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02/04/2017

CHALEUR DE VIE

au magma présent de l'écriture,

 

CHALEUR DE VIE



La journée s’est révélée nerveusement épuisante
A penser l'avènement imminent de leur rencontre.

Il est fatigué mais il ne craint rien puisqu'il l'aime.
Il l'aime de toute sa richesse quotidienne offerte.
Il l'aime et cela seul est vrai. Le comprend-elle?

Écoute ces mots chuchotés, clamés à l'intérieur
Pour être entendus et assimilés au plus profond.
Entends-les, épanouis et précieux, nourris d'amour.
Celui-là même qu'il ne parvient pas tout à fait à dire.

Elle donne tant de valeur à ce qu'il est peut-être
Lui le sans origine fixe qui ne vient de nulle part.
Qu'elle le prenne dans ses bras, qu'elle le serre,
Qu'elle le garde pelotonner tout contre son cœur.
Qu'elle continue à l'aimer pour ce qu'il est vraiment.
Sait-elle comme un homme est rien s'il n'est pas aimé?

Amoureux il avance à toi, il part à ta rencontre.
Il dessine de ses bras un collier à son cou gracile.
Et il se cale à elle, contre elle. Somptueusement.
Et leur amour s'épanouit de cette chaleur de vie.

P. MILIQUE

10/09/2016

UN AMOUR INACHEVÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

UN AMOUR INACHEVÉ

1



Deux êtres qui se regardent avec déjà
De la tendresse dans leurs yeux,
Et c'est la complicité immédiate,
L'attirance secrète, la reconnaissance.

Une douce indolence naît, une nouvelle donne sensorielle,
Brute, un rêve improbable qui câline voluptueusement la vie
Comme une caresse de nuit, et voilà le murmure grandissant
Des sentiments chuchotés qui se noie dans un flot d'amour latent.

( A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/01/2016

LA COULEUR DE MON CIEL

au magma présent de l'écriture,

 

LA COULEUR DE MON CIEL

Je n'ai même pas tenté de résister davantage
Tant il m'a vite semblé impératif d'être celui
A qui revient la joie de t'ouvrir au jour neuf.

Je voulais, avant de disparaître dans mon quotidien,
Que, ne serait-ce qu'une fois, tu m'entendes t'aimer.

Je ne peux oublier ta voix, encore lourde de sommeil,
Me chuchoter de ce ton naturel qui te détermine tant,
Un jovial «ah c'est toi» moucheté d'aucune surprise,
Comme si nous ne nous étions pas quittés de la nuit,
Comme si ma voix t'assurait de ma réalité à tes côtés.

Cet instant exclusif, privilégié, fut d'une douceur inouïe.
En son cocon je t'ai embrassée d'une grande tendresse
Car tu venais d'iriser mon ciel des couleurs de l'amour.

P. MILIQUE

26/06/2015

LES MOTS BLEUS: CHRISTOPHE/Christian OLIVIER

 

LES MOTS BLEUS
CHRISTOPHE

par

Christian OLIVIER

(3’39’’)

Chanteur du groupe Têtes raides et amateur de poésie (voir le spectacle Corps de mots), Christian Olivier propose en solo le spectacle Chut ! où il lit des paroles de chansons. On l'a invité à élaborer chez nous des versions radio de Ferré, Bashung ou Boney M. 


Rechutes (7) : Les mots bleus de Christophe, texte de Jean-Michel Jarre (1974)

Enregistrement : 24 mars, 10 avril 15
Réalisation : Arnaud Forest
Texte : Jean-Michel Jarre
Voix : Christian Olivier

09/06/2014

LE BONHEUR DE T'AIMER 4

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

LE BONHEUR DE T'AIMER

4

 

Ma douce aimée, si tu savais combien j’aimerais avoir davantage à t’offrir,

Comme je voudrais savoir faire un écho du partage gestuel de chaque jour.

Par toi, grâce à toi et à ta beauté d’âme, j’ai enfin rencontré la vie en moi.

Laisse-moi accrocher mes bras en un collier amoureux autour de ton cou.

Laisse-moi t’offrir mes sourires, laisse mes lèvres exaltées fleurir les tiennes.

Laisse reposer ma joue sur ta poitrine, y percevoir les douceurs chuchotées.

Laisse-moi m’endormir au plus douillet de ta chaleur lorsque tangue la nuit,

Sous ton regard à la puissance évocatrice, collé-serré à ta sérénité joyeuse.

Et nos corps cernés de nuit lorsque le temps sautille vers l’incertain de l’aube,

Lorsque nos visages ensommeillés refuseront jusqu’à l’idée du jour naissant,

Nous reprendrons toi et moi possession progressive de l’ici et du maintenant

Avec une avidité d’enfants heureux d’arpenter encore l’essentiel aujourd’hui.

