15/04/2017
ORPHELIN DE SA FILLE 5
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
ORPHELIN DE SA FILLE
5
C'était sans compter les hoquets de la vie qui jamais ne repoussent l'opportunité d'autres possibles.
A force de flirter avec trop de négligence sur le flot des jours, on finit par se heurter, c'est inévitable, au réel absolu.
A force de prétendre vivre ainsi déconnecté, presque comme par inadvertance, tout devient plus confus, plus hésitant.
Il se brûle en effet à la braise de l'aveuglant immédiat, là où il ne parvient plus à se déserter pour se rendre simplement réceptif à l'onde de ce qui est.
Et c'est le vacillement fatal des espérances.
A cause d'une intense fragilité émotionnelle, dont ils connaissent tous les deux la source, le chemin emprunté à l'origine devient soudain chaotique et ne s'effectue plus, désormais, qu'au rythme saccadé du désordre.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:34 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, surtaxe, financer, audit, restructurer, dettes, lendemain, amical, parc des princes, champion, pétanque, triplette, cochonnet, débuter, madeleine, regain, despotisme, cours du pétrole, titre, indice, orientation
26/03/2017
UN BEAU JARDIN D'AVENIR
UN BEAU JARDIN D'AVENIR
J'entends tes puissantes paroles de vie
Et je bâtis grâce à toi celle qu'il me reste.
Toi et moi, rien de plus.
Toi mon exact bonheur.
Toi mon soleil accordé.
Toi encore, mon instant simple
Qui frémit de vifs enchantements
A imaginer ceux qui se profilent.
Je cours vers toi, désormais incomplet,
Comme un possible moi inaccessible.
Et je te suivrais partout où tu partiras.
Et dans d'autres ailleurs aussi. Toujours.
En tous ces lointains, je t'aimerai d'amour.
L'amour, cette mélodie inspirée qui chante
Du cœur à l'âme dans l'onde pulsée
De journées magiques et lumineuses.
Femme adorée, mon entière pour l'éternité,
Je ne suis pas inquiet, je suis même fort
De cette tranquillité qui nous conçoit
Un éclatant jardin d’avenir enjolivé
D'aucune autre caresse que ta présence
Authentique et ourlée de magnificence.
Il est certains êtres pour lesquels vivre ne fait pas mal.
Ce sont ceux qui lisent les étoiles radieuses de tes yeux.
Moi qui ose prétendre à cette exclusivité-là,
Je sais déjà que je la vivrai jusqu'à toujours.
Ainsi, dans un torrent d'eaux turbulentes,
Sous la frondaison harmonieuse des arbres,
Le vaste ciel verse des perles de lumière
Sur la beauté vivante de l'enchantement.
Toi et moi. Juste nous. Gémellité singulière.
Toi et moi, unis pour faire le bonheur au soleil.
Ces mots-là une fois encore déclarent ma flamme.
Il ne font qu'attiser un feu qui jamais ne s'éteindra.
P. MILIQUE
09:40 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, cellule, vacarme, appauvrissement, sensoriel, ambiance sonore, murmurer, bobard, mitard, écholalie, détention, cacophonie, délibération, voix, épuisement, orientation, moralité, richesse, raffiné, dériver, nuance, prescription
23/10/2016
OISEAU DE MAUVAIS AUGURE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
OISEAU DE MAUVAIS AUGURE
2
Je ne porte aucune espèce de jugement, surtout pas!
De quel droit et au non de quelle légitimité le ferais-je?
Mais je suis projeté au cœur de ce chaos et j'en souffre.
Ne serais-je donc rien qu'un oiseau de mauvais augure
Pris au piège affectif des sentiments qui me lient à eux?
Pris, de manière inconsciente, en otage de cet indéfectible,
Mais pris en otage tout de même dans cette inconfortable
Orientation de médiateur instinctif qu'ils m'ont attribués.
Alors je vais à leur rencontre, j'amorce une correspondance,
J'essaie de communiquer par tous les moyens disponibles.
Bref je me fais, au fil du quotidien, le plus présent possible
Comme il est légitime de le faire lorsque l'on se prétend ami.
Je m'efforce d’être l'efficace pompier de tous leurs incendies.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:03 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, portail, espèce, jugement, droit, légitimité, proeter, chaos, souffre, prendre au piège, prudence, affectif, sentimental, ligature, inconscient, otage, indéfectible, prendre en otage, inconfortable, orientation, médiateur, instinctif, attribution, rencontre, amorcer, correspondance, essai, corruption, moyennedispositif, filature, quotidien, prétexte, légitime, efforcer, efficacité, pompier, incendie, magie noire
20/07/2013
SAINT-JOHN PERSE: "AINSI LOUEE SEREZ'VOUS CEINTE…"
SAINT-JOHN PERSE
"AINSI LOUEE SEREZ'VOUS CEINTE…"
in Amers, Gallimard, 1976
Lu par Léonie Simaga
Saint-John Perse est né à Pointe-À-Pitre, en Guadeloupe, le 31 mai 1887. D’emblée Alexis Saint-Leger Leger est appelé à parcourir le monde en tant que diplomate. Il rencontre Paul Claudel et les fondateurs de La Nouvelle Revue Française. En 1940, il quitte la France pour les États-Unis et le gouvernement de Vichy le déchoit de la nationalité française. Rétabli dans sa dignité d’ambassadeur de France, il reçoit le Grand Prix national des Lettres en 1959 et le Nobel de Littérature l’année suivante. « Au poète indivis d’attester parmi nous la double vocation de,nobel de littératurl’homme. Et c’est hausser devant l’esprit un miroir plus sensible à ses chances spirituelles. C’est évoquer dans le siècle même une condition humaine plus digne de l’homme originel. C’est associer enfin plus hardiment l’âme collective à la circulation de l’énergie spirituelle dans le monde… Face à l’énergie nucléaire, la lampe d’argile du poète suffira-t-elle à son propos ?
Oui, si d’argile se souvient l’homme.
Et c’est assez, pour le poète, d’être la mauvaise conscience de son temps. » dit-il pour conclure son allocution au banquet Nobel, le 10 décembre 1960.sophie nauleau,
Ayant écrit Amers, Oiseaux, Éloges, Anabase, Exil, Vents, ou encore Chant pour un équinoxe, Saint-John Perse meurt à Giens le 20 septembre 1975.
Poèmes choisis par Sophie Nauleau
Prise de son, montage, mixage : Bruno Mourlan, Philippe Carminati
Assistant à la réalisation : Benjamin Hu
Réalisation : Laure Egoroff
05:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, saint john perse, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, amers, oiseaux, éloges, anabase, exils, vents, chant pour un équinoxe, mourir, giens, christian gonon, pointe-à-pitre, guadeloupe, d'emblée, alexis saint-léger, appeler, parcourir le monde, diplomate, rencontrer, paul claudel, fondadeur, la nouvelle revus française, quitter la france, états-unis, gouvernement de vicgy, déchoir, nationalité française, rétablir dans sa dignité, ambassadeur de france, grand prix national des lettres, nobel de littérature, énergie spirituelle, allocution, orientation, rester aux avants poste, diagonale, léonie simagra