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10/09/2017

LA NOTE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

LA NOTE

2

Pourtant, à chaque fois que je réécoute ce passage du morceau presque, presque au début, l'affaire se renouvèle: ti da da dam, ti da, da, dam, ti da,da...

Ça y est, soudain il est là, blanc, énorme, béant et terriblement exaspérante pour l'oreille.

Certes, l’interruption ne dure que très peu de temps.

Une écoute un rien distraite, relâchée, ne la remarquerait peut-être même pas tant le solo se poursuit avec une quasi instantanéité, ti da da dam, ti da da dam...

 

Il reste que ce n'est pas mon genre de prendre de telles choses à la légère.

Je me sens lésé, brutalisé, violenté presque.

Cela me laisse comme hébété, l'oreille écorchée, obnubilé et incapable de poursuivre le reste du morceau comme si de rien n'était.

J'ai beau essayer de multiples manières, de relativiser l'évènement, de me dire que je me jette dans l’irrationalité totale en agissant ainsi, et qu'une note, une seule note, ce n'est vraiment pas beaucoup, c'est infinitésimal et ça ne représente jamais qu'une toute petite note manquante à la multitude rien n'y fait, je m'angoisse.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/11/2015

FAIRE SEMBLANT 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FAIRE SEMBLANT

3

Quelquefois, il en a assez de faire semblant...

Il mène une lutte sans merci aux émotions complexes
Qui le tourmentent jusqu'à le faire vomir d'angoisses,
Et laisse s'installer le doute par pur plaisir des mots,
Dans des confidences sibyllines à l'issue ambiguë
Juste parce qu'il vient d'apercevoir la mesure irréelle,
La malédiction envoûtante d'une histoire sans amour.

Çà sert à quoi ce sentiment d'inatteignable,
Pour fabriquer des nuits tendres, si tendres?...
Ça sert à quoi de faire croire que l'on aime
Alors que, l'histoire le dit, on n'a jamais su?...
Quand la perspective vacille, le pire est certain!
Il ne reste plus que l'illusion de faire semblant.

(FIN)

 

P. MILIQUE

12/06/2015

AMOUR FILIAL 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AMOUR FILIAL

3

Alors que toi d'évidence, t’impatiente, tu as besoin d'autres choses.
Tu sais n'aspirer qu'à ses encouragements, sa compréhension, son aide.
Lui, plein d'exigences, n'entrevoit de construction que dans l'abnégation,
Mais tu n'es pas prêt à céder à des requêtes qui ne sont pas les tiennes.
Alors pour ne pas exacerber sa contrariété, tu fais semblant de te conformer
Et emploies des voies détournées pour approuver, ou pas, sa pensée sans troubles.

Amour-Haine, Pulsion-Répulsion. Stridences directe et tonitruantes.
Telle est l'agitation essentielle et quotidienne de la relation Père-Fils,
Question de pouvoir: le sien contre le tien. C'est vieux comme le monde,
Tout comme l'a toujours été, c'est originel, l'amour entre un père et un fils.
Peut-être son insatisfaction n’est-elle que la traduction de son impatience?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/06/2014

L’ABJECT

au magma présent de l'écriture,

 

L’ABJECT

 

Sensation lumineuse et acide

D’une image qui n’existe pas,

Telle une illusion vomissant l’angoisse

D’un regard sans regard,

M’affligeant cependant la grimace révoltée

D’une absence définitive.

 

Terrible douleur.

L’abject dans l’éternité, c’est… l’absence.

 

P. MILIQUE

23/03/2014

ONDE DE CHOCS

DEUIL.jpg

 

ONDE DE CHOCS

 

Dans le silence tumultueux des nuits sans étoiles, je reste inconsolable. Ce noir d’encre flamboie dans le vide de ton absence. Je ne supporte plus cette douleur qui n’est autre que l’extraordinaire souffrance d’être encore au monde, incroyablement seul avec moi-même. Comment, dans ces espaces désormais couleur de sang, me battre contre ce vide? Il m’est résolument impossible de lutter contre cela.

Mes yeux se mouillent de larmes abondantes. Effroi, horreur, dégoût et haine de moi pour t’avoir laissé prendre la direction trop connue et disparaître dans le gouffre de la nuit sans faire de bruit, sans laisser de trace, en t’excusant presque de n’avoir plus l’énergie de te cabrer, de te raccrocher aux aspérités lisses de ce qui n’était déjà plus depuis si longtemps qu’un brouillon de vie aux échos mille fois répercutés, résonnant dans cette seule issue que tu savais parfaitement n’être qu’une impasse.

Comme transparent à moi-même je t’ai vu t’enfoncer lentement dans la nuit des choses, te précipiter vers l’obscurité non pas tourmenté et ténébreux, mais avec la beauté divine d’un oiseau prenant son envol. Et l’impossible a mis ses habits de vrai.

