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22/04/2016

VENIMEUSE PROXIMITÉ 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

VENIMEUSE PROXIMITÉ

2

Capricieux et surtout parfaitement inconséquent, essentiellement tendu vers la satisfaction de ses intérêts égoïstes, il déblatère à jet continu un discours inaudible saturé d'étranges archétypes, pour ne pas dire de poncifs insolites.
Pourtant, informe pitoyable, il persiste à emmêler l'écheveau de l'invérifiable encore, et encore.
Jusqu'au redoutable écœurement.

Il a probablement fait vœu de ne jamais s'écarter de ce chemin-là.
De ne pas admettre la moindre objection non plus.
Objections qu'il s'empressera de toute façon d'escamoter avec une grande efficacité.
Un seul point de vue n'a de valeur à ses yeux: le sien!
Celui d'une pauvre créature en réalité bouffie d'ignorance.
Il en est réduit à provoquer scandale sur scandale avec pour seul objectif avoué de pouvoir ensuite réclamer censure.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/01/2016

MALADIE SANS NOM

au magma présent de l'écriture

 

MALADIE SANS NOM



Ce pourrait être la chronique d'une déchéance,
Une longue course à l'abîme et ses conséquences
Entre déréliction massive et autodestruction.

Il affiche un parcours douloureusement chaotique
Et, balayé par les tourments de son âpre histoire,
Guère désireux de s'immiscer dans le troublant
De cet ailleurs considéré en sa pitoyable errance.

On reste tout de même assujetti à l'absurdité
D'une destinée glauque, avérée inhumaine,
De toute façon marqué au sceau de l’insigne
Par cette humiliation dont il est la victime.

Le voilà atteint d'une maladie sans nom
Dont il sait déjà qu'il ne se relèvera pas.

Il décide alors de solder ce qu'il lui reste de vie,
D'autres n'hésitent pas à se projeter dans le vide
Tant l'indocile raison propose de se laisser aller...



P. MILIQUE

06/07/2015

BONHEUR USURPE 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BONHEUR USURPE

6

Le soleil a brillé avec ardeur et l'a transcendé de joie. A cause de cela, il s'est identifié comme pitoyable et pathétique usurpateur d'un bonheur qui ne pouvait lui appartenir. Mais il avait opté pour un choix dangereux: le royaume du rêve plutôt que celui des hommes. Il n'aurait jamais dû lui permettre de se développer aussi loin de la réalité.
Il est meilleur, l’expérience de vie le démontre, d'observer le monde à travers les différentes fenêtres qui l'éclairent.

Dans la vie ce qui compte, c'est l'extase. Mais l'extase rend le plus souvent fou. Comme pris d'ivresse. Comme être toujours ce que l'on est parfois.

Le soleil n'est plus puisqu'il n'avait jamais vraiment été.
Qu'il est triste alors d'entendre gémir les larmes déçues.

(FIN)

P. MILIQUE

02/05/2015

CONCISION FRAGMENTAIRE 41

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

41

 

Toujours les querelles et les haines

De ces gens sans passé et donc sans passion.

 

Leur destin, déjà, saigne au-dedans

Du trop de douleurs à vivre,

De l'âcre impossibilité d'être.

 

Contentement empoisonné

Et pitoyable soumission

A posséder un jour ce qu'ils crèvent

De ne pas avoir encore.

 

P. MILIQUE

25/04/2015

BRIBES DE VIE

BRIBES.jpg

 

BRIBES DE VIE

Je sais quelques vagues bribes de ta vie actuelle,
Mais il est si difficile d'entrer en contact avec toi.

En vrai, ton silence ajouté au mien me met mal à l'aise.
Il m'a fallu du temps, mais je suis désormais conscient
D'être seul responsable de cette situation douloureuse.
Si je me regarde dans un miroir, afin de m'y rencontrer,
Je n'y vois qu'un garçon naufragé de chagrin, pitoyable.

Il y eu tant de temps où, grossier, je me suis mal comporté,
Ce temps où mon idiotie crasse à tout balayé sur son passage.
J'étais pourtant bien persuadé d'être à l'abri de telles petitesses.
Prendre conscience d'un tel comportement est fort déstabilisant,
Et c'est une stridente blessure que d'avoir pu être si lamentable.