 

Amour, vois comme tu m’éclaires de ces rayons de toi pénétrés de radiances,

Vois comme malgré la distance mes bras savent se refermer sur notre fracas !

(FIN)

 

P. MILIQUE

20/03/2014

SANS ME RELEVER TOUT A FAIT 1

au magma présent de l'écriture,

 

SANS ME RELEVER TOUT A FAIT

1

 

Dans ma recherche nocturne de souvenirs,

Je perçois le chuchotis feutré de mon silence

Au centre d'une mémoire qui peu à peu se défait,

D'une conscience cisaillée par le tranchant de l'instant,

D'une démarche approximative privée de l'unique étoile

Un peu comme une embarcation qui a rompu les amarres

Partie vers cet ailleurs de nulle part que la houle façonne.

 

Pourquoi traîne-t-on ainsi derrière soi, et pour toujours,

Les relents un peu fétides d'une culpabilité boursouflée

Par l'impossibilité récurrente à trouver place en ce monde?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

28/12/2013

LA PREUVE PAR DEMAIN

HIVER.jpeg

 

LA PREUVE PAR DEMAIN

 

 

Comme autant de fleurs souriant à l'hiver

Les lettres éparpillées de l'alphabet

S'allient en mots d'incertitudes brodées.

 

Les étoiles incendient la toile du ciel

Et avertissent le jour du matin à venir

Dont demain sera l'exacte preuve.

 

Au feu vibrant et affamé de l'air,

A l'éclat mat et caressant du minéral

Dans le vent pâle qui englue les voix,

Les ombres blanches se font plus certaines

Et le paysage immobile se fait perpétuel.

 

A l'heure où la splendeur du crépuscule jauge

Les souffles en rang devant la cheminée,

Le mot de passe d'une lumière-métamorphose

Fond d'or les rêves en autant de lingots de réel.

 

Dans ce frôlement d'âme où le temps apparaît,

C'est l'entrée chuchotée de l'année qui paraît

Au chaud d'un destin comme en apesanteur

Qui tait encore un peu tout ce qu'il sait déjà.

 

P. MILIQUE

02/08/2013

LA DÉMARCHE ARAIGNÉE

CHEVAUCHEE.jpg

 

LA DÉMARCHE ARAIGNÉE

 

Tant dans la vérité qu’au mensonge d’une démarche araignée

Se met en place la frénésie d'une chevauchée éperdue,

Qui chuchote l’incertaine tentative de reconquête de soi.

 

Toucher au grain de la trouble chorégraphie du silence,

Et à celui des mathématiques intérieures de la sensation

Qui accostent, irrémédiables, aux marges nauséeuses de l’insoutenable.

 

Tout est bon au quotidien pour faire perdre la tête

A ceux qui ont pour habitude de maintenir le regard fixé

Sur ce monde discordant qui réfute les sanglots de la réalité.

 

P.MILIQUE

07/06/2013

L'ABSENCE

L'ABSENCE.jpg

 

L'ABSENCE

 

Il y a la souffrance lancinante provoquée par l’absence,

Et la hiérarchie excédée de ce qu’elle impose vraiment.

 

Dans l’exacerbé d’un sentiment à vif

Peut s’immiscer la hantise du souvenir

La détresse brûlante que rien ne modère

Le volcan embrasé qui gronde au tréfonds.

 

Quand tu ne m’aimes pas

Toi, ma pâle fleur étiolée,

Je balance sans éclat

Ma fragilité assoiffée.

 

En état de cicatrice rougie encore

Soupir de douleur qu’on éviscère

Voile gonflée de murmures disséqués.

 

Et voilà que ceux-ci, miroirs convaincants,

Chuchotent au cœur, affirmant que l’absence

Est tellement plus qu’une présence qui manque.

 

P.  MILIQUE

26/08/2012

LA DÉMARCHE ARAIGNÉE

REGARD FIXE.jpg


LA DÉMARCHE ARAIGNÉE

 

Dans la vérité ou le mensonge d’une démarche araignée

Se met en place l'élan d'une longue chevauchée éperdue,

Qui chuchote l’incertaine tentative de reconquête de soi.

 

Toucher au grain inspiré de la chorégraphie du silence,

Celui des riches mathématiques intérieurs de la folle sensation

Qui accostent, irrémédiables, aux marges nauséeuses de l’insoutenable.

 

Tout est mis en œuvre pour faire perdre la tête

A ceux qui ont l’habitude de garder le regard fixe

Sur ce monde discordant qui réfute les sanglots de la réalité.

 

P.MILIQUE