faut, l’apothéose mortelle et libératrice.

Mais le verdict de la vie lui reste obstinément hostile et défavorable et, il demeure un éternel errant malgré l’étonnante vitalité de ses cris de révolte et ce, en dépit de l’exorbitant privilège que lui octroie sa grande expérience de l’humanité, et trace avec obstination les frontières évidemment invisibles de son cœur maltraité.

Il s’épuise ainsi, au quotidien, dans la quête du plus infime de chaque instant à tenter de démêler la pelote très enchevêtrée de ses incohérences. Et toute la souffrance de l’existence reste là. Parce que chez lui, elle est chez elle. C’est ainsi.

Le pépiement des oiseaux maintenant rassemblés autour de lui comme s’ils voulaient participer à ses réflexions, le comprendre, l’aider, l’apaiser peut-être, l’arrache soudain à ses méditations. Un sourire incertain, un rictus plutôt, se dessine alors à l’embrasure de ses lèvres. Parce qu’il pense que jamais, même animé de regards multiples, le souci de l’autre ne saura pénétrer suffisamment l’épaisseur de l’intime. Jamais.

Il se lève avec difficulté. Il doit rentrer. Transporter à l’abri des regards le spectacle obscène de ses déchirements. S’enfermer derrière les barreaux protecteurs de sa pensée. Pour replonger une fois encore dans les images persistantes d’un passé lancinant, et se réfugier dans la pénombre nébuleuse des habituels et naïfs artifices de l’apparence. Retrouver, telle une parenthèse de calme et de quiétude le réconfort du silence. Ce silence qu’il sait exprimer la crainte des mots trop destructeurs. Et plus tard, sur la page complaisante, griffonner quelques mots pour, ultime tentative, exorciser enfin le désespoir ordinaire et poignant engendré par la vie. Des mots pour alléger l’insoutenable. Pour, esclave d’un anéantissement programmé, noircir la page d’une écriture humide et brûlante comme les larmes du cœur.

Les oiseaux se sont, avec une rare dignité, égaillés sur son passage. Ils sont devenus discrets. Muets.

Ils se comportent désormais en témoins fascinés par l’absolue vulnérabilité de l’Homme.

 

P. MILIQUE

21/08/2015

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE

4

D'une telle transformation, implacable et définitive, naissent des perceptions qui dessèchent nos secondes jusqu'ici incendiaires. Tout ce qui s'étirait devient immobile. En gémissant, la flamme de vie peu à peu se fait frileuse. La chute dans l'intemporalité à venir tente de noyer l'amertume du temps qui ne sera plus dans le lac dense et sombre de l'oubli. Puis progressivement, son contenu forcément hétéroclite ne distille plus que de la mélancolie soumise et porteuse d'agonie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/11/2014

CRÉPUSCULE FINAL 3

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

3

 

Il s’épuise ainsi, au quotidien, dans la quête du plus infime de chaque instant à tenter de démêler la pelote très enchevêtrée de ses incohérences. Et toute la souffrance de l’existence reste là. Parce que chez lui, elle est chez elle. C’est ainsi.

Le pépiement des oiseaux maintenant rassemblés autour de lui comme s’ils voulaient participer à ses réflexions, le comprendre, l’aider, l’apaiser peut-être, l’arrache soudain à ses méditations. Un sourire incertain, un rictus plutôt, se dessine alors à l’embrasure de ses lèvres. Parce qu’il pense que jamais, même animé de regards multiples, le souci de l’autre ne saura pénétrer suffisamment l’épaisseur de l’intime. Jamais.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/08/2014

NE PAS CÉDER 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

NE PAS CÉDER

2

 

Il reste qu'il faut étouffer sans relâche l'attrait qu'il y a à ne penser qu'à soi. La peur est le pressentiment du réel. Et si on ne parvient pas à faire face, il faut savoir neutraliser toute velléité d'amour-propre. Lâche ? Certes, la lâcheté sait toujours se trouver de bonnes raisons d'être. C'est une sagesse irréfléchie. Et il ne sert à rien de tenter de la justifier puisque aussi bien le vrai courage se situe peut-être dans l'acceptation spontanée. Avoir le courage de ne pas l'être !

Le courage c'est d'avoir, à l'instant précis où le banal bascule dans l'insolite, des actes courageux que rien de rationnel ne peut expliquer.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/04/2014

LA CHAIR DU MONDE

au magma présent de l'écriture,

 

LA CHAIR DU MONDE

 

 

Ligne de fuite vivant en veille perpétuelle,

Telle est la tâche à laquelle il râpe sa vie

Avec une retenue libre qui frôle l'ascèse.

 

Cependant, la réalité n'a pas vraiment de sens,

Et tenter de la comprendre pas davantage.

 

Alors, ses pas foulent l'antique terre morcelée

Sur ce chemin blanc qui monte dans la poussière

Et trace la campagne capiteuse de nuances.

 

La nature environnante forme un écrin

Imprégné d'inaltérable sensualité,

Magique et tendre lumière d'inspiration

De cet havre de paix et de ferveur poétique

Où la sensibilité perspicace collée à la chair du monde

Perçoit le grondement sourd du temps qui vient à soi.

 

P. MILIQUE

09/01/2014

POÈME DU JOUR: « LA NUIT OPÈRE» (ANTONIN ARTAUD)

 

 

POÈME DU JOUR

« LA NUIT OPÈRE» 

(ANTONIN ARTAUD)

Lu par Clément Hervieu-Léger

 

Poème extrait du recueil Le Pèse-nerfs et autres textes

(Gallimard, 1956)


Antonin Artaud, né Antoine Marie Joseph Paul Artaud, à Marseille, le 4 septembre 1896 et mort à Ivry-sur-Seine le 4 mars 1948, est un théoricien du théâtre, un acteur, écrivain, essayiste, dessinateur et poète français.
Inventeur du concept de « théâtre de la cruauté » dans Le Théâtre et son Double, Artaud aura tenté de transformer de fond en comble la littérature, le théâtre et le cinéma. Par la poésie, la mise en scène, la drogue, les pèlerinages, le dessin et la radio, chacune de ces activités a été un outil entre ses mains, « un moyen pour atteindre un peu de la réalité qui le fuit »1. Il combattra par de constantes injections de médications les maux de tête chroniques qui le taraudent depuis son adolescence. Cette omniprésence de la douleur influera sur ses relations comme sur sa création. Il sera interné en asile pendant près de neuf ans, subissant de fréquentes séries d'électrochocs.


 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

 

chaine d'origine: 
France Culture