L’onde choc se propage. Je me retrouve seul, désemparé face au tumulte, avec cet douleur considérable qui ne me quitte plus, enfermé dans un paroxysme de souffrance.

Parce que je sais ce qu’a été ta vie, les éléments déchaînés s’entrechoquent de toutes parts et vomissent leurs viscères en autant d’éprouvantes questions.

Pourquoi une vie si petite, encombrée de choses intolérables et d’humiliations constantes?

Pourquoi tous ces vides et ces peurs?

Pourquoi le fatras pauvre du quotidien?

Pourquoi toutes ces eaux amères, ces vagues en furie?

Comment aurais-tu pu ne pas être abîmé par la vie alors qu’elle ne se présentait à toi que sous ses aspects les plus sombres, les plus abjects, les plus injustes?

Je le dis: la vie s’est couverte de honte à faire de toi un être fragilisé, une proie bien facile pour la camarde aux aguets qui a jouit de sa réussite à te faire trébucher lourdement dans le silence et la poussière ultime.

Comment définir cet innommable immanquablement lié à ton absence qui résonne d’un vide sidéral?

Comment de soumettre l’impuissance des mots à dire le réel?

Il y a cette tempête qui tourmente mon tréfonds.

J’ai dans la tête comme un noyau calciné, dur, noir, définitivement impénétrable.

Cette douleur-là, qui est la douleur de vivre, m’enveloppe d’un essaim de tristesse indicible. Il s’instille en moi le goût amer du fiel. Rien ne saura jamais apaiser les éléments déchaînés. Je vis la traversée de cet enfer où brûle en permanence le feu inaltérable de ton absence. Lugubre et morbide incendie.

Alors, face aux ténèbres enflammées, j’entre en révolte contre cette vie masquée qui se fait l’antichambre de la mort en rendant anonyme le destin essentiel de chacun. La vie, comme un décor de théâtre qui peut s’écrouler à tout moment!

Mon existence bouleversée a basculé, attirée par le vide dans ce lac de désespoir qu’est l’inéluctable de l’absence, la perte définitive de l’être cher.

Si tu savais l’intensité des remords qui m’accablent.

Je n’ai pas pu t’arracher à l’impasse. Je n’ai pas su te dire tout mon amour et – je le sais maintenant -- je suis passé à côté de l’essentiel.

Parfois je cherchais ton regard et lorsque, cela arrivait parfois, je le trouvais, je détournais le visage par pudeur, par respect. S’installait alors un froid brutal qui, à l’infime de chaque instant, me glace encore le sang.

Aujourd’hui, aux limites de ce bout de vie qui me reste, il est trop tard et je le sais. Je sais aussi combien, au cœur de cet infiniment désert qu’est le monde sans toi, j’appréhende de chacune de mes fibres le temps à venir.

Saura-t-on un jour dire, dans les mots tus, dans le silence de certains autres, l’immensité de la douleur d’un fils qui, pour l’éternité, n’a jamais su qu’effleurer le cœur de son Père.

 

P. MILIQUE

10/02/2014

ROBERT FRANCIS EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE


(Captation Personnelle)

 

ROBERT FRANCIS

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE

LE 24 NOVEMBRE 2010

08/02/2014

ROBERT FRANCIS EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE


(Captation Personnelle)

 

ROBERT FRANCIS

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE

LE 24 NOVEMBRE 2010

26/12/2013

UNE VIE QUI S'ORAGE

séparation douloureuse.jpg 

 

UNE VIE QUI S'ORAGE

 

 

Dehors, le temps s'applique à pleuvoir un peu.

 

La soirée est molle, opiniâtre et lourde,

Qui exaspère l'angoisse de ma vie qui s'orage.

 

Longs silences, bâillements qui bercent l'ombre

Aux poutres torturées du plafond bas.

Je suis dans l'abattement de ma vie qui se vide,

Pris d'une envie de vomir dans le froid qui s'installe.

 

Nous sommes dans la souffrance de notre séparation prochaine,

Et nous ne tentons même plus le possible d'une parole intelligente.

 

Pour garder d'elle l'intense de son regard incomparable,

Ce merveilleux regard tellement plus beau que tout,

Je n'ose prendre le risque de détacher mes yeux des siens.

 

Plus jamais je n'entendrai le doux son de sa voix

Dans cette éternité que deviendra chaque instant sans elle.

Et de mille feux ne brille plus chaque infime d'aujourd'hui

Car dans cette réalité d'un amour désormais dissous,

C'est la totalité de mon être qui se brise au définitif.

