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04/08/2017

A L’AUBE TOURMENTEE

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A L’AUBE TOURMENTEE

 

Au miroitement prétentieux des mots,

Il cherche dans l’écriture le moyen de dire l’indicible.

 

Chaque mot est pesé à revenir sans cesse sur des phrases

Qui se déplient, se renouvèlent encore, à nouveau,

Parfois s’étirent et se réinventent.

 

Mais le danger est grand que l’écriture se substitue

Au monde sans jamais parvenir à l’imiter.

 

A l’aube tourmentée de ses écrits fragmentaires

Bouillonne un turbulent ressac de mots

Aux fragrances savoureuses qui offrent l’essence

D’un plaisir coulant d’une plume-émotion,

Jusqu’à marquer la page au réel de merveilles

Dans la prise de conscience au pouvoir subversif.

 

P. MILIQUE

21/08/2015

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN ROUTE POUR L'INEXORABLE

4

D'une telle transformation, implacable et définitive, naissent des perceptions qui dessèchent nos secondes jusqu'ici incendiaires. Tout ce qui s'étirait devient immobile. En gémissant, la flamme de vie peu à peu se fait frileuse. La chute dans l'intemporalité à venir tente de noyer l'amertume du temps qui ne sera plus dans le lac dense et sombre de l'oubli. Puis progressivement, son contenu forcément hétéroclite ne distille plus que de la mélancolie soumise et porteuse d'agonie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/12/2013

A L’ENCRE DE FEU 2

au magma présent de l'écriture,encre,feu,encrier,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L’ENCRE DE FEU

2


Les beaux souvenirs ne meurent jamais

Lorsqu’ils sont inscrits à l’encre de feu.

 

Sur la crête de l’évidence de tout ce qui est elle,

Devenir ce muet qui jamais ne se déclare,

Et faire de sa fragilité une force qui s’émerveille,

Épanouie sur le lisse de leurs ailes qui s’étirent.

En une connivente tendresse, il lui prend la main

Avec l’ardent de son amour pour seul balancier

Et, sur le fil de son rêve au rythme endiablé,

Il dépose au sucre de ses lèvres un frugal baiser

Et d’une encre de feu caresse encore l’évidence:

Les beaux souvenirs ne meurent jamais.


FIN

 

P. MILIQUE

02/09/2013

UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD

l'homme de ta vie.jpg

 

UN VIVANT ACCESSIBLE AU REGARD

 

Je veux que le temps ralentisse,

Qu'il s'étire jusqu'à l'extrême.

Je te sais si fatiguée parfois.

 

Je ne veux plus de ce grand froid

Qui t'envahit, de cet étau de pierre

D'une brutalité sourde et fulgurante

Qui sans délicatesse te broie le corps.

 

Je veux que tu provoques l'éclat de rire

De cet hiver irrémédiable preneur d'aise,

Prétentieux obscène qui s'installe en toi.

 

Je ne veux plus de ces nuits trop longues

Où les pleurs ravinent ton visage de larmes,

Réceptacle d’un trop-plein de douleurs liquides.

 

J’aimerais tant te retrouver à naviguer encore

Sur les routes prédéterminées de l’impatience.

 

Je veux que tu cesses de bercer ta détresse

Aux murmures de désespoirs circonspects.

Que tu cesses d’être absente à  toi-même,

De porter ce fardeau de souffrances cachées,

Blessures secrètes à l’énigmatique confus de toi.

Que tu ne saccages pas ton présent de regrets.

Que tu disperses tes étouffants cauchemars

Dans les noires vapeurs de l’immédiat.

 

Je veux que chaque obstacle se fasse tremplin

Pour traverser, dans la voluptueuse légèreté,

La passerelle joyeuse pour l’inconcevable.

Je veux que tu t’éprouves moins fragile,

Que ta vie soit balisée de traces ordinaires,

Que tu saches être, et que tu saches devenir.


(A SUIVRE....)


P. MILIQUE

16/08/2013

AUX HEURES IMPOSSIBLES

 

TEMPS QUI PASSE.jpg 

La montre enregistre les battements de mon cœur.
Une pulsion stupide accélère le rythme de ma vie.
Mon destin se termine aux confins de l'horizon.
Marcel PELTIER
(Artiste connu et reconnu)
 
 

AUX HEURES IMPOSSIBLES

 

Profondeur des gouffres aux heures impossibles de la nuit

A toucher les marges de la folie du bout des doigts.

 

Accepter la tenaille-solitude de l'écrit

Qui trace le calme autant que les éclats

Maudits autant que fascinants.

 

La normalité serait presque acceptée

A revenir déçue de tant d'illusions.

Mettre un point final à cette histoire

Qui ne pouvait s'étirer davantage.

Et c'est comme si cela s'était toujours su...

 

Alors, scruter l'insolence du temps

Dans la souplesse infinie d'un bleu profond

Avant que le ciel froissé, ne se dépigmente.

 

P. MILIQUE

19/09/2012

MINAUDERIES SOURNOISES

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MINAUDERIES SOURNOISES

 

Dans la tragique théorie d'un temps qui s'étire,

Le spectacle des apparences n'est pas que trompeur.

 

C'est le tableau immédiat d'une époque,

Une tranche toxique de vie vénéneuse

Qui ne peut s'observer avec indifférence.

 

Sous les minauderies sournoises de la vertu,

Il faut mettre en mots le grand ressac organique

Offrant sa voix à la sauvagerie qui nous transmue

Lorsque se profile l'ombre noire des vraies perversions.

 

Écoute cet énorme éclat de rire méprisant

Envers une vile hiérarchie définie d'emblée

Comme porteuse de laideur vulgaire et rapace.

 

P. MILIQUE

02/03/2012

A L’AUBE TOURMENTEE

RESSAC.jpg 

 

 

A L’AUBE TOURMENTEE

 

Au miroitement prétentieux des mots,

Il cherche dans l’écriture le moyen de dire l’indicible.

Chaque mot est pesé à revenir sans cesse sur des phrases

Qui se déplient, se renouvèlent encore, à nouveau,

Puis parfois s’étirent et se réinventent.

 

Mais le danger est grand que l’écriture se substitue

Au monde sans jamais parvenir à vraiment l’imiter.

 

A l’aube tourmentée de ses écrits fragmentaires

Bouillonne un turbulent ressac de mots

Aux fragrances savoureuses qui offrent l’essence

D’un plaisir coulant d’une plume-émotion,

Jusqu’à marquer la page au réel de merveilles

Dans la prise de conscience au pouvoir subversif.

 

P. MILIQUE