10/01/2016
LA COULEUR DE MON CIEL
LA COULEUR DE MON CIEL
Je n'ai même pas tenté de résister davantage
Tant il m'a vite semblé impératif d'être celui
A qui revient la joie de t'ouvrir au jour neuf.
Je voulais, avant de disparaître dans mon quotidien,
Que, ne serait-ce qu'une fois, tu m'entendes t'aimer.
Je ne peux oublier ta voix, encore lourde de sommeil,
Me chuchoter de ce ton naturel qui te détermine tant,
Un jovial «ah c'est toi» moucheté d'aucune surprise,
Comme si nous ne nous étions pas quittés de la nuit,
Comme si ma voix t'assurait de ma réalité à tes côtés.
Cet instant exclusif, privilégié, fut d'une douceur inouïe.
En son cocon je t'ai embrassée d'une grande tendresse
Car tu venais d'iriser mon ciel des couleurs de l'amour.
P. MILIQUE
13:28 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, léonard cohen, boomerang, augustin trapenard, couleur, ciel, vitesse, ensemble, impératif, histoire de fou, revenir, joie, ouverture, procès, neuf, disparaître, quotidien, intention, aimer, oublier, voix, sommeil lour, chuchoter, tonifier, déterminer, jovial, moucheté, surprise, génocide, quittance, nuit, conflictuel, privilège, douceur, inouï, cocon, embrassade, tendresse, minute, révolutionnaire, orgueil