P. MILIQUE

25/12/2014

L'INSIGNIFIANT 1

au magma présent de l'écriture,

 

L'INSIGNIFIANT

1


Comment oserais-je prétendre que tu n’as pas raison?

Il est d’évidence pitoyable de se perdre en lamentations,
Et rien ne peut justifier d’en arborer une quelconque fierté.

Cette douteuse attitude est négative en sa quasi-totalité.
Elle est d’ailleurs la probable origine de la distance horrifiée
Adoptée à mon encontre, peu à peu, par les gens que j’aime.

Je ne leur en veux pas bien sûr, mieux, je les comprends!
Parce que dans mes trop rares moments de sérénité
Je ne peux faire autrement que de me rendre compte
Du caractère éreintant à l’excès de mon comportement.
C’est ainsi que certaines présences amies disparaissent!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/06/2014

DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

DE DÉCALAGES EN RENONCEMENTS

1

 

Il ne supporte plus la fulgurance fiévreuse de sa descente aux enfers

Pas plus que le lourd abrutissement chimique auquel il est assujetti.

 

Il en a marre de tout ce minuscule qui se pense immense,

De toute cette immensité fatiguée qui peu à peu ne l’est plus.

Marre de sa peur de l’affrontement, du présent détérioré

Et de l’obstination acharnée des perspectives résurgentes.

Marre de bâtir des pyramides de sable au mépris de l’instable.

Marre de cette récurrente solitude qui s’accentue à n’en plus finir

De cette résignation forcée, de cette pitoyable résistance passive,

Qui laisse la moindre erreur, la moindre possibilité de négligence,

La moindre hésitation, profiter du flottement pour décider du futur.

 

C’est tout cela qui l’a convaincu de la nécessité à s’infliger l’ultime.

 

Il a failli en terminer avec la vie le dernier vendredi du millénaire.

Il se souvient que ce n’étais pas si catastrophique. Il était serein.

Cette fois encore la camarde s’est refusée à lui, mais il a gardé contact.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/10/2013

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 19/09/2013

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

19/09/2013

07/06/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 07/06/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

07/06/2013

12/02/2013

L’ÉBLOUISSEMENT FORMEL

EBLOUISSEMENT.jpeg

 

 

L’ÉBLOUISSEMENT FORMEL

 

Même perçu comme trop contraignant,

Seul le fruit d'un travail long et méthodique

Accentue les défauts et les vertus

Habituellement créateurs de résonances et d'échos infinis.

 

Certes l'existence s'affirme souvent couleur sombre,

Mais il est juste à se convaincre qu'elle peut toujours changer.

 

Rien ne sert donc de rester-là, pitoyable immobile

En proie à de violentes et cinglantes souffrances!

 

Mieux vaut aller au-devant de découvertes merveilleuses,

Là où, dans la saisie passionnée du monde sensoriel,

L'éblouissement formel de vivre l'emporte.

 

P. MILIQUE

27/11/2012

LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ

POETE MAUDIT.jpeg

 


LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ


C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.
Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.

Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.

L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.

Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...

Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte absolu et obscène
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.

P. MILIQUE

07/04/2012

MALADIE SANS NOM

MALADE.jpg

 

MALADIE  SANS  NOM


Cela pourrait être la chronique d'une déchéance,
Une course effrénée à l'abime et à ses conséquences
Traumatisantes, entre déréliction et autodestruction.

Il arbore un parcours douloureusement chaotique
Et, balayer par les tourments de son histoire,
Il n'est guère désireux de s’immiscer dans le troublant
De cet ailleurs défait de pitoyable errance.

De fait, il reste totalement assujetti à l'absurdité
De sa glauque destinée avérée inhumaine,
Et il est, sans possibilité d'oubli, marqué à vie
Par cette terrible humiliation dont il fut victime.

Le voilà atteint d'une maladie sans nom
Dont il sait déjà qu'il ne se relèvera pas.

Alors, il décide de brader ce qui lui reste de vie
Pareils à d'autres qui n'ont pas hésiter à se jeter dans le vide,
Tant son impatience désabusée lui ordonne de laisser aller...

P.  MILIQUE