 

P. MILIQUE

12/12/2013

ESSAIM DE COCCINELLES A TAXCO (MEXIQUE) LE 13 NOVEMBRE 2013

(Captation Personnelle)

 

ESSAIM DE COCCINELLES

A TAXCO 

(MEXIQUE) 

LE 13 NOVEMBRE 2013

20/08/2013

UN SOI EN FURIE

MELANCOLIQUE.jpg

 

UN SOI EN FURIE

 

L’important est de ne pas empêcher

Le déferlement impérieux de l’écriture,

De laisser ruisseler l’âme ardente

Qui pulse avant de s’épandre d’elle.

 

Dans le charnel des mots se caressent

Les mots qui brûlent et les mots brasiers

Qui exhibent les volutes de l’intime en feu.

 

Pourtant, rien ne coule jamais de source.

Aussi faut-il faire preuve d’une réelle alchimie

Pour que de la plume inspirée goutte l’habile formule.

 

A l’essence de la lucidité, il flagellent les mots,

Et, au comble de la colère puis de sa déflagration,

Il se dit que nul n’écrit sans d’abord se penser

Ni sans éprouver la furie l’envahir à en vomir.

 

L’écriture n’est pas et ne sera jamais un lieu de paix:

Elle reste cependant l’unique chemin de lumière qui y mène.

 

P. MILIQUE

27/07/2013

LES DESCHIENS: "LES MALADES"

 

LES DESCHIENS

"LES MALADES"

 

Cette série de sketches courts met en scène toute une galerie de personnages interprétés par les comédiens de la troupe de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff. Les Deschiens ont un style très personnel et reconnaissable.


PERSONNAGES:

M. Morel : C'est le personnage principal de la série. Il est extrêmement rationnel, attaché à la vie quotidienne, et n'entend jamais utiliser la technologie moderne. C'est le stéréotype du Français « moyen » et il est hermétique à la culture (principalement aux livres).

M. Saladin : C'est un ami de M. Morel avec lequel il discute de toutes sortes de sujets. Il est la plupart du temps dans l'ombre de M. Morel et il cherche toujours à exprimer ses idées, bien qu'il ait du mal à les faire clairement comprendre. Les discussions qu'il entretient avec M. Morel sont souvent des quiproquos sur une expression à double sens (cyber café, bibliothèque, souris, cd-"rhum"...).

Mme Saladin (interprétée par est une femme autoritaire, soucieuse des apparences. Elle apparaît souvent comme commerçante, parfois comme professeur de langues étrangères.

Bruno Lochet: Un client de M. Morel qui a du mal à suivre ses explications.

Yolande : La femme de M. Morel. Elle suit souvent les préceptes de son mari sur l'éducation de leurs enfants. Elle représente elle-aussi un stéréotype : celui de la femme au foyer inculte.

Olivier : Le fils de M. Morel. Il essaye sans cesse de se cultiver en lisant des ouvrages de littérature classique (Gide, Yourcenar...) au grand dam de ses parents qui l'obligent à avoir des activités moins intellectuelles.

Atmen "Atomen" Kelif : Atmen Kelif, joue l'arabe de service qui se fait maltraiter verbalement et physiquement par M. Morel et M. Dusquesne.


SOURCE UNIQUE DE CES PROPOS-LA:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Deschiens


24/05/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LE SPECTRE DU REMANIEMENT"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"LE SPECTRE DU REMANIEMENT"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


Il règne dans le Palais une étrange atmosphère
Quand vient l’obscurité, il y a comme un courant d’air
Un souffle inexpliqué, un vent extraordinaire
Une présence singulière

On raconte au Château qu’à certaines saisons
On voit sur les photos une drôle d’apparition
Une forme insolite, une créature sans nom
Qui flotte au-dessus du perron

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement (bis)

Les soirs de grande lune personne n’est à l’abri
Une bougie s’allume puis s’éteint dans la nuit
Les soirs de forte brume on en voit qui supplient
La clémence des tapisseries

Les ministres prudents sur la pointe des pieds
Près du monstre dormant, passent sans respirer
Mais on entend pourtant, à la nuit tombée
Grincer les lattes du parquet

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement (bis)

Ce soir la lune est pleine, ce sera bientôt l’heure
Il y a comme un bruit de chaînes et tout le monde a peur…
Un mystérieux phénomène au salon des portraits :
Une peinture s’est animée

Les lustres sans raison se sont mis à trembler
Comme saisis d’un frisson, une porte a claqué
Tout là-haut sous les toits, sans doute à la lingerie
Quelqu’un a entendu des cris

Les tables bizarrement ont tendance à tourner
Dès que le président parle de remanier
Un ministre sortant devenu feu follet
Revient pour hanter l’Élysée (bis)

Il paraît qu’il est là, errant dans les couloirs
Fuyant dans l’escalier, revenant dans un miroir
Il paraît qu’il est là, fidèle et obsédant
Le spectre du remaniement

Il paraît qu’il est là…
Planqué dans le Baccarat !
Il paraît qu’il attend…
Caché sous un drap blanc !